Cette pratique, qui séparait les enfants de leur famille, a été décrite comme un génocide culturel ou le fait de « tuer l'indien dans l'enfant » les églises chrétiennes ainsi que des autorités de l'Etat, des magistrats, des médecins et de la police mis en place une politique de génocide contre la population indigène.
Imaginez que vous soyez chez vous avec vos deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille de 8 ans. On frappe à la porte. Vous allez ouvrir. Un représentant de l’Etat et un officier de la police montée apparaissent dans l’encadrement de la porte. Les deux hommes vous ordonnent de leur livrer vos enfants immédiatement. Ceux-ci vont être emmenés et placés à l’arrière d’un camion où vous pourrez voir d’autres enfants pleurer. Vous êtes contraint de vous séparer de vos enfants : l’Etat a jugé que vous n’étiez pas apte à les élever du fait de votre race. Tout ce qui comptait pour vous vous a été enlevé.
Ces pensionnats ont existé des années 1820 jusqu'aux années 1990, le dernier ayant fermé ses portes en 1996.
Car ce sont les «écoles résidentielles» qui constituaient les camps de la mort de l'Holocauste au Canada, et à l'intérieur de leurs murs près de la moitié de tous les enfants autochtones envoyés là-bas par la loi sont morts ou ont disparu, selon les propres statistiques du gouvernement. La majorité des pensionnaires raconte des histoires de solitude, de discipline rigoureuse et de sévices physiques, psychologiques, sexuels pédocriminel ! De nombreux enfants ont été violés par des prêtres. Les jeunes étaient confrontés à une nouvelle culture, à une nouvelle langue et à un nouveau régime disciplinaire que leur imposaient les Blancs. Des cas de stérilisation, nettoyage ethnique, d'expériences médicales contraintes et de torture médicale, de meurtres et de charniers d'enfants ont été reportés dans des pensionnats tenus par les églises.
Des centres de stérilisation ont existé, dans lesquels les jeunes gens étaient drogués et stérilisés, surtout s’ils n’étaient pas chrétiens. Mais tous les registres concernant ces stérilisations ont été détruits à partir de 1995, quand l’enquête de l’Etat a démarré. Les garçons étaient parfois mis devant des rayons X intensifs afin d’être rendus stériles, ou bien on leur faisait boire des poisons.
Il y'aurait aussi du trafic d'organes. Au moins une douzaine de personnes disparaîtraient chaque mois à Vancouver. Leurs corps sont enterrés dans un endroit sécurisé, et on envoie leurs organes de l’autre côté du Pacifique.
Je demande à ce que ces histoires soient racontées dans les écoles...
Faire connaitre le film "we were children" réalisé par Tim Wolochatiuk
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