Bonjour,
Je suis le grand-père maternel d'une adorable petite-fille de 16 mois.
Après un mois de grossesse, ma fille était déjà été victime de violences de la part de son conjoint. Ces violences ont pu être constatées par la Médecine légale (6 jours d’Incapacité Temporaire de Travail). Une première plainte a été déposée en janvier 2020, une autre plainte en juillet 2021. Mais la justice n'avance pas... Aucune nouvelle de la suite donnée à ces 2 plaintes à ce jour…
En ce qui concerne ma petite-fille : Le père de l’enfant, sans domicile fixe et ne pouvant pas s’occuper de l’enfant, a préféré demander aux services sociaux de faire placer l’enfant... Or, ma fille est une maman bienveillante et en capacité de s’occuper de l’enfant.
Hélas, la machine infernale des services sociaux ayant été lancée, le bébé a été brusquement enlevé au domicile par le Service d'Investigation Educative (SIE) (chargé par le juge des enfants d’une enquête judiciaire ?).
Cet arrachement est d’une violence inouïe pour un enfant, alors même qu’il n’était pas en danger (puisque le père avait quitté le domicile ?). Hélas, le juge des enfants a suivi les préconisations des services sociaux… Sans tenir compte du solide dossier de la maman…
Ainsi, depuis juillet 2021, la petite fille est placée à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) en famille d'accueil, à 130 km du domicile de sa maman, qui n’a le droit de voir sa fille que (2h en visites médiatisées).
Le 30 novembre 2021, alors même qu’aucune enquête n’a encore abouti pour que la maman puisse enfin être reconnue victime de violences conjugales, le juge des enfants a décidé de prolonger le placement à l’ASE de ma petite-fille pour une année supplémentaire, au seul motif que la maman est jugée "fragile"... Sans tenir compte de l’environnement familial aidant dont bénéficie la maman pour la soutenir au quotidien…
Je m’interroge sur l’objectif de la campagne actuelle de communication des départements pour inciter les femmes victimes de violences à appeler le 3919… (Serait-ce une campagne de recrutement d’enfants mineurs pour augmenter les subventions perçues par les services sociaux et départements ?)
D’autre part, ce drame du placement dit ‘abusif’ d’enfants mineurs à l’ASE concernerait aujourd’hui environ 68 000 enfants, traumatisés voire même détruits par une mesure judiciaire inadaptée à leur situation familiale.
Cette pétition est destinée à alerter sur le fait que les femmes victimes de violences conjugales, qui osent déposer une plainte pour dénoncer leur situation familiale, sont ensuite "désenfantées" par le placement abusif de leur enfant mineur à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), au lieu d’être reconnues comme victimes et d’être aidées et soutenues.
Ce que je demande :
Que la justice aille plus vite dans les enquêtes suite à une plainte déposée pour violences conjugales.
Que le Parlement puisse débattre sur ce sujet très grave des placements abusifs d’enfants mineurs à l’ASE en France.
Que les départements fassent des audits sur leurs services de protection de l’enfance.
Que la Cour des Comptes s'assure du bon emploi de l'argent public versé à ces institutions et associations.
Qu’il soit tenu compte par les juges des enfants de l’environnement familial en capacité d’entourer et d’aider les parents d’un enfant (acceptation du Tiers digne de confiance, ...).
Merci pour votre soutien à l’alerte sur le drame du placement dit ‘abusif’ d’enfants mineurs à l’ASE en France.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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