Les élèves du CNED ou les négligés de l'Éducation nationale

Vous pensez sûrement que le CNED, c'est facile. Que ce ne sont que des élèves paresseux, allongés sur leur lit, à ne rien faire. Ce genre de préjugé, malheureusement, est largement répandu.
Mais savez-vous qui sont ces élèves ?Des sportifs de haut niveau. Des jeunes engagés. Des personnes en situation de handicap. Des élèves qui, pour des raisons de santé ou de vie, ne peuvent pas fréquenter un établissement en présentiel.
Alors, est-ce que ces élèves méritent d’être la dernière roue du carrosse ?Doivent-ils accepter sans rien dire d’être les oubliés et les maltraités de l’Éducation nationale ?
Aujourd’hui, ces élèves ne se taisent plus.
Attention, asseyez-vous sur une chaise vous risquez d'être surpris de la réalité qui se cache derrière le CNED.
Un des problèmes les plus récurrents est lié à la correction des devoirs. Les correcteurs sont souvent trop sévères, incohérents ou manquent de clarté dans leurs évaluations. Les élèves regrettent l'absence de barèmes précis et de corrigés types, ce qui les empêche de comprendre leurs erreurs et de progresser. Les remarques sont parfois vagues ou absentes, et les professeurs ne prennent pas toujours le temps de détailler les points négatifs. Cela nourrit le sentiment que la correction est "au service des correcteurs" plutôt qu'au service des élèves.
Les professeurs sont décrits comme "rois", protégés par le système malgré leurs erreurs ou leur manque d’implication. Voici le copier-coller envoyer à chaque élève dès qu'il se plaint peu importe la raison : « Les correcteurs du CNED, enseignants de l'éducation nationale sont souverains dans leurs évaluations et hormis dans le cas d'une erreur manifeste matériel la correction réalisée ne saurait être remise en cause. » la question que je vous pose aujourd'hui c'est est-ce que dans un établissement scolaire normal on oserait répondre ça à un élève qui serait corrigé différemment qu'un camarade de sa classe. De plus les élèves dénoncent une absence totale de dialogue : les échanges par mail sont limités et ne permettent pas de poser des questions supplémentaires. Il est impossible de contacter directement le correcteur d’une copie pour obtenir des explications claires sur une mauvaise note ou une remarque. Cette inaccessibilité des professeurs renforce le sentiment d’injustice, d’autant plus que certains se montrent irrespectueux ou expéditifs dans leurs retours.
Les cours fournis sont jugés trop longs, parfois imprécis, et contenant des fautes, ce qui complique leur apprentissage. Leur contenu est souvent décrit comme inadapté : soit il dépasse largement le niveau attendu, soit il s’éloigne des attentes des évaluations. Certains cours sont "hors sujet", avec des séquences très denses pour des contrôles qui n’ont pas de lien direct avec le programme. Les élèves reprochent également un manque d’interactivité et d’accompagnement dans ces cours, ce qui les rend encore plus difficiles à assimiler.
La gestion des devoirs, des plannings, et des interactions avec les enseignants est également source de frustration. Les délais pour les corrections sont parfois jugés trop longs, et la plateforme elle-même présente des failles techniques, comme des liens non fonctionnels. Les élèves soulignent aussi un manque de communication concernant des sujets essentiels, tels que les aménagements pour les élèves en difficulté, les informations sur le Grand Oral ou encore Parcoursup. Cette désorganisation accentue leur sentiment d’être livrés à eux-mêmes.
Le rythme de travail imposé par le CNED est jugé inadapté, notamment pour les élèves ayant des contraintes particulières (santé, sport de haut niveau, etc.). Les séquences sont longues et complexes, et la charge de travail dépasse souvent ce qui est attendu en cours présentiel. Malgré les discours rassurants comme "avancez à votre rythme", le volume de travail et les délais à respecter génèrent une grande pression psychologique. Cette pression est exacerbée par un manque d’encadrement et de soutien, tant sur le plan académique que moral.
Enfin, le CNED est perçu comme un espace déshumanisé. Les élèves regrettent l’absence de lien social avec d’autres étudiants de leur filière, ce qui les isole davantage. Ils critiquent également le manque d’écoute de la part de l’institution, qui semble peu sensible à leurs réalités (handicap, phobie scolaire, etc.). Ce décalage entre les discours officiels sur l’accompagnement des élèves et leur expérience réelle renforce leur frustration.
Pour être simple nous voulons que le système change. Dès maintenant nous devons avoir le droit de contester nos évaluations et arrêter d'avoir tous le même copier-coller. Nous avons le droit à un enseignement de qualité avec des cours adaptés au programme actuel sans faute d'orthographe et qui sont bien construits. 
En simple nous voulons dès maintenant :
• Mise en place de barèmes précis et accessibles.• Corrigés types pour comprendre les attentes et les erreurs.• Des remarques constructives et détaillées pour permettre aux élèves de progresser.• Possibilité de contacter directement les correcteurs pour des explications.• Des échanges ouverts et respectueux par mail ou via une plateforme.• Suppression de la réponse automatique qui protège systématiquement les correcteurs.• Mise à jour des contenus.• Suppression des fautes dans les cours.• Ajout d’éléments interactifs et d’un accompagnement pédagogique dans les cours.• Des délais de correction plus courts.• Réparation des failles techniques, notamment les liens non fonctionnels.• Communication claire sur des sujets essentiels comme les aménagements, Parcoursup ou le Grand Oral.• Amélioration de la gestion des plannings et des devoirs à rendre.• Cohérence entre le volume de travail annoncé et le temps réellement nécessaire.• Encadrement renforcé pour aider les élèves à comprendre et réussir leurs devoirs.
Agissez maintenant
Si vous pensez que chaque élève mérite une éducation de qualité, signez et partagez cette pétition.
Parce que les élèves du CNED ne se tairont plus.