Rappelez à l'Arcom qu'on est en démocratie

" Rappelez à l'Arcom qu'on est en démocratie "

Auteur : un citoyen inquiet du recul nos libertés.
Destinataire : Le président de l'Arcom Roch-Olivier Maistre et
Rachida DATI Ministre de la culture.

Madame, monsieur,

Dans l’émission « En quête d’esprit », diffusée dimanche 25 février dernier sur Cnews en partenariat avec France catholique, Aymeric Pourbaix a cité des chiffres du site Worldometer et assimilé l'avortement à la première cause de mortalité dans le monde  avec « 73 millions de cas en 2022, soit 52 % des décès ». « Pour le cancer, c’est 10 millions ; et pour le tabac, c’est 6,2 millions », a-t-il ajouté. Le calcul est incontestable.

Cependant, cela a valu à Cnews, une amende de 150 000 € de l' Arcom pour :

" Signalement @Arcom_fr
CNews, 25/02/2024
En quête d'esprit, 13h
Séquence 13h15
Manquement à l'honnêteté de l'info : titre erroné (oral & infographie)
d'une donnée de Worldometer.
IVG présentée comme un décès contrairement à l'avis scientifique, à la loi Française & Européenne.  pic.twitter.com/3UFtodhkNT "

Je vous rappelle aussi que dans la déclaration universelle des droits de l'homme, l' article 3 indique :
" Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. "

Chacun à le droit d'avoir son opinion. Je n'ai jamais considéré les femmes qui avortaient comme des coupables et encore moins des criminelles. Elles sont aussi des victimes de l'irresponsabilité du futur père, ou des pressions sociales et familiales ou des actes d'agressions criminelles d'individus qui répondent tout à fait à cet idéal libertaire sans entraves, sans dogme, sans Dieu, ni chef. Celui qu'on nous a tellement encouragé à suivre depuis environ 60 ans...
 Des milliers d'entre elles, après leur avortement, tôt ou tard et parfois durant tout le reste de leur vie subissent un traumatisme post-abortif : dépression, culpabilité, tendances suicidaires et parfois stérilité définitive. Vous en connaissez sûrement autour de vous.
Que fait l'Etat, depuis 50 ans, pour leur proposer des solutions alternatives et éviter qu'elles en arrivent, souvent contre leur gré, à se trouver face à une grossesse non désirée ?

Non, ni le zygote, ni l'embryon, ni le foetus n'ont jamais fait partie du corps de leur mère. La législation du " délit d'entrave à l'avortement " se durcit de plus en plus pour brider les moyens d'expression des opposants à l'avortement. On a même atteint des sommets lors de la loi de 2016, qui cherchait clairement à pénaliser les opinions, rectifiée heureusement par le conseil constitutionnel, qui a clairement indiqué qu'on " ne pouvait pénaliser une opinion ".
Il a cependant laissé en place une loi présentant une claire inégalité de traitement des citoyens, puisque celle-ci ne s'applique pas aux sites et organismes d'information sur ce sujet dépendant de l'Etat, mais uniquement aux organismes privés !

Tout le monde le sait, un avortement interrompt une grossesse, nul besoin d'avoir fait des études de médecine pour comprendre que cela empêche une naissance. Là, où les généticiens et gynécologues en fonction souvent de leur militantisme idéologique, ne sont pas tous d'accord, c'est sur le moment où commence la vie humaine intra-utérine. Mais la science n'a pas à faire de la politique et il ne peut y avoir plusieurs définitions sur un sujet aussi essentiel pour nous.

Par son communiqué sur Twitter, retranscrit ici avec son gyrophare, l'Arcom ne dit pas la vérité et c'est très grave...Cet organisme public, dont les pouvoirs se sont considérablement renforcés par rapport au CSA, nous coûte 50 millions d'euros par an, environ.

Un organisme public, ayant d’aussi larges responsabilités et un pouvoir de censure ( lorsque celle-ci consiste à protéger les plus fragiles et les plus jeunes de spectacles violents, pervers et pornographiques dans les médias audiovisuels, elle est justifiée) se doit d’avoir un comportement irréprochable. En particulier, un sens aigu du respect des libertés individuelles et du pluralisme des opinions, même si certaines dérangent. Ne l’oubliez jamais, un pays où tout le monde pense la même chose, n’est rien d’autre qu’une dictature.

Siégeant à Paris, l’Arcom résulte de la fusion le 1er janvier 2022 du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)1. Est-ce que les français ont été consultés et informés avant sa création, pour dire s'ils étaient d'accords avec son fonctionnement ? Non.

Vous trouverez  plus bas, une partie des nombreuses déclarations sur ce point de généticiens ou gynécologues, souvent de réputation internationale. Elles sont totalement contraires à ce que fait comprendre l'Arcom. A savoir que l’avortement, n’entraîne pas le décès d’une vie potentielle.

" La reproduction humaine ou procréation humaine est l'ensemble des processus par lesquels un homme et une femme engendrent un nouvel individu. Elle est le résultat de la fécondation humaine. La fécondation, pour les êtres humains, est le stade de la reproduction sexuée consistant en une fusion des gamètes mâle et femelle en une cellule unique nommée zygote. " (source Wikipédia l'encyclopédie libre),

Vous ne trouverez personne qui prend Wikipédia pour un mouvement anti-avortement. D’autant plus que ce n’est pas du tout son rôle.

