Né en 2007, il y a moins de 20 ans, le smartphone est rapidement devenu notre meilleur ami. Il nous accompagne quotidiennement, où que nous aillions et quoi que nous fassions, jour et nuit. Avouons-le, nous sommes sous son influence, nous en sommes devenus dépendant. Il nous informe, nous guide, nous distrait mais avec un usage excessif, il peut rapidement devenir notre pire ennemi car il peut engendrer de nombreux problèmes de santé.
Les recettes élaborées par les acteurs du secteur sont tellement gourmandes que malgré toutes les recommandations d’usage il nous est impossible de résister.
Troubles du sommeil, baisse de la vision, diminution des activités physiques, troubles musculo-squelettiques… La liste est longue.
Imaginions-nous alors les potentiels impacts sur la santé mentale ? Des études lient l'utilisation fréquente des réseaux sociaux à l'anxiété, à la dépression voire aux troubles du comportement alimentaire.
Jamais nous n’aurions abandonné nos enfants si nous en avions eu conscience.
La jeunesse est connectée… Aujourd’hui, plus de la moitié des enfants âgés de 7 à 14 ans (55 %) possède un smartphone et le phénomène s’accélère.
Bien loin de leur servir de téléphone, les jeunes passent dorénavant en moyenne plus de 4h par jour sur cet écran dont une grande partie sur les réseaux sociaux. Et sur quoi risquent-t-ils de tomber ? Violence, pornographie, incitation à la haine, au racisme et aux violences sexuelles, stéréotypes sexistes, désinformation … nous le savons, cela nous inquiète, nous les parents, les professionnels et les pouvoirs publics.
Il n’est aujourd’hui plus possible d’ignorer que le numérique et en particulier le smartphone qui est greffé à notre main, dorénavant nous met en danger nous tous, surtout les plus jeunes utilisateurs et utilisatrices, nos propres enfants.
Certes, les parents ont un rôle clef à jouer, mais ce n’est pas seulement à eux de le faire : l’État doit également les protéger en établissant des pratiques et des lois appropriées et veiller à ce que l’information soit diffusée.
Combien d’années allons-nous laisser passer avant d’agir vraiment ? Il y a trop d’exemples d’inerties qui ont consciemment laissé se poursuivre cette mise en danger dans le passé :
Alors à quand la loi « Évin » du smartphone ? Une loi qui aura pour objectif de réduire et de mieux encadrer la consommation du numérique, d'informer sur les risques et de protéger les plus jeunes.
Dans notre plaidoyer « N’abandonnons pas nos enfants aux réseaux sociaux » nous détaillons les propositions faites au gouvernement dirigé par Mr Gabriel ATTAL pour agir en faveur des générations actuelles et futures.
En voici un extrait (toutes les propositions sont consultables dans le plaidoyer) :
Nous sommes parents, frères et sœurs, oncles et tantes, grands-parents, amies et amis de jeunes en situation de grand danger et nous voulons que cela change. Nous sommes prêts à faire rempart pour les sauver.
Si vous partagez cet avis, alors nous vous invitons à vous mobiliser avec nous en signant cette pétition et en la partageant largement autour de vous : avec 100.000 signatures elle sera mise en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, dès 500 000 signatures dans 30 départements différents, un débat public peut être organisé.
Plus de 14 millions d’enfants mineurs en France sont actuellement concernés par ce fléau. Pensons aux millions à venir.
Nous comptons sur vous !!!
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.