HARCÈLEMENT MORAL INSTITUTIONNEL DANS L’ARMÉE. STOPPER LA PSYCHIATRISATION ABUSIVE DES PROBLEMES SOCIAUX.
Je vous parle ici de harcèlement moral institutionnel dans l’Armée.
De psychiatrisation des problèmes sociaux.
Et cela dure depuis six ans…
Mon mari n’a jamais rencontré ou conversé avec la plupart des responsables de ce harcèlement qui se terrent et qui agissent tels des « EICHMANN» dans le rapport sur la banalité du mal de Hannah ARENDT.
En bref, le capitaine FUSINA, mon mari, de par son code moral s’est interdit de sanctionner un subalterne, sanction exigée par son chef de corps, mais qui ne trouvait sa justification que dans la volonté de nuire. Car il faut rechercher la véritable raison dans la découverte, par mon mari, lors de sa prise de commandement, de graves malversations couvertes par les chefs de corps, notamment au sujet de la gestion du matériel. Le dernier connait bien ses officiers et il n’hésite pas à enfermer son capitaine dans une situation inextricable le sachant d’une moralité inébranlable qui ne lui laisse aucune alternative.
Pas d’échappatoire possible : mon mari sanctionne et il se met à dos tous ses subalternes, il ne sanctionne pas et résiste à l’ordre donné et il va se faire laminer.
Dans un article du courageux Thierry TURPIN, paru le 14 février 2020 dans le journal « LA MARSEILLAISE » j’ai alerté, sur le comportement inadmissible, contraire à l’éthique et l’utilisation systématique de la psychiatrie pour se séparer de militaires, bien souvent sains de corps et d’esprit, courageux et performants, mais devenus indésirables, car encombrants comme mon mari.
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Il s’agit d’une méthode illégale, disqualifiante et psychopathogène. Dès lors que le militaire devient encombrant comme, par exemple, la désobéissance à un ordre illégal pourtant recherchée dans le code de la défense, la judiciarisation d’un abus ou le signalement de faits de harcèlement, cette méthode vise à le « sanctionner » immédiatement sous couvert médical pour discréditer, museler, étouffer l’affaire naissante et écarter le gêneur. Mon mari a subi quatre sanctions de ce type puisque rien ne pouvait lui être reproché sur le plan professionnel.
Dans un autre article du même journaliste Thierry TURPIN, paru le 18 mars 2020 sur le site du journal « LA MARSEILLAISE », je signale l’intensification du harcèlement avec la suspension de la solde de mon mari, totalement injustifiée, qui nous met dans une situation financière encore plus dramatique. Nous ne pouvons plus subvenir à nos besoins en pleine période de confinement !
Un colonel haut placé de la direction des ressources humaines, le colonel JORET que mon mari ne connait que par ses méfaits à notre encontre, a prémédité cette suspension en sachant pertinemment qu’une période de confinement était prévue. Une décision collective nous dit-on !
Préméditation puisque la suspension est intervenue un mois et demi avant la décision de suspension de rémunération signée de sa main, qui a été communiquée à mon mari le 6 mars 2020, pour l’empêcher de se défendre alors qu’il avait fait part de toutes les justifications nécessaires.
Tout cela est bien sûr illégal puisque la suspension d’une rémunération doit obligatoirement être précédée d’une décision, d’une mise en demeure…mais l’armée ne s’embarrasse pas de légalité, ses chefs se croyant au-dessus des lois…
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L’armée française que l’on croyait guérie après l’affaire DREYFUS, il y a plus d’un siècle, retombe systématiquement dans ses travers au fil des années tant qu’elle ne subit pas une humiliation publique.
Pas d’entretien avec son supérieur hiérarchique, mais systématiquement envoyé chez le médecin militaire qui l’écarte de ses fonctions par arrêts maladie abusifs avec création de trouble ou maladie psychiatrique grave.
Pour s’être défendu, mon mari est privé de poste, de moyens financiers, de travail, de reconversion, de dignité. Il risque l’emprisonnement et développe un état de stress posttraumatique imputable à cette situation de harcèlement. Son état se dégrade inexorablement par la multitude des traumatismes, leur aggravation, leur durée et l’absence de mise en protection obligatoire de l’institution, recherchant l’autolyse du gêneur.
La méthode pratiquée est l’usure par la multiplication des actes de harcèlement, visant une dégradation progressive jusqu’à la destruction dans un rapport de force forcément déloyal.
Une Institution peut se le permettre, elle a le temps et les moyens, un homme et sa famille non, et c’est peut-être cela qui est le plus injuste. Cette confrontation voulue de l’Institution est dès le départ disproportionnée, inéquitable, irrégulière et déloyale. Mon mari n’est pas la seule victime actuelle de ce traitement lâche.
Une allégorie du combat mythique entre David et Goliath !
