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Pétition

Solidarité humanitaire envers les peuples autochtones du Canada pour mettre fin à 64 ans de féminicide génocidaire. Nous réclamons une enquête onusienne et l'AANB.‏

Solidarité humanitaire envers les peuples autochtones du Canada pour mettre fin à 64 ans de féminicide génocidaire. Nous réclamons une enquête onusienne et l'AANB.‏ Pétition
18.036 signatures
Encore 1 964 signatures pour que cette pétition attire l’attention des journalistes et soit plus susceptible de passer dans la presse.
Auteur :
Auteur(s) :
Lorraine et Denis Dubé
Destinataire(s) :
l'Assemblée Générale des Nations Unies
La pétition
1980-2013 : 1.200 Amérindiennes ont été tuées ou ont disparu au Canada.

Persécution Historique.

Les Autochtones du Canada subissent une situation particulière et inhabituelle de détresse causée par des traitements différents qui ne visent que les Autochtones du Canada en tant que minorité discrète et isolée.

FIRST PEOPLES SECOND CLASS TREATMENT -Wellesley Institute.

Dans un rapport accablant d'Amnistie Internationale paru récemment, le Canada est montré du doigt pour le sort réservé aux Autochtones.

Nous réclamons une enquête onusienne. L’Organisation des Nations Unies doit investiguer sur les disparitions et assassinats des femmes autochtones, sur la discrimination et le sort lamentable réservé aux Premières Nations.

La Cour Suprême du Canada doit être tenue d'exhiber à la population son pseudo-contrat social dogmatisé judiciairement lors du Renvoi de 1981, soit « L’ORIGINAL » de l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique de 1867 (AANB) unilatéral de la Reine Victoria, qui serait un acte frauduleux, selon le Chef Wapanatak R. Rodgers Smith dans son livre Ho Canada en 1937, et comme l’établissent irréfutablement les Débats de la Chambre des Communes de 1938, Volume 1, pages 350 à 355; et Volume 3, pages 2234 à 2249, en Documents on ne peut plus officiels de l’Imprimeur de la Reine.

Mon frère et moi sommes issus de la Nation Micmac par la branche paternelle. Nous sommes en exercice de fraternité-sororale pour réclamer du régime canadien le droit à la Vérité, le droit à la Mémoire, ainsi que la reconnaissance de la Dignité Humaine dans le respect de la réciprocité à inclure dans la Charte canadienne pour l’humaniser.

La vieille mère de Clan de la photo porte son costume traditionnel avec sa coiffure typique aux femmes Micmaques, qui est semblable aux coiffures Incas. Les Micmacs écrivaient avec des caractères hiéroglyphiques semblables aux Égyptiens, ce qui nous rend fiers et tristes à la fois d'avoir perdu ce merveilleux savoir.

Nous sommes complètement coupés de nos racines ancestrales autochtones. Du côté maternel nous sommes de la Nation Algonquine qui est la Langue-Mère d'une quarantaine de Nations de l'Amérique du Nord, dispersées au Canada et aux États-Unis.

Votre soutien est fortement apprécié. Nous vous remercions de l’intérêt pour notre cause humanitaire car c’est ce genre de soutien tangible de la communauté internationale dont nous avons besoin pour mettre fin à cette persécution historique, qui nous amènera vers le Bon Voisinage, notion de Droit International Public, notion dont on n’a pas tenu compte depuis l’institution du Canada.

Les Droits Ancestraux des Premières Nations ne sont pas respectés. Les Autochtones sont des citoyens de second ordre.
Il est rapporté que les pensionnats autochtones ont assimilé environ 150,000 enfants autochtones entre 1850 et 1996, qui ont été retirés à leurs familles et envoyés dans des écoles chrétiennes dans le cadre d'une politique délibérée visant à « civiliser » les Premières Nations.

Le gouvernement canadien subventionnait ces écoles exploitées par des congrégations religieuses qui avaient le mandat d'assimiler les enfants autochtones déracinés, condamnés à oublier leur langue, leurs croyances, leur culture et leurs traditions.
Dans l’envoi, sont incluses les principales infractions commises par le Canada, en contravention avec les Traités qu’il a signés.