Par ailleurs, d’éminents juristes constitutionnels ont dénoncés l’incohérence de cette inscription du droit à l’avortement dans notre Constitution. Ce serait contraire à l’article 16 du Code civil qui « assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie », et incohérent avec l’article 66.1 de la Constitution qui prévoit que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ».
Je rappelle aussi, que Gérard LARCHER, président du Sénat et deuxième citoyen de l’ Etat, a déclaré publiquement à la télévision qu’il était opposé à ce projet, car la Constitution a pour rôle de regrouper les grands principes démocratiques de notre pays  et je cite :

«  Elle n’a pas à être un catalogue de lois sociales », ce qui est une simple question de bon sens.

L’Arcom ne se contente pas d'amendes vers Cnews, pour des informations, d'après elle, inexactes. Elle décide aussi quelles sont les chaînes de la TNT qui doivent cesser d'émettre ou non, donc celles que nous pouvons regarder ou pas. C8 et NRJ 12 risquent ainsi de disparaître le 25 février. Son rôle consiste aussi à limiter drastiquement le temps de parole de certains responsables politiques, à l'antenne, comme Florian PHILIPPOT, sans même préciser pourquoi lui ?

Pour la science, le début de la vie humaine est clairement définie,depuis des décennies :

« La cellule de l’ovule dès le moment de la fécondation est appelée l’embryon, mais il n’y a aucun doute que c’est l’homme. » Prof. B.Chazan, spécialiste en obstétrique et gynécologie, Varsovie.

 « Le respect de la vie nouvelle dès le moment de la conception et la reconnaissance de l’enfant comme partenaire dans le dialogue sont très importants. Ce dialogue commence au moment de la conception. »Prof. P.G. Fedor-Freybergh,; psychologue, Stockholm.

 « La vie de l’homme commence au moment de la conception et se termine au moment de la mort. »Prof R. Klimek, membre de l’Association Royale des Médecins à Londres.

« Grâce au progrès extraordinaire de la science nous avons pénétré dans la vie privée du fœtus(...). La constatation qu’après laquelle à la fécondation prend naissance le nouvel être humain n’est plus la question de l’opinion ou du goût. La nature humaine de cet être à
partir de la conception jusqu’à la vieillesse n’est pas la thèse métaphysique qu’on peut discuter mais le fait fondé sur l’expérience.» prof. J. Lejeune,  chef de la Faculté de la Génétique à l’Université R. Descartes à Paris.

 « En effet, l’être vivant existe à partir du moment de la conception. L’enfant conçu est une personne humaine... » prof. A.Ingelman-Sunberg, le chef de la Clinique de la Gynécologie et de la Maternité à Stockholm.

 « La constatation que la vie humaine individuelle commence au moment de la conception est correcte du point de vue scientifique. » Prof. A. Matthezs-Roth, Harward University, USA.

 « La vie de l’homme ne commence pas au moment de la naissance, mais au moment de la conception. » prof. J. Roszkowski, membre-cofondateur de l’Association Internationale Gynécologique, membre du Conseil Scientifique de l’Institut de la Mère et de l’Enfant à Varsovie.

 « A la lumière des connaissances actuelles, il n’y a aucun doute que la vie de l’homme commence par l’union de deux cellules reproductives – des gamètes – féminin et masculin, qui forment une cellule souche nommée zygote, qui, dès ce moment, commence à vivre son propre rythme. » Prof. M. Rybakowa, Comité du Développement de l’Homme de la Faculté
de Médecine à l’Académie Polonaise des Sciences, Varsovie-Cracovie.

 Déclaration du Dr David Fu-Chi Mark, un biologiste moléculaire distingué : "Un être humain à l'âge embryonnaire et l'être humain à l'âge adulte sont naturellement les mêmes. Les différences biologiques ne sont dues qu'aux différences de maturité. Les changements dans la
méthylation de la cytosine démontrent que l'être humain est entièrement programmé pour la croissance et le développement humain pour toute sa vie au stade unicellulaire." Rapport du groupe de travail du Dakota du Sud pour étudier l'avortement, pp.21-25. Cité dans le Guide international des familles sur les questions familiales: avortement (Gilbert, Arizona: United Families International, 2007) 24.

Censurer les opinions, qui ne rentrent pas dans le domaine du racisme, de l'antisémitisme et de l'apologie du terrorisme est totalement arbitraire et donne un droit très particulier à l'Arcom, qui s'autorise en plus à infliger de lourdes amendes financières. Est-ce qu'ils se rendent compte que leur comportement s'apparente à une " police de la pensée " totalement antinomique avec la démocratie et la liberté d'expression ?

Si vous approuvez cette pétition, qui pourrait aussi concerner d'autres sujets et qui sera remise au président de l' Arcom et à la Ministre de la Culture, signez la et partagez la. Avant qu'il ne soit trop tard, défendons notre liberté d'expression !

Merci à vous