L’Institution militaire, par lâcheté, comme à l’époque de l’affaire DREYFUS, s’est mise en ordre de marche contre mon mari qui a , seulement, eu la malchance de rencontrer sur son chemin un supérieur, incapable d’assumer ses erreurs, mais un supérieur protégé comme tous les autres, un traître parmi les officiers, protégé comme le fut le commandant ESTERHAZY ! Mais également contre sa famille, son bien le plus cher pour le briser.
Est-ce cela le code moral de l’Institution militaire ? S’en prendre à un innocent plus faible et à sa famille pour les détruire de la pire des manières, par lâcheté…Est-ce cela que l’on appelle « la grandeur des armes de la France » !
Par la multitude des décisions partiales et défavorables, des acteurs que mon mari ne connait pas, qu’il n’a jamais vus, il est placé dans une souffrance extrême et permanente pendant plusieurs années, emprisonné chez lui, sans aucune possibilité de saufconduit que l’institution lui refuse par un silence et un dédain criminels avec des atteintes toujours plus dolosives qui sont tout autant surréalistes que kafkaïennes. C’est là précisément la stratégie d’usure appliquée aux victimes.
À mon sens, il n’existe pas pire torture que de se battre avec peu d’espoir, tous les jours, sans profiter de la vie, sans voir ses enfants, coupé des meilleurs moments de sa vie et au final, se battre contre une Institution qui a fait corps, coupable de « s’être enfermée dans un diagnostic erroné le sachant très bien, mais ne pouvant faire marche arrière », qui s’enferre, s’enlise alors qu’il s’agissait initialement d’un seul individu, un supérieur, une brebis galeuse qu’il aurait fallu sanctionner immédiatement.
Ce comportement inadapté, on le retrouve systématiquement : dans les affaires de harcèlement sexuel qui ont trouvé un traitement avec la parution et l’intervention médiatique de « la guerre invisible », mais également, dans l’affaire DREYFUS au moment de la découverte du véritable traître… surtout taire la vérité !
« Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l’on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. » E. ZOLA.
Être militaire me semble fortement lié à une vocation, à un engagement à servir, au besoin par les armes et pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême.
Mon mari, ancien combattant qui a, par le passé, mis en péril sa vie au service de la nation, mérite-t-il un tel traitement pour lui et sa famille ? Tous ces militaires, courageux par définition du fait de leur engagement, méritent-t-ils le traitement abject qui leur est infligé au nom des erreurs d’une Institution qui se veut la plus morale de toutes ?
Mon mari doit également lutter contre les tribunaux partiaux qui n’hésitent pas à écarter ses signalements pour harcèlement moral, maintenir sur la longueur les fautes de ses supérieurs qui lui sont reprochées par projection en situation d’état d’urgence pour tenter de l’envoyer en prison ou pire, dénaturer les faits d’une procédure pour donner raison à l’armée.
Crimes de lèse-justice confirmés par la « Lettre du Cabinet du Chef d’État-Major de l’armée de Terre n° 3 » de septembre 2017 qui n’est ni plus ni moins qu’une tentative d’influence qui aura pour effet de débouter mon mari de toutes ses prétentions, l’obligeant à se défendre toujours plus haut, sans moyens financiers.
Extrait de la « Lettre du Cabinet du Chef d’État-Major de l’armée de Terre n° 3 » de septembre 2017 :
« La judiciarisation croissante de notre société ne nous épargne pas et, régulièrement, des décisions disciplinaires sont contestées devant le juge administratif. Afin de les sécuriser, il me parait essentiel de tirer des enseignements des affaires récentes dans lesquelles la juridiction administrative a rendu, pour des motifs de forme et non de fond, des jugements allant à l’encontre des décisions de la chaîne de commandement. ».
« Enfin, au-delà du parquet et des juridictions classiques, je vous engage à nouer et entretenir des liens avec les juges administratifs dont vous dépendez localement et tout particulièrement ceux des cours administratives d’appel afin de les sensibiliser à la spécificité du métier militaire et à l’exigence d’exemplarité en tout temps et en tout lieu qu’impose le fait de porter les armes de la Nation. »
Ou bien, la tenue illégale de ce conseil supérieur médical, tribunal médical militaire qui remplace les fameux tribunaux de guerre, censée trancher entre le diagnostic infondé de l’unique médecin militaire et les rapports d’expertise unanimement positifs de dizaines d’experts psychiatres civils, conseil partial qui s’est réuni récemment et sciemment en catimini sans que mon mari en soit informé. On lui refuse son dossier médical afin qu’il ne puisse se défendre et il est rendu une décision inepte « d’absence de lien présumé entre le service et l’affection présentée » après avoir étudié un dossier médical falsifié indiquant pourtant un faux burnout à l’origine de l’affection présentée...
Enfin et non des moindres, ce qui est peut-être le plus insensé et insolite dans cette affaire est que mon mari est déclaré inapte à travailler de la main de ces infâmes médecins militaires, privé de sa liberté de travailler depuis quatre ans, mais mon mari s’adapte, il est écrivain public, il a créé et demeure le président élu depuis deux ans (fonction remise en jeu tous les ans) d’une association de quartier locale très dynamique.
