Nous sommes clairement opposés à la mise en place d'un mémoire de fin d’études en groupe.
Il s'inscrit dans une réforme politique et budgétaire qui vise à réduire les coûts et le nombre de copies... sous couvert d'un travail plus approfondi en groupe qui permettrait je cite : "d'aller plus loin".
Or, la réalité est toute autre. Asphyxiés par les travaux de groupes permanents et sans réel intérêt individuel ni implication, nous considérons ce travail comme une perte totale de sens pour un mémoire. Il ne nous permettra plus de nous distinguer en tant qu'individu et d'élaborer une recherche basée sur nos vécus...
Pour rappel :
Le mémoire est un travail individuel effectué sous la responsabilité d'un directeur et qui débouche sur un rapport écrit évalué lors d'une défense orale publique. La défense a lieu en présence du directeur et d'un expert, éventuellement d'un rapporteur. Ce travail doit permettre d'approfondir un domaine pour lequel on a un intérêt particulier. C'est souvent l'occasion d'entrer en contact avec le monde professionnel dans lequel est généralement choisi l'expert. Que le sujet soit abordé sur un plan purement théorique, selon une perspective expérimentale ou dans une perspective d'application pratique, c'est l'occasion de mener une réflexion personnelle dans un cadre méthodologique défini et après avoir consulté les principaux travaux publiés sur le thème choisi. Le travail de mémoire peut également être en lien avec un lieu de stage.
La délimitation du sujet fait généralement partie de l'exercice. En premier lieu, l'étudiant propose donc une thématique à l'enseignant. [...]
Signalons qu'un tel document, lors d'un entretien d'embauche, témoignera de vos intérêts et de vos compétences."
Il y a donc pour nous une perte totale de sens dans ses nouvelles réformes, qui font de nous des individus sans avis.
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