Pétition
640
signatures
Avec 360 signatures de plus, cette pétition sera plus facilement recommandée à des signataires engagés.
Auteur :
Auteur(s) :
sandra karu
Destinataire(s) :
Aux psychiatres, juge des enfants et aide sociale à l'enfance.
A tous ceux qui me lisent en ce moment avec l'empathie nécessaire pour signer et diffuser cette pétition, voici mon histoire :
Ma fille Amélia, "placée" sous un grave malentendu d’interprétation administratif depuis 2002, subit depuis le mois de juillet un internement et un traitement psychiatrique abusif de la part de l’hôpital où elle est prise en charge, en accord avec les services sociaux qui ont suspendu injustement mon autorité parentale pour une durée indéterminée. Je fais signer cette pétition en faveur de la libération de ma fille… La libérer de sa camisole chimique ainsi que de son isolement, et lui permettre de revenir entourée de l’amour des siens.
Je souligne le fait essentiel que je n’ai jamais voulu abandonner ma fille aux services sociaux, et qu’il s’agit d’une erreur administrative ou placement abusif, en résumé : mère célibataire, un père irlandais absent, j’élève Amélia née en décembre 1995 dans l’harmonie familiale maternelle et dans la maison de famille, chez ma grand-mère, à laquelle je suis très attachée. Le deuil de ma grand-mère en 1998 bouleverse mon existence, la maison familiale est vendue, je dois partager un appartement en co-location avec mon frère, la situation matérielle de par mon statut d’auteur en poésie et ce deuil qui me frappe me rendent la garde de ma fille très difficile à cette période. C’est alors que ma mère prend sa retraite de bibliothécaire et part vivre dans le midi de la France, elle propose de garder sa petite-fille, le temps que ma vie se stabilise. Ayant moi-même été élevée en partie par ma grand-mère, ce qui me fut un épanouissement et un enrichissement de valeurs, je confie Amélia à la garde de sa grand-mère dans le Vaucluse, je réside à Paris où j’écris et publie divers recueils de poésie, sans toutefois vivre de ma plume. Les années passent, avec des allers-retours fréquents pour voir Amélia… Puis ma mère a quelques problèmes de santé, et ne peut faire face seule provisoirement pour garder sa petite-fille. Une psychologue de l’école maternelle l’oriente alors vers une assistante sociale et lui demande de solliciter une aide de garde temporaire. En contrepartie, les services sociaux, nous demandent, à moi et à ma mère, de signer devant un juge pour enfants un document leur confiant temporairement Amélia, en me garantissant que je gardais mon autorité parentale et pouvais récupérer la garde ma fille à tout moment… Et l’erreur fatale de la famille, je m’en sentirai coupable toute ma vie, fut de signer ce papier naïvement, en toute méconnaissance et ignorance des conséquences de cet acte, car on s’engage dans un engrenage infernal de placement qui ne devait être que temporaire et qui va nous séparer d’une manière définitive d’Amélia. Les malheurs d’Amélia commencent, et la souffrance d’une famille déchirée.
La situation ayant beaucoup empiré depuis, voici les faits nouveaux contre lesquels, je l’espère, cette pétition m’aidera a me battre :
Après avoir déménagé dans le sud de la France pour vivre dans la même ville que ma fille et acheté un appartement 2 pièces qui me permettrait de la recevoir, j’espérais que les services sociaux nous autoriseraient à vivre de nouveau ensemble après tant d’années de placement douloureux pour Amélia. Malheureusement depuis, tout n’est que désillusion. J’essaie sans relâche de faire changer l’état des choses, en vain. Pour le moment ma fille Amélia âgée de 14ans vit en hôpital psychiatrique et ne va pas à l’école. Les services sociaux