Il œuvre de tout temps pour aider les autres pétris d’entraide et de cohésion ce qu’il faisait déjà en tant que commandant d’unité et dans toutes les fonctions qu’il a occupées au sein de l’armée, en osmose avec le rôle social de l’officier qui reste son livre de chevet ! Mon mari a toujours été altruiste et il le sera quoiqu’il puisse se passer, même démuni à l’article de la mort sociale, car il aime son prochain même si cet amour n’est pas réciproque !
Il est également très sportif et pratique le sport d’équipe le plus exigeant, violent, mais surtout le plus noble, le rugby, sport qui lui va comme un gant tant il est exigeant envers lui-même !
Et pourtant, il est sanctionné, ostracisé à la manière des Grecs. Il n’a plus le droit à sa liberté sociale comme nous n’avons plus le droit de vivre, déclaré avec des « troubles de l’adaptation » pour un officier doté pourtant d’exceptionnelles capacités d’adaptation… c’est peut-être cela le plus insolite et le plus insensé dans cette histoire.
Il a mis en place il y a trois semaines un plan d’entraide entre voisins qui fonctionne dans le cadre des voisins veilleurs pour les voisins les plus démunis (courses, médecin, médicament, cuisine, poste…) et en prévision de l’arrivée du coronavirus dans notre commune.
Avec l’accentuation des mesures de confinement, en collaboration avec la municipalité, mon mari joue un rôle important, primordial pour l’ensemble des résidents de son quartier, des centaines de familles qui auront besoin de ses compétences, de sa clairvoyance et de ses capacités de résistance pour lutter contre le coronavirus, un héros du quotidien oublié de tous.
Comble de la situation, mon mari qui a aidé et continuera d’aider des dizaines de familles flassannaises est dans l’impossibilité d’aider sa propre famille… qui ne peut plus pourvoir à son quotidien, moyens de paiement bloqués du fait de la manœuvre systématique de l’armée visant à impacter les finances du militaire encombrant.
Je rappelle que mon mari a l’interdiction de travailler et continue de se battre pour bénéficier de ce droit constitutionnel qui lui est refusé, au prix de sacrifices quotidiens énormes en temps, mais aussi en matière de santé.
Suite à l’escalade du harcèlement moral institutionnel que nous subissons depuis six ans dans l’indifférence générale et qui se standardise au sein de notre belle institution militaire, malgré la condamnation médiatique et du corps des psychiatres civils, indigné par cette instrumentalisation, nous avons besoin, ma famille et moi, de toute l’aide que vous pourrez nous offrir pour mettre définitivement fin aux attaques, nous permettre de prendre un nouveau départ et aider les frères d’armes de mon mari dans la même situation.
Parce que nos chances de réussite dépendent
· D’un bon avocat, compétent, réactif, à l’écoute et rassurant qui connait les procédures militaires et en a remporté ;
· de la médiatisation de ces situations aux conséquences désastreuses à la manière de l’affaire DREYFUS et de la guerre invisible pour les cas de harcèlement sexuel ;
· de nos capacités à nous mobiliser et créer un rapport de force via notamment la création du Collectif Associatif Phoenix (CAP), association créée par mon mari pour regrouper les victimes.
Collectif Associatif Phoenix (C.A.P.)
880 impasse le PEYRON
83 340 FLASSANS-SUR-ISSOLE
Mail : fusinacedric@hotmail.fr
Tél. : 06/34/02/63/26 ;
· de nos capacités financières, cibles favorites de l’armée pour tenter de nous bâillonner, vous pouvez également contribuer à cette cagnotte qui nous sera intégralement reversée.
Cagnotte « Solidarité famille FUSINA » : paypal.me/pools/c/8mEalYYZYe.
Le colonel PIQUART se retournerait dans sa tombe devant tant de nouvelles horreurs provoquées par l’armée. Il disait à propos de l’affaire DREYFUS : « C’était comme si un corps sain venait d’éliminer quelque chose de néfaste et de pestilentiel, et que la vie pouvait enfin reprendre. »
J’aimerai donc pour faire référence au héros de l’affaire DREYFUS, que l’Institution militaire, censée être l’allégorie de l’ordre et de la morale, se remette en question, retrouve son honneur perdu, que les centaines de victimes de cette méthode soient réparées, les fauteurs de trouble, complices directs et indirects soient sanctionnés peu importe leur grade et enfin, que les médecins militaires, soient contrôlés par un organisme indépendant sur leur pratique de la médecine sur le territoire français ; cette absence de contrôle indépendant ouvrant la voie à toutes les dérives et à l’instrumentalisation de la médecine pratiquée, sur ordre, par les médecins militaires.
En vous remerciant sincèrement pour toute la solidarité dont vous saurez faire preuve.
Un jour, l’armée nous remerciera d’avoir aidé à sauver, une nouvelle fois, son honneur.
Madame Florence FUSINA, épouse du Capitaine Cédric FUSINA.
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