À notre grand regret, nous pensons que cela ne peut être le cas tant qu’il y aura dans les rues de Paris des gens qui se retrouvent sans logement et sans de quoi nourrir leur famille (alors que parfois même ils ont un emploi : celui-ci ne leur permet pas d’assurer le strict minimum vital).
Depuis le fameux appel de l’Abbé Pierre, la situation a bien changé mais des gens meurent encore de froid dans la rue en hiver et le nombre de gens qui ne peuvent partager les droits fondamentaux augmente, pourtant :
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »
« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. »
(Articles 3 et 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948).
De plus, depuis de nombreuses années, la situation internationale pousse des millions de gens hors de leurs pays, que ce soit pour des raisons économiques, politiques ou des situations de guerres.
Et maintenant commence à grandir le nombre d’exilés du fait des changements environnementaux (que ces changements soient dus à l’activité humaine ou non importe peu sur la nécessité de populations entières à prendre le chemin de l’exil).
Nous sommes consternés de voir que ces gens sont appelé « migrants » et ne sont pas reconnus comme de véritables « réfugiés » ou « exilés ».
Nous sommes consterné que l’accueil qui leur est fait en France ne soit réellement pas à la hauteur de l’humanisme affiché : « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État. » et « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. » (Article 23 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, 1948).
Et que faisons-nous de la « Fraternité » quand des gens qui viennent en aide à ces exilés sont mis sur le banc des accusés ?
Et si nous disions stop à notre manque d’humanité ? Si nous faisions en sorte que Paris redevienne la « ville lumière », la « plus belle ville du monde », parce que nous en aurions fait une ville d’humanité ?
Nous sommes persuadés que si Paris est capable de recevoir les jeux olympiques, alors Paris est capable de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour que les SDF et les réfugiés ne soient plus obligés de vivre dans la rue.
Il ne s’agit bien entendu pas de repousser les gens hors de Paris et de la Région Île-de-France, de les déplacer ailleurs comme pour se débarrasser d’objets encombrants.
Il s’agit bien de trouver des solutions réelles : de mettre en place les structures immobilières, administratives, sociales, culturelles et médicales pour prendre en charge ces populations.
Nous pensons que cela est possible : Paris est une ville riche, l’Île-de-France est une région riche, beaucoup d’associations existent dont les activités sont tournées vers les plus démunis, des entreprises locales ont elles aussi des solutions d’aide.
Il faut réunir toutes les bonnes volontés pour qu’elles agissent en commun, dans le même sens, pour donner de l’efficacité à l’ensemble des forces en action.
N’imaginez-vous pas que ce serait « un spot publicitaire géant », « un fantastique outil de promotion du pays hôte » et « rendre durablement attractif un territoire », que cela aurait « un impact très conséquent en termes de notoriété et d’image » si Paris était la première capitale au monde à donner une solution humaine au problème des SDF et des réfugiés et que ceux-ci ne soient plus obligés de vivre dans la rue?
Madame la Maire de Paris, Madame la Présidente de la Région Île-de-France, mettez-vous en ordre de bataille et proposer un véritable projet, comme cela a été fait pour défendre la candidature de Paris aux jeux olympiques.
Merci de donner une réponse humaine aux SDF et aux réfugiés, merci de faire de Paris une capitale d’humanité.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.