S’unir et manifester pour l’Ukraine !

Les raisons de cet appel : l’urgence absolue de tout tenter pour arrêter ce massacre planifié et organisé sciemment par M. Poutine

Nous sommes toutes et tous profondément bouleversés par l’invasion russe en Ukraine.

D’innombrables actions de soutien et de solidarité sont organisées chez nous, en France, ou à l’échelle internationale.

Mais le temps presse :

- Aujourd’hui tout indique que M. Poutine veut briser la résistance héroïque du peuple ukrainien par tous les moyens et qu’il ne s’arrêtera pas avant d’en avoir fini avec une Ukraine indépendante et souveraine.

- Tout indique aujourd’hui que l’on peut s’attendre dans les jours qui viennent à des massacres comparables à ceux qu’il a infligés avec son allié Bachar El-Assad aux villes syriennes rebelles.

- Son Ministre de la Défense – Sergueï Choïgou – a déjà été le stratège de l’intervention russe en Syrie, avec son cortège d’horreurs.

- Nous voyons déjà sous nos yeux se profiler ce qui s’est précisément passé en Syrie : pour chaque morceau de territoire ukrainien arrachée au contrôle des autorités légales du pays par l’armée russe à coup de destructions et de massacres des populations civiles, c’est une chape de plomb qui s’étend sur ce territoire ; plus d’accès à une information à part celle de l’occupant, plus d’accès pour des médias indépendants, plus de contrôle et d’assistance par les représentants des organisations internationales, par les ONG, plus aucune protection pour les populations civiles, les prisonniers de guerre, les responsables élus des communautés locales.

Alors nous toutes et tous qui aspirons à la paix comme le peuple ukrainien, nous nous devons d’amplifier notre mobilisation pacifique mais déterminée.

L’histoire nous apprend que l’opinion publique est une arme aussi létale que les bombes pour une dictature, et quelles que soient la répression et la bulle de silence qu’une dictature met en place, l’information finit par passer .

Nous nous devons d’être à la hauteur de ces manifestant(e)s russes pour la paix violemment réprimé(e)s et qui risquent jusqu’à 15 ans de prison .

Et pour cela il nous faut créer les conditions de rassemblements unitaires massifs, répétés comme cela fut le cas lors de la guerre du VietNam .

Si la résolution définitive de cette guerre est affaire de diplomates, qui auront à tenir compte des inquiétudes de chaque partie, et qui devront mettre en place des dispositifs de surveillance et de garantie pour chaque partie, avec des contrôles effectifs, constants, documentés et effectués par des parties non belligérantes sous la supervision de l’ONU et de l’OSCE,

il appartient à nous tous, aux peuples de la planète entière disposant encore de ce droit si malmené dans bien des pays, de se mobiliser de façon unitaire et massive avec leurs organisations représentatives, syndicats, partis politiques, associations,... pour faire cesser ce massacre, pour empêcher le mur de silence de se refermer et de rejoindre en cela le combat mené dans des conditions terribles de répression d’une partie grandissante de la population russe contre la guerre .

Et c’est aussi montrer une fois de plus de façon organisée et massive notre soutien total et déterminé au peuple ukrainien.

Il n’y a pas une minute à perdre ! Seuls nous sommes impuissants, ensemble nous pouvons faire bouger les lignes !

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Nous, soussignés, appelons les organisations syndicales de ce pays, les partis politiques, les associations attachés au respect du droit international, à la défense des droits humains à se coordonner au plus vite pour décider ensemble de nouvelles manifestations massives le samedi ou le soir en semaine, de façon régulière, en faveur de l’Ukraine et de sa population sur des mots d’ordre simples, et ce jusqu’à l’arrêt de l’invasion de l’armée russe et le retour à la table des négociations :

- Cessez le feu immédiat

- Retrait des troupes russes sur les lignes établies précédemment par l’accord de Minsk

- Protection des populations incluant :

* l’accès libre de la presse mondiale, des ONG aux zones concernées par le conflit

* la libre circulation dans toutes les zones concernées d’observateurs de l’ONU, et de l’OSCE

* la libre circulation des convois d’aide et de secours à la population

* le respect intégral des droits reconnus aux prisonniers de guerre

- Le retour des différentes parties à la table des négociations sous la supervision de l’ONU