Tous ceux qui ont du cœur connaissent Giuseppe B., qui en 2005, traumatisé par le massacre des pigeons, organisé par la mairie Place Beaubourg, a décidé de prendre leur cause en défense. Avant que les pigeons ne soient considérés depuis quelques années comme des nuisibles, ils ont rendu à la France, sa liberté au côté des soldats.
Giuseppe a été expulsé par la mairie de Paris 4 en 2010 alors qu’il ne croyait pas possible qu’une mairie socialiste puisse commettre un tel acte de cruauté. Il avait 65 ans. Mais ceci a été fait sans aucun ménagement et surtout sans solution de relogement comme l’imposerait la loi d’aujourd’hui. À 72 ans, il vit dans un camion dont les roues sont vandalisées à chaque fois qu’il les change, il est affaibli par la maladie qu’il a développée depuis qu’il est à la rue.
La vie de Giuseppe est gravement malmenée par les habitants du 4e arrondissement.
Les commerçants et habitants ont déjà réussi à le faire interner à deux reprises à l'hôpital Sainte Marie. Si la folie de Giuseppe revient à nourrir les oiseaux contre vents et marées, mérite-t-il l'enfermement, la violence de l'exclusion, l'acharnement à le faire disparaître ?
Sont-ils donc médecins spécialistes de la santé mentale pour oser poser un diagnostic et un traitement : l'enfermement ? Bien évidemment, non ! Seulement, ils ne veulent plus de Giuseppe et peu leurs importe qu'il soit à "l'asile", en prison, ou ...
Après l'avoir fait expulser de son domicile, lui avoir mis des contraventions d'un montant de 13 000 euros, l'avoir agressé plus de 50 fois de façon extrêmement violente, ils veulent le parquer à l'hôpital psychiatrique au milieu de personnes psychotiques, dépressives,... alors qu'il ne demande rien d'autre que le droit de vivre sa vie et de continuer à soigner des oiseaux qui ont faim.
La haine de certains habitants du quartier fait qu’il est en danger de mort après toutes ces agressions. Il s’est fait notamment blesser par un chien d’attaque en octobre 2016 ; blessure qui continue d’engendrer des complications sur son état de santé, de plus en plus préoccupant. Giuseppe a porté plainte. Pour l’instant il n’y a eu aucune suite. L’agresseur court encore.
La vie dans la rue, les agressions verbales et physiques, les dégradations volontaires portées à ses véhicules-abris et les menaces de fourrière chaque semaine, le tuent petit à petit.
Il est soigné pour le cœur. Encore aujourd’hui, à l’heure où nous décidons de mettre en ligne cette pétition, les services municipaux le guettent alors qu’il est alité dans son camion avec une infection proche de la gangrène suite à la morsure du chien d’attaque. Quelques riverains haineux lui envoient encore la police alors qu’il essaie de se réchauffer dans sa camionnette-maison.
Une dame place Pompidou dirige sur ses yeux un laser au risque de lui faire perdre la vue. Que feriez-vous à 72 ans avec 580 euros de pension, aucune solution de logement, des pneus constamment vandalisés ? Tous ceux qui sont dans la haine vont réussir à le tuer.
Qu’importe ce qu’il fait, que l’on soit d’accord ou non avec son combat contre le massacre des pigeons dans les villes, il y a d’autres solutions. Les élus de la mairie de Paris 4 devraient (car ce sont des personnes comme dit Giuseppe qui ont fait des études) utiliser leur tête positivement et non pas pour détruire.
Giuseppe est photographié par les touristes qui eux observent le spectacle des oiseaux qui volent autour de lui.
Non, Giuseppe n’est pas fou. Il est fatigué par la haine…qui va le conduire dans une tombe.
Sauvons Giuseppe de la mort.
Signons ensemble cette pétition pour que la haine ne triomphe pas.
Cet homme n’est pas un ennemi, c’est un amoureux de la vie !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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