Réchauffement climatique, sécheresse, pauvreté, manque d’eau, insécurité, migrations, les maux du Sahel sont connus.
Ce qui l’est moins est la capacité de nombreux Sahéliens à relever le défi de la survie et du développement. Energie solaire, agroforesterie, gestion de l’eau, partage des connaissances, engagements et valorisation du travail des femmes, solidarité, dynamisme de la jeunesse, le Sahel recèle un potentiel insoupçonné sous nos latitudes.
Le décalage entre la vision pessimiste qui domine du Sahel et la capacité réelle des Sahéliens à résoudre leurs propres problèmes constitue bien trop souvent un obstacle au développement de cette région. L’agriculture fait vivre 80% de la population rurale contre à peine 1% en France.
Malgré des conditions climatiques difficiles, le Sahel dispose pourtant des ressources nécessaires pour faire vivre ses 300 millions d’habitants. Une chose leur manque, la confiance !
En effet, qui peut mieux connaître l’environnement du Sahel, ses limites et ses capacités que ses propres habitants ?
En investissant dans l’agriculture familiale et les communautés qui sont au cœur des questions de sécurité alimentaire et de changement climatique, SOS SAHEL a montré que les solutions locales et durables constituent la réponse la plus efficace aux crises alimentaires chroniques et au nouveau coronavirus aujourd’hui.
Pierre Thiam, célèbre chef cuisinier Sénégalais connu pour avoir introduit la cuisine ouest-africaine dans les hautes sphères de la gastronomie mondiale, n’en pense pas moins.
Il voit notamment dans les graines de fonio, cultivées en Afrique de l’Ouest depuis des millénaires « une céréale très savoureuse, riche en protéines et sans gluten qui peut devenir une solution à la faim dans le monde ».
De plus, « elle est excellente pour l’environnement. Elle n’a pas besoin de beaucoup d’eau et d’intrants chimiques, elle pousse facilement et rapidement. Elle est très importante pour les périodes de soudure, quand les autres graines n’ont pas poussé parce qu’il n’y a pas eu assez de pluie ».
Pour Binta Ndiaye, Mère de famille au Sénégal « L’agriculture est ce qui nous permet de vivre une vie décente. Récolter nos propres céréales, nos fruits, nos légumes, c’est comme ça que nous pouvons nourrir nos familles ! »
Rejoignez notre mobilisation pour révéler le potentiel des Sahéliens et les aider à vivre de leurs terres.
En signant ce manifeste, vous donnez la voix aux populations sahéliennes pour développer des solutions locales et durables pour vaincre la sécheresse, la faim et la pauvreté. Vous leur faites confiance !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.