Silence, on assassine les Amérindiennes. Emmanuelle Walter, dans «Sœurs volées» : «Chercher des causes à leur disparition, c’était, ai-je compris au fil des mois, entrer dans un champ politique et délicat.»

Le bateau-social coule et nous entendons : les Femmes et les Enfants à l’eau, les Hommes aux canots de sauvetage! L’indifférence et le laxisme du gouvernement fédéral sont lamentables.

13 janvier 2015 : Une commission inter-américaine demande une enquête nationale. Le fédéral dit non une fois de plus. Marie Vastel Correspondante parlementaire Ottawa: « Les femmes autochtones du pays sont victimes d’un « schéma de violence et de discrimination » auquel le Canada doit s’attaquer, et ce, en étudiant les causes profondes de ces problèmes à l’échelle nationale, selon la Commission inter-américaine des droits de l’homme. L’agence continentale est la dernière à enjoindre Ottawa de tenir une enquête nationale sur les femmes autochtones assassinées ou disparues. Les groupes autochtones espéraient que ce nouvel appel convaincrait le gouvernement d’obtempérer, mais le fédéral a rapidement dit non une fois de plus. »

Le gouvernement n’est pas disposé à mettre fin à l'impunité face au racisme, à la violence et discrimination envers les Autochtones. Certaines enquêtes bâclées, nous n’en sommes pas à une autre entorse près !

Injustice-Canada se fait justice à elle-même, de perpétuer les Actes de Génocide commis depuis 64 ans, dans la pratique de la séparation des Familles Autochtones, pratique prohibée en vain au Canada, en crapuleuse contravention de la Convention pour la prévention et la répression du Crime de Génocide de 1951, qui s’interprète conjointement avec la Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité de 1970.

Pensionnats autochtones : L'objectif clairement affiché était d'éliminer la culture amérindienne. Au cours des années 1990, des milliers de survivants des pensionnats ont poursuivi Ottawa et les congrégations religieuses en charge des écoles pour les sévices qu'ils y ont subis.

En 2007, lors des audiences de la Commission vérité et réconciliation sous la présidence du juge Murray Sinclair, lui-même d'origine autochtone, les commissaires ont pu entendre des témoignages déchirants d'anciens pensionnaires arrachés à leurs familles et à leur communauté, forcés d'oublier leur langue et leurs traditions, en plus d'être punis physiquement, battus et parfois violés. Nombreux sont les irréconciliables, surtout parce qu’ils ne peuvent pas oublier leurs souffrances qu’on ne peut acheter.

Les commissaires estimaient qu'une commission n'est pas suffisante pour parvenir à la réconciliation avec les Premières Nations et que le gouvernement devrait reconnaître un statut unique aux Autochtones du pays, sans dégradation de Métis, à Quarterons, et finalement en Octavons, complètement javellisés en 3 générations. Voir le film LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ (Rabbit-Proof Fence) racontant l’histoire vécue des séparations de Familles en Australie, comme il s’est produit ici avec la Loi sur les Indiens.

139 pensionnats autochtones administrés par les Églises anglicane, catholique, presbytérienne, baptiste ou unie, dont 12 au Québec, ont fonctionné ainsi systématiquement assimilateurs tout au cours de ces années selon la Convention de règlement.

Quelques 3,000 enfants auraient disparu des pensionnats autochtones selon le site Kevin Annett 15 September 2012 Announcement – un curé sexagénaire qui exerce un recours collectif au nom d’enfants victimes d’abus physiques et sexuels subis pendant des années par les anciens élèves des pensionnats autochtones, et aux conséquences dévastatrices sur eux et sur leurs communautés.

Maintenant, on voudrait de façon scélérate leur faire oublier leurs lancinants stigmates. Ce n'est pas un hasard si les Autochtones ont le plus haut taux de suicide, ce qui n'alarme pas les autorités canadiennes.

