Pétition
82
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Auteur :
Auteur(s) :
Collectif Pour l'Honneur des Ulis
Destinataire(s) :
Madame la Maire des Ulis
POUR L’HONNEUR DES ULIS,
ERADIQUONS LA VIOLENCE
Il y a quelques semaines notre ville a été le cadre de terribles événements. Nous tenons ici à dire notre solidarité avec les familles, à rétablir la vérité, et par la même occasion à proposer des pistes pour que de tels faits, indignes et condamnables, ne se reproduisent plus.
Tout d’abord, voici les faits.
Début avril, avec courage, deux adolescentes soutenues par leurs familles ont porté plainte pour viol en réunion (tournante). Dès le lendemain des dépôts de plaintes, certains auteurs de ces crimes ont été arrêtés. Aussitôt ont commencé de sévères représailles à l’encontre des jeunes filles et de leurs entourages de la part de groupes d’adolescents (menaces appuyées, incendie volontaire d’une cage d’escalier…).
Après ces évènements, sous la menace, et en l’absence d’une protection suffisante, une jeune fille et toute sa famille ont dû se mettre à l’abri et quitter leur ville où elles habitaient depuis plus de quinze ans !
Nous affirmons ici notre soutien le plus entier aux victimes et à leurs familles.
Il est inacceptable que les familles menacées doivent quitter la ville. Ces familles sont des victimes. Nous n’acceptons pas qu’à la douleur du crime, s’ajoutent de nouvelles peines : déménagement, perte des amis, frères et sœurs qui doivent quitter leur école, éloignement ou perte de travail pour les parents…
Nous refusons la loi du silence qui s’est trop souvent imposée lors d’affaires criminelles dans notre ville.
Nous considèrerons toute nouvelle menace envers une victime ayant porté plainte et sa famille comme une menace à l’encontre de l’ensemble des Ulissiens. Ces pratiques doivent être dénoncées et punies. Lors d’évènements d’une telle gravité, la présence rapide et visible des forces de l’ordre pour garantir les libertés est nécessaire.
Nous voulons rétablir la vérité. Contrairement aux affirmations de Mme le Maire, ces deux familles n’ont pas été soutenues comme il l’aurait fallu par la municipalité. Nous le déplorons. Ainsi, la première famille n’a été contactée par la Maire que neuf jours après les faits et la seconde famille, quatorze jours plus tard. On est donc loin de l’immédiateté qu’il aurait fallu en la circonstance, ne serait-ce que pour apporter un soutien moral, souvent essentiel après de tels faits.
Lors de la réunion du 14 avril, regroupant toutes les institutions et autorités départementales, il fut dit que la commune et la préfecture avaient travaillé ensemble afin d’accompagner les familles, des propos réitérés dans un édito du dernier journal des Ulis. Pourtant, ce jour-là, la déléguée du Préfet pour la ville des Ulis, a rappelé que seule l’association Nouveaux Pas a alerté les services de l’Etat sur cette situation. Un partenariat aurait été plus efficace s’il avait associé d’emblée les acteurs sociaux de la commune.
Ce sont en effet, les associations « Nouveaux Pas » et « Ni pute Ni Soumise », en complément de l’action de la Préfecture, qui ont soutenu les familles dans leurs démarches : soutien psychologique et assistance juridique, contacts avec les bailleurs sociaux, soutien financier, contacts avec les employeurs, recherches d’écoles pour les enfants, gestion du courrier…
Nous exigeons que des mesures soient prises pour que de tels crimes de ce type ne se reproduisent plus et que soit éradiquées les violences faites aux jeunes.
Au-delà des victimes, c’est la République et ses valeurs qui ont été bafouées. L’ensemble des pa