Depuis 6 ans plusieurs associations et collectifs de parents d’élèves se mobilisent à chaque commission cantine pour sensibiliser la Mairie à l’adoption de nouvelles pratiques en restauration collective pour aller vers une alimentation plus RESPONSABLE et DURABLE, mais aussi pour que nos enfants se régalent en mangeant des produits sains, moins transformés et savoureux.
Malgré l’effort notable et apprécié réalisé par la Mairie pour aller dans le sens de la loi EGALIM en augmentant la part des produits bio et locaux servis sur la commune, trois mesures ne trouvent pas d’écho favorable, à notre grand regret :
1) Encourager la DIVERSIFICATION des protéines en proposant une alternative VÉGÉTARIENNE à la viande tous les jours en plus de la journée végétarienne hebdomadaire.
2) STOPPER complètement l’utilisation des contenants en PLASTIQUE pour transporter et réchauffer les aliments afin de limiter les dégâts causés par les perturbateurs endocriniens.
La mairie de Neuilly Plaisance a lancé un appel d'offre pour choisir un prestataire en charge de la restauration collective pour les quatre prochaines années. Nous devons NOUS MOBILISER pour informer la Mairie et ses élus de l'opinion public, et des priorités des familles nocéennes.
Si comme nous, VOUS, parents d’enfants en crèches ou scolarisés à Neuilly Plaisance saisissez l’IMPORTANCE et l’URGENCE de changer les pratiques actuelles pour la SANTÉ de vos ENFANTS et la préservation de la PLANÈTE, donnez-nous votre soutien en signant cette pétition.
En tant que pouvoirs publics, il appartient à la Mairie et à ses élus d’appliquer un principe de précaution et ainsi d’étudier sans attendre des solutions alternatives pour la préparation et le service des repas. En tant que parents et citoyens il nous appartient de faire connaitre notre opinion sur ce sujet. Sachant que l’augmentation des coûts liés à ces changements pourraient être supportés par la mise en place du quotient familial comme le font la majorité des communes voisines.
*** Pour aller plus loin ***
Nous ne pouvons plus attendre la mise en œuvre de la loi Agriculture et Alimentation à l’horizon 2025 (3) concernant le remplacement du plastique. L’utilisation de bacs inox doit être étudiée sérieusement malgré les
contraintes budgétaires et d’organisation qu’ils représentent. De nombreuses communes en France et voisines dans le 93 ont fait ce choix et peuvent nous faire bénéficier de leurs retours d’expérience. Il nous faut également aller plus loin en termes de gestion de nos déchets et de la qualité de l’alimentation (4).
(1) ADEME : Gaspillage alimentaire en restauration collective
(2) ECOCERT: https://www.ecocert.com/fr-FR/certification/referentiel-en-cuisine
(3) Objectifs de la loi EGALIM
(4) Loi Climat et Résilience : Se Nourrir
La diversification des protéines répond à des enjeux de santé publique. L’Agence nationale sécurité sanitaire alimentaire nationale (Anses) et le Haut Conseil de la santé publique ont actualisé leurs recommandations nutritionnelles et préconisent de renforcer la consommation de légumineuses, fruits et légumes, tout en réduisant la part de produits animaux. L’ANSES et GREENPEACE constatent qu’entre 2 et 6 fois trop de protéines sont servies dans les cantines scolaires. Or cette surconsommation de protéines animales a de graves conséquences sur l’environnement et les animaux mais aussi sur la santé de nos enfants.
ANSES : Suivi de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire en France
ANSES : Dossier sur les protéines
Enquête Greenpeace
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), le Réseau Environnement Santé, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) : tous nous alertent sur les dangers de santé publique, sur les risques relatifs aux perturbateurs endocriniens liés à l’utilisation du plastique en contact avec les aliments.
A ce propos la région Ile-de-France a adhéré le 22 novembre dernier à la charte Villes et Territoires « sans perturbateurs endocriniens ». Elle demande aux collectivités bénéficiaires d’aides régionales liées notamment à la petite enfance de respecter 5 engagements de principe, en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens.
Cantine sans plastique : pas de perturbateurs dans l’assiette de nos enfants
Rapport d’information de l’Assemblée Nationale
Le mag de Seine Saint Denis : limitons les perturbateurs endocriniens
Dossier INSERM
Actualités Ile de France
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