Environ 30,000 enfants auraient subi des agressions sexuelles ou physiques de la part des religieux, des administrateurs des établissements, ou encore de certains pensionnaires plus âgés et intimidateurs, imprégnés de la même mentalité perverse reçue par ces nombreux éducateurs venus remplir la jurisprudence.

Selon un rapport du Projet des enfants disparus, au moins 3,000 enfants autochtones auraient trouvé la mort dans ces pensionnats entre les années 1850 et 1990. La malnutrition dégénérant en maladies trop souvent mal soignées a entraîné de nombreux élèves dans la mort. D’autres seraient décédés par accidents ou lors d’incendies, comme il s’est produit au Collège de Saint-Boniface au Manitoba.

Ils sont morts par milliers, souvent à des kilomètres et des kilomètres de chez eux. Et il était fréquent que leurs parents ne soient ni avisés de leur mort ni même mis au courant de l’endroit où ils étaient enterrés. C’est ce qu’a trouvé l’archéologue Alex Maass, dans le cadre d’une recherche sur les enfants morts dans les pensionnats indiens à travers le Canada.
Souvent, les enfants étaient amenés loin de leur communauté et de leurs proches; frères et sœurs étaient séparés. Et pour les garçons, aucune présence féminine, eux si dépendants de leur culture matriarcale.

La culture européenne exogène éminemment patriarcale et phallocratique, condamnait les Femmes à la malédiction biblique jetée sur Ève, malédiction doublée du syndrome de Caïn qui en tuant son frère exprimait à Ève qu’il éliminait en deux secondes ce qu’il lui fallait 9 mois à créer. C’est mal partir une égalité des sexes. Ces deux malédictions frappèrent doublement les Africaines et les Indiennes, condamnées avec leur descendance à la négritude et à la rubitude.

Les effets de cette expérience dévastatrice sur les communautés autochtones ont été reconnus par le gouvernement canadien, qui a présenté ses excuses en 2008. (En réflexion, les excuses-bidons de Harper lors des Élections de 2008 ne furent jamais suivies de réparations effectives; sans oublier que ces excuses furent prononcées par le Chef de L’Exécutif au nom du Pouvoir Législatif et du Pouvoir Judiciaire, dispensés d’excuses, en prouvant que la séparation des Pouvoirs est une passoire, puisque de sa seule voix de roi il s’exprimait au nom des 3 Pouvoirs.)

En août 2014, un juge a permis la destruction des témoignages. Pourquoi le juge n’a-t-il pas proposé de caviarder les noms des victimes, cela se voit souvent au Canada dans des documents censurés ? C’est le même modus operandi que le criminel qui efface ses empreintes du lieu de son crime, pour, la méthode appliquée par l’État, permettre le sempiternel révisionnisme des Conquérants gênés de leur acquisition douteuse, et permettre aussi l’auto-absolution d’une justice inique qui se fait justice à elle-même dans sa loi du silence, qui cautionne la léthargie législative réparatoire.

Une inscription murale aperçue dernièrement disait que « la Solidarité est la Tendresse des Peuples », cette pétition prendra le pouls de notre Humanité.

Nous sommes forts de votre appui inconditionnel qui témoigne de votre solidarité humanitaire. Merci de vous inclure dans notre fraternité sororale de frères et sœurs d’Humanité.

«Les longs souvenirs font les grands peuples. La mémoire du passé ne devient importune que lorsque la conscience du présent est honteuse»-Charles de Montalembert. Le Code Criminel et la magistrature canadienne sont illégitimes, sans aucune base démocratique réelle, et sont toujours complices de crimes contre l’Humanité envers les Premières Nations.
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1.868 commentaires
Claude - Le 31/03/2015 à 14:46:24
Solidairement, pour que la lumière soit faite.
7 0
Gildas - Le 24/12/2015 à 09:36:01
Skandall !
7 0
Denis - Le 31/03/2015 à 14:40:18
Ma sœur Lorraine et moi sommes les instigateurs de cette pétition internationale
6 0
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