Bonjour à tous,
Nous déclarons aujourd'hui 12 août 2023 - VICTOIRE
Car il y a suffisamment de monde à avoir lu, les articles, regardé la pétition, signé la pétition pour les plus courageux, pour que le combat que nous menions avec Anne soit largement remporté : l'Académie de Toulouse, n'osera plus utiliser le même type de pratiques avec un ou une autre collègue d'Anne. Si cela devait arriver, il faut absolument nous le signaler : l'association Cybhar'so est dissoute, depuis le 1er août après de multiples peripéties ( mais comme c'est réglé nous n'allons pas en parler), à cause de cette histoire mais nous avons gardé notre mail ouvert, UNIQUEMENT pour ce type de situation - cybharso@gmail.com
Nous sommes désolés pour toutes les victimes qui nous ont fait confiance et en particulier les hommes victimes car il n'y a aucune autre association qui s'est signalée pour que vous nous donnions un relai.
Anne avait raison, Twitter est un excellent média pour s'adresser aux institutions et même si nous en doutions, il s'avère que c'est vrai, car sans cela elle n'aurait jamais gagné.
Comme nous l'avons fait sur notre compte twitter : nous tenons à remercier
En premier, Sophia qui a accepté de témoigner dans différents médias pour que les victimes n'aient plus honte et osent en parler.
Magali pour son soutien indéfectible et son écoute auprès des victimes
Anne pour la préparation des séances de prévention que nous menions et son implication importante dans la lutte contre le harcèlement dans son ancien établissement
Toutes celles et tous ceux qui ont participé à ces séances de prévention et en particulier les victimes.
Jocelyne Dahan pour sa participation à une soirée de prévention à l'intention des parents organisée par son ancien établissement à Colomiers.
Delphine Meillet, avocate au barreau de Paris, spécialisée dans les questions de cybherharcèlement qui est venue 2 fois à ses frais depuis Paris pour des interventions qu' Anne organisait pour le Lycée International Victor Hugo de Colomiers.
Les anciens Proviseurs de ce lycée qui nous ont fait confiance pour organiser cela : Monsieur Devillard Didier et Madame Mouden Laure
Les autres établissements de Colomiers qui ont fait appel à nous et nous ont également fait confiance.
Si vous voulez plus de détails sur les raisons de notre dissolution allez sur le compte twitter de l'association @cybharso.
Nous tenons à tous vous remercier et Anne plus particulièrement car cela est le plus important pour elle : que plus personne ne subisse ce type de pratiques.
Pour le reste, elle fait confiance à la justice, mais n'a que très peu d'espoir que L' Education Nationale réagisse avant la justice ( et cela était aussi important pour elle) . Mais elle attendra la justice comme toute victime.
Nous vous souhaitons à tous une bonne continuation sur les réseaux sociaux pour ceux qui les utilisent et faites attention à ce que vous diffusez, prenez soin de vous.
Les ex Cybhar'so
STOP #pasdevague STOP #violences institutionnelles
Nous sommes une association de prévention et de lutte contre le cyberharcèlement et harcèlement.
Nous évoquons le cas de Anne car c'est notre ancienne Présidente et que nous avons été témoins de ce qu'il peut se passer dans l'Education Nationale pour éviter des vagues.
Son combat est courageux et nous le menons avec elle, c'est que plus aucun personnel de l'éducation nationale ne soit victime de pratiques destructrices et parfois illégales pour éviter les vagues.
Le rectorat n'ayant pas ordonné une enquête administrative dès le début, Anne ne souhaite pas que votre signature concerne le harcèlement et les diffamations publiques, car cela est désormais entre les mains de la justice. Anne fait confiance à la justice et son objectif est clairement indiqué dans le premier paragraphe.
Mais nous savons dans l'association que cela va être très long, alors qu'une intervention du Rectorat aurait évité une escalade ignoble, une deuxième plainte ( jointe à la première) à la demande de la justice et bien des souffrances inutiles pour ses collègues l'ayant soutenue et pour tout son entourage.
L'histoire de Anne est l'histoire de tant d'autres...
Pour les personnes qui ne souhaitent pas faire paraître leur nom, en particulier si vous êtes dans l'Education Nationale indiquez seulement votre statut et si possible le numéro de votre département
Nous avons fait une lettre à Madame Macron car Monsieur Le Ministre a les éléments depuis le 17 avril et il n'y a à ce jour pas de réaction concrète. #pasdevague Nous sommes des humains pas des NUMEN
Madame La Première Dame,
Nous vous savons sensible au harcèlement et apprécions beaucoup votre engagement. Nous tenons à vous alerter sur comment une affaire de harcèlement concernant notre ancienne Présidente par le Rectorat de l'Académie de Toulouse.
