Pétition
77
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Auteur :
Auteur(s) :
LeParentUntel@EducationPourTous.ca
Destinataire(s) :
Madame Michelle Courchesne, Ministre de l'Éducation du Québec
* Cette pétition sera déposée à l’Assemblée nationale.
"Québec doit investir dès l’enfance pour réduire le décrochage parmi les plus élevés du Canada et de l’OCDE."
Madame la Ministre,
Nous souhaitons vous appuyer dans vos efforts pour convaincre vos collègues du Cabinet de faire de la lutte au décrochage une priorité budgétaire.
Au Québec, c’est plus de 28 000 jeunes qui ne terminent pas leurs études secondaires chaque année, alors que les recherches démontrent que les diplômés du secondaire, du cégep et de l'université ont bien plus de chances de se trouver un emploi. L'égalité des chances, c'est à l'école que ça commence !
Dans une société du savoir où les communautés dépendent d’une main-d’oeuvre qualifiée, le Québec présente l’un des taux de décrochage les plus élevés du Canada et de l’OCDE, soit 1/3 au secondaire et 2/3 au cégep. Plusieurs gouvernements, tels l’Ontario, la Colombie-Britannique, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Australie se sont dotés de législations et de politiques favorisant des investissements significatifs en appui aux enfants ayant des troubles d’apprentissage.
Les sous-signé(e)s de la présente pétition souhaitent que le gouvernement du Québec crée un fonds spécial de lutte au décrochage comprenant 240 millions $ en argent neuf, comme le suggère le rapport Ménard, afin de s’attaquer aux troubles d’apprentissage dès l’enfance et ce pour toutes les commissions scolaires de la province. Les écoles du Québec devraient recevoir des ressources supplémentaires afin d’identifier de façon systématique les élèves en difficulté dès l’enfance et leur offrir un appui solide par le biais d’un accès aux orthophonistes, orthopédagogues et psychologues, d’enseignants avec des classes de taille raisonnable et l’accès à des outils, ordinateurs et logiciels adaptés.
En septembre 2009, le Ministère de l’éducation du Québec rendait public le plan d’action Tous ensemble pour la réussite scolaire, établissant des objectifs clairs mais peu de nouveaux investissements. L’objectif d’atteindre un taux de diplomation de 80% d’ici 2020, est somme toute modeste en visant 11 ans pour effectuer le changement souhaité et financé à l’intérieur de budgets existants, c’est à dire de possibles coupures en d’autres domaines. L’Ontario a atteint un objectif similaire en moins de 4 ans en investissant l’équivalent de 750 $ par année-enfant, en éducation spécialisée, alors que Québec y consacre 2 fois moins en combinant les enveloppes EHDAA et encadrement scolaire.
Pourtant, l’évaluation ministérielle de 2008 relève le manque de financement. Les commissions scolaires se plaignent d’un déficit colossal en éducation spécialisé, tandis que les directions d’écoles, les enseignants et les comités de parents - qui sont les plus près des élèves - déplorent eux aussi le manque de ressources pour aider les enfants en difficulté d’apprentissage. Actuellement, la mise en place des accommodations adaptées au besoin de l'élève qui a un trouble d'apprentissage est anarchique, selon l’Association québécoise des troubles d’apprentissage.
Entre 9 % et 12 % de la population serait atteinte de dyslexie selon l’OMS et près de 17% des éleves auraient un trouble d’apprentissage.
Les ressources actuelles ne semblent pas permettre une mise en oeuvre qui répondent aux objectifs de la Loi sur l’instruction publique du Québec. En effet, les enseignants déplorent ne pouvoir contribuer pleinement au développement de tous les élèves (art. 22 de l