Pétition
21
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Auteur :
Auteur(s) :
Alain Guichard - Paris
Destinataire(s) :
Monsieur Le Président de la République
Monsieur le Président,
Aurez-vous la compassion de transmettre à mon fils Emmanuel mes derniers mots d'amour? Et de lui expliquer, avec tact, pourquoi notre patrie lui a détruit son avenir et son père? De lui remettre aussi mes 14 lettres censurées et supprimées par l'ASE?
Je vous avais déjà alerté, mais après 42 jours de grève de la faim et tant de fausses promesses, je n'ai plus de forces. Plus la force de m'insurger contre l'enfermement et l'abêtissement de ce garçon de 12 ans, gentil, sociable, intelligent, précoce, bon élève et non violent.
Un adolescent privé depuis 6 mois d'affection, de contacts, de copains, de sport, de musées, de téléphone, d'ordinateur, d'Internet, etc., par des "travailleurs socio-éducatifs" chargés de sa "protection", qui veulent le "reconstruire" et aussi le rétrograder en ZEP.
Et je ne sais toujours pas de quoi ils doivent le protéger. Et mon fils ne comprend pas non plus cette violence qu'on lui fait subir.
Je n'en peux plus de cette souffrance qu'il me décrit quand on nous laisse si rarement communiquer, et de mon incapacité à lui venir en aide, de mon impuissance devant cette indifférence du système.
Cette désinvolture de magistrats, murés dans leurs certitudes, leurs habitudes, leur surcharge de travail, inaccessibles dans leur donjon entouré de cette muraille d'une administration qui vit en autarcie. Tous ces gens, payés par nos impôts, qui se renvoient les problèmes, et qui dans notre démocratie n'admettent pas d'être questionnés ou critiqués.
Et pourtant je suis fier de ma relation d'amour, de respect et de confiance avec mon fils, prétendue "fusionnelle" par L'ASE ("Aide" sociale à l'enfance).
Et je suis reconnaissant à tous ceux qui ont fait leur possible pour s'élever contre cette situation, y compris dans l'administration. Leur présence et leurs témoignages nous ont fait chaud au cœur.
Monsieur le Président, j'ai honte de ma France, mais je meurs volontiers pour qu'on laisse vivre mon fils. Alors laissez-le vivre s'il vous plait.
Respectueusement.
Alain Guichard, papa d'Emmanuel et Citoyen français.