L’action contre le harcèlement scolaire est essentielle, nous y participons, mais des actions doivent être menées sur le harcèlement entre professionnels dans l’Education Nationale et certaines pratiques doivent cesser. Anne participait et était également à l'origine de la semaine de prévention contre le harcèlement dans son lycée et ses élèves ont été primés 2 fois au niveau académique au concours #NAH.
En Février 2020 suite à l'envoi d'un courriel honteux de la part d'un enseignant destiné à 126 personnels de son établissement en grande partie sur leur adresse académique, Anne professeure très investie a craqué parce qu'elle était victime de faits pouvant relever de harcèlement. Cette dernière a déposé plainte en février 2020 et a écrit un courrier de plusieurs pages « un appel au secours » à Monsieur Delaunay, alors Recteur de l'Académie de Toulouse.
Anne a reçu le soutien du DASEN adjoint de l'époque Monsieur Destable mais concrètement sur le terrain rien ne s'est passé. Pendant le confinement, Anne a été victime de moqueries sur une liste de diffusion comprenant beaucoup de professeurs après sa demande d'en être désinscrite car elle n'avait jamais demandé à l'être et que des propos plus que déplacés circulaient. Après le confinement, Anne a vécu un mois de juin très stressant du fait de certains de ses collègues (pièces présentes dans le dossier judiciaire)
Anne a fait une tentative de suicide fin juin 2020. 3 jours après, certains de ses collègues ont écrit dans le cahier CHSCT des propos concernant Anne, éludant ce fameux mail envoyé de la part d'un élu du personnel. Celle-ci a reçu un appel téléphonique de Monsieur Destable, quelques jours après sa tentative de suicide également, l'invitant à la rupture conventionnelle et indiquant « qu'une enquête administrative allait très probablement être lancée. »
Anne n'a pas voulu quitter son établissement au vu de son engagement associatif, il était impensable pour elle que les victimes doivent partir. Elle a donc fait sa rentrée au lycée international Victor Hugo de Colomiers dans une atmosphère délétère. Le rectorat lui a demandé de ne plus mener de grands projets comme elle le faisait sur la lutte contre les discriminations par exemple, d'éviter la salle des professeurs et de faire le « minimum syndical » ce qui est impossible quand on la connaît. Une enquête des IG a été menée mais les résultats sont cachés donc cela n'a rien changé pour Anne.
Après un long arrêt lié au classement pour infraction insuffisamment caractérisée de son affaire et à la réaction de ses collègues. Anne savait que plus de 80% des plaintes pour harcèlement sont classées sans suite puisque nous le constatons avec les victimes que nous suivons. Elle a effectué quelques mois comme « principale adjointe » dans un collège mais elle n'en avait pas le statut.
Pour sa reprise à la rentrée 2021, elle a dû passer une visite médicale qui s'est très bien déroulée et elle a eu le droit de revenir dans son établissement. Elle savait que ce serait difficile mais ce qu'elle ne savait pas c'est que tous les professeurs identifiés comme ses soutiens par d'autres professeurs seraient eux aussi victimes d'ostracisme et de pressions visant à ce qu'ils n'exercent pas certaines fonctions professionnelles. Anne allait bien, elle menait un projet avec chacune de ses classes. Elle écrivait régulièrement à Monsieur le DASEN, Monsieur S, les difficultés rencontrées par ses soutiens et ses difficultés mais celui-ci ne lui a jamais répondu.
Il a fait des réunions avec les représentants élus et a accepté que des élus d'une liste comportant un mis en cause lisent des lettres au sujet de Anne qui ne correspondaient pas à la réalité, sans jamais accorder à Anne un droit de réponse.
Anne ne cessait de demander au Rectorat de venir au lycée « pour expliquer que l'école n'était pas en dehors du droit et les alerter sur ce qu'ils risquaient si les comportements de ses collègues étaient inadaptés ». Personne n'est jamais venu. Anne constatant que la situation se dégradait pour elle, mais aussi ses soutiens ayant eu le courage de témoigner au niveau moral notamment a estimé que ce n'était pas normal que le Rectorat, Monsieur Le DASEN donc, ne réagisse pas et ignore ses mails.
Elle a alors annoncé qu'elle allait médiatiser. Elle est passée à la radio sur Europe 1 sur la libre antenne un soir, mais elle avait prévenu le Rectorat. Deux jours après, Anne avait rendez-vous chez son psychiatre, celui-ci l'attendait car le Rectorat cherchait à le joindre. Il a rappelé devant Anne, il s'agissait d'une médecin du travail du Rectorat qui voulait l'inciter à arrêter Anne. Celui-ci a refusé car Anne allait bien. Anne n'a jamais donné l'autorisation d'appeler son médecin ni donné au Rectorat le nom de celui-ci.
Anne a prévenu le Recteur Monsieur Fourar que l'attitude partisane du DASEN posait un problème à ceux qui ne soutenaient pas les mis en cause alors qu'ils n'avaient jamais vu son dossier. Elle lui a demandé de se saisir de l'affaire mais n'a pas obtenu de réponse.
