Par temps de crise sanitaire mondiale génératrice de bien d'incertitudes et d'inquiétudes quant à l'avenir de tous, nous pensions que les décisions de fermeture comptables seraient suspendues pour laisser aux écoles la possibilité de pouvoir appliquer convenablement les règles sanitaires imposées.
Mais la DSDEN de la Loire en a décidé autrement. Le ministère de l’Éducation nationale en a décidé autrement. Nous voilà, comme d’autres communes, face à la fermeture d’une classe.
Quelle consternation !
Nos enfants, subissant avec tant d'abnégation et de rigueur les différents protocoles sanitaires imposés, se sont vus enlevés toutes activités normales : partager avec leurs camarades, découvrir le monde avec des sorties scolaires, pratiquer convenablement une activité physique…
Mais, en plus de tous ces efforts, nous allons leur demander encore une fois de subir des aléas comptables.
Nous allons devoir leur expliquer que l’Éducation nationale ne pouvant, ne voulant proposer suffisamment d'enseignants face à toutes les classes de France, en ferme quelques-unes pour en ouvrir d'autres. Que leur santé, leur bien-être, leur éducation n'est qu'une affaire de chiffres.
Nous allons donc leur demander d'être plus nombreux par classe, de prendre davantage de risques, d'être plus vigilants encore.
Nous allons demander à l’ensemble des équipes enseignantes et municipales, ayant en charge les temps scolaires et périscolaires, de gérer et faire appliquer les règles de ces protocoles de plus en plus contraignants de façon moins confortable et moins sereine. Les meilleures conditions ne seront donc pas réunies. Gage à ces équipes, encore une fois, de s'adapter et de faire au mieux.
Nous sommes des parents et citoyens en colère !
Nous, parents, demandons à ce que nos enfants ne soient pas davantage empêchés d'être, ni d'apprendre convenablement.
Nous, parents, demandons à ce que, enfin, le ministère de l’Éducation nationale prenne acte de ce que nous, enfants et parents, avons subi depuis plus d'un an.
Nous, parents, en appelons au bon sens républicain de l’Éducation nationale, qui devrait garantir à tous les enfants, le droit à une éducation convenable dans les meilleures conditions qui soient.
Parce que personne ne peut dire ce qu'il va advenir d'ici une semaine, un mois, un an.
Parce que les effectifs réduits sont la solution et non le problème.
Parce qu’il est temps que nos dirigeants se préoccupent de l'avenir de ses jeunes, nos enfants !
Nous demandons instamment la suspension par un moratoire de ces décisions comptables de fermetures de classe, loin de satisfaire les engagements de la République concernant nos enfants : leur garantir un lieu d'instruction et de vie propice à leur bien-être.
Il en va de l'intérêt commun.
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