Depuis plusieurs jours, les sites et applications en ligne de rencontres pour adolescents fleurissent. La majorité de ces sites ont une définition surprenante de l’adolescence. Pour eux, un adolescent est âgé entre 13 et 25 ans.
Ceci nous ramène bien évidemment aux propos terribles du garde de sceaux qui, en 2021, s’était exprimé à l’assemblée nationale et au sénat pour que la France préserve les amours adolescentes, faisant référence à Roméo et Juliette.
Nous sommes donc passées de la joute politique au marketing des amours adolescents.
Des pédocriminels se saisissent de cette nouvelle opportunité. Certains n’hésitent pas à faire des propositions sexuelles à des enfants. Ces sites permettent par ailleurs de géolocaliser l’adolescent. Ils sont donc un danger majeur.
Nous ne comprenons pas ce silence pesant. Le gouvernement doit agir :
1) Jean Noël Barrot, ministre de la transition numérique, qui au moment de sa nomination avait dit « Nous mettrons fin à l’impunité en ligne ».
2) Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et les forces de l’ordre doivent également intervenir. Les personnes qui démarchent les enfants sont identifiables. Elles doivent être appréhendées et répondre de leurs actes devant la justice.
3) Eric Dupont-Moretti, le garde des Sceaux doit donc agir.
4) Catherine Colona, ministre de l'Europe et des affaires étrangères doit aussi intervenir car certains sites sont hébergés dans ces pays étrangers, en Belgique par exemple.
5) Gabriel Attal, en tant que ministre de l’Education nationale, doit conduire une politique de prévention auprès des adolescents dans les établissements scolaires.
6) Charlotte Caubel, secrétaire d’état en charge de la protection de l’enfance, doit agir pour coordonner toutes les mesures pour protéger réellement les enfants.
Le Président de la République qui a érigé la protection de l’enfance et plus particulièrement la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants au rang de grande cause nationale, doit être cohérent.
La France doit impulser la mise en place d’un nouveau règlement européen dont l’objectif est un internet plus sûr pour les enfants.
Aux côtés de Be Brave France, nous demandons la fermeture des sites de rencontres pour adolescents pour lutter contre la cyberpédocriminalité.
Précisions :
Be Brave France tient à rappeler que :
Be Brave France utilise les termes de “pédocriminalité” et de “cyberpédocriminalité” qui permettent de mettre la lumière sur le fait que les actes sexuels commis sur des enfants sont des viols et donc des crimes au regard du Code pénal. Un adulte n’a pas de relation sexuelle avec un enfant, un adulte viole un enfant.
Nous refusons d'utiliser “pédophile” ou “pédopornographie” qui contribue à la culture du viol. Nous sommes défavorables à la notion “d’abus sexuels” qui minimisent ce qui est un délit (agression sexuelle) voire un crime (viol).
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.