Les choses se dégradent et le Rectorat persiste à ignorer Anne, celle-ci a re-médiatisé dans la Dépêche du Midi.le jeudi 3 février. Suite à cet article les élèves qui appréciaient beaucoup Anne, ont fait une pétition en ligne et des affichages pour la soutenir. Le vendredi de nombreux collègues se sont mis en droit de retrait. Anne et les collègues qui ont poursuivi leurs cours n'ont eu aucun problème car il suffisait de dire que l'affaire était en cours et qu'on ne pouvait pas en parler. Elle était effectivement en cours puisqu'une commission rogatoire et une juge avaient été nommées depuis novembre 2021 mais ses collègues ne la croyaient pas et certains disaient qu'elle était folle. Le lundi suivant, Anne a envoyé par voie hiérarchique les preuves que des affaires étaient en cours au TA où ses collègues sont nommés et qu'elle s'était portée partie civile.
Le mardi Monsieur S, Le Dasen, alors qu'il avait reçu les documents, a nié être au courant à part de l'affaire au TA et a indiqué en plénière, que les collègues n'étaient pas nommés.
Ensuite, il a demandé à ceux qui n'étaient pas en droit de retrait de sortir. Il est resté un moment avec ceux qui étaient en droit de retrait. Puis, il a fait venir Anne accompagné de 2 représentants qui la soutenaient. Celui-ci s'est montré désagréable et suffisant. Il reprochait à Anne la médiation qu'il avait eu l'idée de mener 2 ans après les faits, ce qui est aberrant vous le savez, il faut agir de suite et pas 2 ans après, une fois que les procédures sont lancées. Anne et ses soutiens ont pour la plupart refusé d'y participer. A la fin de l'entretien, Anne lui a dit que vu sa gestion de l'affaire, des collègues allaient faire n'importe quoi. Il lui a répondu « vous êtes dans la méfiance, moi dans la confiance ». Au même moment, des collègues étaient en train de diffamer Anne de façon très grave nous pouvons vous envoyer les preuves. Car les élèves choqués les ont enregistrés et un adulte de l'établissement a retranscrit pour les protéger. Pour d'autres, ce sont les parents qui les ont dénoncés. Anne était dévastée d'apprendre ce qui avait été dit à des classes entières à son sujet et a envoyé le soir même les preuves à Monsieur le DASEN. En réponse, alors que tous ses amis étaient en arrêt maladie et elle aussi, elle a été convoquée sur ordre de l'employeur chez le médecin du travail. Celui-ci n'a pas écouté Anne et lui a indiqué « que si le Rectorat ne reconnaissait pas les diffamations, Anne devait se taire et ne rien écrire ». Anne a demandé que le Rectorat rétablisse son honneur, son intégrité mais cela n'a pas été fait. Vu les propos tenus qui ont été rapportés dans toute la ville y compris sur un groupe facebook de la ville comptant 8100 personnes, Anne ne voulait plus sortir de chez elle et avait honte pour ses enfants. Ses enfants n'ont pas été épargnés car ils ont entendu ces horreurs à l'école et au collège.
Anne a alors baissé les bras et a obtenu sa mutation. Mais le Dasen est revenu au lycée le 7 juillet, jour du pot de fin d'année pour indiquer qu'Anne avait été mutée dans l'intérêt du service mais qu'elle n'était pas au courant... et a tenu des propos dégradants à son égard.
Il est encore revenu dans son ancien lycée à la rentrée 2022, alors qu'il était au courant des diffamations et que l'affaire était en cours, pour assurer à ces agents dont certains sont mis en cause désormais pour harcèlement sur personne vulnérable et /ou diffamation publique, qu'ils avaient toute la confiance de l'Institution et que le CHSCTA réuni lui aussi 2 ans après les faits, préconisait une réparation pour les collègues visés ( alors que l'affaire est en cours d'instruction).
Aucune enquête administrative n'a été menée, cela aurait évité cette escalade et des témoignages d'élèves montrent que le discours des enseignants qui ont diffamée Anne a changé après la réunion avec le DASEN.
Anne qui était passionnée par son métier a perdu le sens de celui-ci et n'a plus aucune confiance en son institution. Lors de ses 2 derniers PPCR elle a obtenu l'avis excellent du Recteur et elle était persuadée qu'au vu de son engagement et de son parcours, le Rectorat allait l'aider... Pourriez vous intervenir pour l'aider à retrouver confiance en son Institution... Car elle reçoit des dizaines de messages de soutien de ses anciens élèves et c'est injuste (et pour certaines choses illégales) ce qu'il s'est passé.
Au nom de l'Association, nous vous prions d'agréer, Madame La Première Dame, l'expression de notre considération très distinguée.
Magali CHAVANNE - Présidente de l'association Cybhar'so