La « logique » est une science, au même titre que la géométrie, la biologie ou l’astronomie. Mais, à la différence des autres, elle fait partie d’un ensemble appelé « philosophie » où l’on retrouve également la morale, l’esthétique ou encore la métaphysique.
La logique est la science qui étudie la validité des raisonnements. Même s’il y a des points communs, la logique est pour l’essentiel distincte des mathématiques. De manière simplifiée, on peut dire que la logique est la discipline qui décrit les conditions de l’utilisation correcte du mot « donc ».
Si les premiers principes de logique avaient été mis au point par Euclide ou par Archimède, la logique ferait aujourd’hui partie des cours de l’enseignement secondaire. Mais ce n’est pas le cas. Avec la montée en puissance des algorithmes, il est nécessaire de corriger cette anomalie.
La science des algorithmes s’est en effet construite sur deux piliers presque symétriques, les mathématiques d’une part et la logique d’autre part. Mais si les référentiels et les programmes scolaires ambitionnent d’apprendre aux élèves à être logique, ils n’incluent aucune formation à la logique en tant que telle. Cette lacune est plus dommageable aujourd’hui pour deux raisons principales.
Dans l’enseignement secondaire supérieur, les élèves apprennent la géographie, le néerlandais, l’algèbre ou encore des pratiques professionnelles. L’irruption de ChatGPT ne nous laisse pas le choix. Une des priorités de l’école devrait être aujourd’hui de leur apprendre à penser dans un monde numérique. Il faut leur donner une introduction aux règles de la logique et de l’argumentation de telle sorte qu’à la sortie de l’enseignement secondaire supérieur, la logique fasse partie des acquis d’apprentissage incontournables pour tous les élèves quel que soit leur avenir professionnel.
Créer un cours spécifique est difficile tant les programmes scolaires sont déjà chargés en Fédération Wallonie Bruxelles. Par contre, dans le cadre du Pacte pour un Enseignement d’Excellence, la révision des référentiels et des programmes de l’après tronc commun (de la 4ème année à la 6ème secondaire) ainsi que les différents chantiers liés à la formation initiale et continue des enseignants représentent une belle opportunité pour introduire la logique en transversalité dans les référentiels et programmes des cours concernés par cette science.
Le Président : Gilles SAMYN
Les Administrateurs : Chris VICEROY, Etienne DENOEL, John-Alexander BOGAERTS, Laura BELTRAME, Luc DE BRABANDERE, Nadine SCOYEZ, Natacha DUROISIN, Philippe BOSSARD, Pierre RION, Stefaan VAES.
Le Directeur : Thierry DEVILLEZ
Contact : Julien Ide (julien.ide@kaleidi.be)
(*) Anciennement « Maison des Maths ». L’ASBL a été rebaptisée « Kaleidi » à partir des mots grecs « Kalos » (beau) et « Eidos » (forme). L’ASBL a pour projet de partager « La passion des maths et du numérique ». Le nom « Kaleidi » convient bien puisqu’on parle aussi bien de formes géométriques que de logique formelle.
KALEIDI
KALEIDI a pour but (i) la promotion des mathématiques et de la science numérique au sens large (ii) l’enseignement des mathématiques via une initiation aux concepts mathématiques et du numérique (iii) la promotion de l’image des mathématiques et du numérique dans la population en complément et en soutien à l’enseignement des mathématiques en Communauté française et (iv) la promotion des « STEM » dans les domaines de l’enseignement et de la formation professionnelle.
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KALEIDI poursuit la réalisation de son but par tous moyens et notamment par (i) la diffusion d’informations, (ii) la réalisation d’animations et de formations, (iii) l’accompagnement, (iv) la diffusion et commercialisation d’outils pédagogiques et (iv) la coordination et mise en commun d’acteurs.