AVS AESH en péril et de plus en plus précaire

Nous sommes un groupe d'AVS et d'AESH du gard, nous essayons de nous battre pour notre dignité et notre précarité au travail. Nous avons toutes des contrats très différents les unes aux autres, nous ne sommes pas payées toutes sur la même base.

Depuis le 1er Mai 2018, apparemment une loi est passée pour nous enfoncer encore plus dans la précarité. Pour un contrat à la base payé pour 18h hebdomadaire (608 euros/mois), on nous demande de faire 22H15 donc 4h15 en plus non rémunérées.

Nous sommes obligées de signer la charte de ses heures "fantômes" que personne du ministère, ni des syndicats ne peuvent nous expliquer sinon c'est la porte. Nous subissons des pressions de la part de la DESDEN qui est fermée à toute discussion sur l'aménagement de ses heures et ne prennent pas en compte notre vie personnelle, et celle de l'enfant que l'on suit.

Nous sommes confrontées à une certaine réalité des lois à deux vitesses, certaines ont été obligées de réaliser ses heures en plus quand il y en a d'autres que les chefs d'établissements leur disent de ne pas les faire.
Nous trouvons abject que la politique ne soit pas la même pour tout le monde.
Nous demandons un éclaircissement sur ce calcul d'heure qui nous déconcerte.

Cette situation ne peut plus durer car cela créée des tensions au sein des équipes et pèse négativement sur notre travail. Lorsque un employé est contraint de signer sans explication au préalable et sans réflexion de sa part cela entraîne un mal être dysfonctionnel.
Comme nous travaillons avec des enfants handicapés, nous devons être disponible, attentif, et bienveillant à leur environnement scolaire.

Si nous, déjà, nous sommes en situation de détresse, nous ne pouvons malheureusement pas aider notre élève. Nous aimons beaucoup ce métier, il nous apporte énormément de satisfaction et de richesse en humanité, cela reste pour nous de la générosité et de l'entraide par conviction.
Je ferais part de cette note à Madame Macron ou à son chef de cabinet pour qu'elle voit les dysfonctionnements au niveau des académies, aider et prôner pour le handicap c'est génial mais il faut faire pour tout le monde pareil.

Nous savons que nous ne vivons pas dans le monde des bisounours mais nous voulons un peu de considération et l'aide du ministère pour éclaircir notre situation.
Merci de m'avoir lu et nous espérons que ce texte ne sera pas vain, et nous aurons l'aide attendue.