Pétition pour la libération de l’opposant Ferdinand COMBETTI et de tous les autres prisonniers politiques au Bénin
Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 février 2020, le deuxième secrétaire à l’organisation du parti Union Sociale Libérale (USL), Ferdinand Combetti, a été enlevé à Natitingou, au nord du Bénin, et torturé moralement et physiquement par la police républicaine. Son crime : son opposition au pouvoir en place pour restaurer la démocratie et l’état de droit. Il a été roué de coups avant d’être menotté et conduit nuitamment de Natitingou à Cotonou où il a été placé en garde à vue. Depuis son kidnapping, il est détenu dans un lieu tenu secret et n’a pas accès à sa famille, à ses avocats et aux soins de santé.
Début décembre 2020, sa femme a été obligée de faire une note vocale sur les réseaux sociaux pour demander aux autorités béninoises de lui permettre de voir son époux pour lui donner de l’eau à boire. Son cri de détresse n’a pas été entendu. Le lieu de séquestration et l’état de santé réel de Ferdinand Combetti restent un mystère et inquiètent sa famille, tout le peuple béninois et les organisations nationales et internationales de défense des droits humains.
Ferdinand Combetti est le frère de Fidèle Combetti, âgé de 40 ans, lâchement assassiné dans la chambre des policiers aux environs de trois heures du matin, à l’intérieur du commissariat de Manta, dans la commune de Boukoumbé, au nord du Bénin, après environ quatre heures de garde à vue.
Les traitements cruels, inhumains et dégradants infligés à Ferdinand Combetti sont insupportables et inadmissibles. Sa place n’est pas dans une prison secrète. Tout comme celle de tous les autres détenus politiques tels que Mètongnon Laurent, Hamiss Dramane, Loth Houénou, Hounsinou François, Zantchio Anicet, Biotourou Alassane, Atchokossi Daniel, Odjo Mounirou, Adéyèmi Adéyèmon Aristide, Afonféré Abdel Bourgeois, Agbédjiko Génève, Cakpo Jérôme, Sèmassa Codjo Gilbert, Gbèdohoun Florentin, Ayodélé Biaou Prudence, Boni Alphonse, Radji Latif, Agani Alfred, Imorou Danialou, Adam Sounon Kondé, Bio-Tourou Alassane, Sassi Aimé et Kohou Edouard.
L’organisation internationale Volontaires pour la Démocratie et les Droits Humains (VDDH), initiatrice de la présente pétition, exige leur libération immédiate.
Paris, le 28 décembre 2020
Contacts : +33 6 44 39 88 14 et +33 6 56 73 97 89
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