Lucia a encore reçu des menaces de mort. Au téléphone. Ecrites sur le mur de sa maison. Contre elle-même et contre sa famille.
Parce qu’elle a osé organiser des manifestations pour demander à une entreprise d’extraction minière de payer pour les dommages subis par sa communauté. En effet, il y a quelques semaines, une des digues de la mine s’est effondrée, ensevelissant plusieurs villages sous des boues toxiques et laissant des milliers de personnes sans abri.
Ces dernières années, au Brésil, l’absence de politique et de législation encadrant l’activité des entreprises a entraîné une série d’abus dramatiques.
La destruction de la forêt amazonienne progresse à une vitesse vertigineuse. L’emploi des pesticides est totalement libéré. Aucune réglementation n’empêche les activités industrielles polluantes. Les agences de prévention et de contrôle de l’environnement ont été fermées ou ont vu leurs crédits drastiquement réduits. Au mépris à la fois de la forêt et des populations vivant depuis des siècles sur ces terres.
Le cadre de vie de Lucia est totalement détruit. Aujourd’hui, elle craint pour sa santé, sa vie et va devoir quitter son pays. Pour avoir dénoncé les abus de ceux qui lui ont tout pris. Pour avoir tenté d’arrêter le massacre de la nature et préserver le futur de ses enfants.
En 2021, 252 défenseur.es des droits humains et du droit à l’environnement ont été assassinés.es en Amérique Latine.
La FIDH soutient les organisations locales de la société civile et les communautés autochtones brésiliennes dans ce combat. Elle exige que les négociations sur l’adhésion du Brésil à l’OCDE ne se déroulent qu’à condition que des réformes soient engagées en faveur :
- du droit à un environnement sain, propre et durable,
- du respect des droits des populations autochtones,
- de la protection des terres et de la biodiversité,
- de la protection des défenseur.es des droits humains et du droit à l’environnement.
La FIDH agit très concrètement pour la protection et la sécurité des défenseur.es. Elle les soutient financièrement et juridiquement dans leurs actions en justice contre les multinationales et les Etats qui les privent de leurs terres et de leur droit à un environnement sain.
Rejoignez ce mouvement. Pour Lucia, et pour celles et ceux qui comme elle, veulent sauver le poumon de notre planète et tous les humains qui en dépendent, gardons espoir et montrons notre solidarité. Signez pour témoigner de votre solidarité.
« L'action climatique, c’est aussi s’engager auprès des femmes activistes, des défenseurs.es des droits humains et des organisations de la société civile »
Antonio Gutteres, Secrétaire général de l’ONU
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