Jassans-Riottier : Lettre ouverte sur la réforme des rythmes scolaires !
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JASSANS-RIOTTIER REFORME RYTHMES SCOLAIRES
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Destinataire(s) :
parents des écoles de la mairie et Champbouvier
La pétition
À l'attention : Monsieur le ministre de l’Éducation Nationale (Mr Peillon Vincent), Monsieur l'inspecteur de l'Education Nationale (Mr Alcaras Jean Bernard), Mme le maire de Jassans-Riottier (Mme Fournet Jacqueline)
- Lettre ouverte aux décisionnaires concernant le passage aux 4.5 jours des élèves de la maternelle et du primaire -
En tant que parents et de ce fait premiers concernés et soucieux du bien-être de nos enfants, notamment à l’école, nous vous demandons de reconsidérer la réforme des rythmes scolaires. Suite aux échos majoritairement négatifs des différents acteurs concernés dans les communes où ce système a été instauré dès la rentrée dernière, nous nous unissons pour dire :
Non à la trop grande fatigue induite par cette réforme !
Le but était d’alléger la journée de nos enfants. Or, si le temps scolaire se trouve effectivement raccourci les lundis, mardis, jeudis et vendredis, le temps plus long passé ensuite en périscolaire pour la majorité des petits ne changera pas leur degré de fatigue. Une majorité d’enfants seront concernés puisque les parents, eux, ne raccourciront pas leur journée de travail. Qui peut croire qu’une prise en charge collective élargie puisse être reposante pour nos enfants ? Même si des activités se greffent sur la journée de l’enfant, cela lui demandera encore de la concentration, de l’attention. Au final, le temps journalier passé en collectivité ne sera pas raccourci. Les chrono-biologistes, qui pourtant prônaient un retour aux 4.5 jours, ne cautionnent pas la façon dont la réforme a été mise en place à ce jour.
Non aux 5 jours d’école consécutifs !
Beaucoup de parents, surtout en maternelle, sont présents à la maison le mercredi, ce qui permet à l’enfant d’avoir une vraie coupure dans la semaine. Les devoirs peuvent ne pas être faits le mardi soir ; l’enfant peut rester au lit plus longtemps le mercredi et occuper sa journée de manière plus libre. Il peut participer à des activités manuelles ou sportives, mais il n’y est pas contraint.
Non à une mise en place des activités périscolaires à plusieurs vitesses !
Il est évident que, selon l’école ou la commune fréquentée, les enfants seront plus ou moins avantagés quant aux activités proposées. Les inégalités budgétaires vont se faire ressentir de manière importante et sans nul doute un certain nombre d’enfants seront pénalisés. Qui peut croire que les communes aient les ressources humaines, matérielles, financières, logistiques nécessaires pour proposer des activités pertinentes et adaptées sur le long terme ? Même si la volonté de bien faire est là, la réalité économique rattrapera bien vite les beaux projets.
Les moyens consentis par l’État pour soutenir les communes démontrent une nouvelle fois une vision à très court terme : une aide uniquement la première année de fonctionnement. Face à des contraintes budgétaires, comment vont procéder les communes ? Quelle gestion pertinente quant au nombre variable d’enfants accueillis ? Quels locaux, quels encadrants vont pouvoir être proposés à nos enfants ? De fait, le risque de voir les enfants mal accueillis dans leurs classes d’école est bien réel.
Non à la double fonction de la salle de classe (temps scolaire et activités périscolaires) ! Cela pose évidemment un problème de brouillage des repères pour les enfants les plus jeunes. Les règles de prise en charge n’étant pas les mêmes en classe qu’en périscolaire, comment l’enfant saura-t-il faire la différence ? Ce qui est interdit un temps devient possible le temps suivant.
Pour les enfants plus grands qui assimilent la salle de classe à un lieu «où l’on travaille», ces moments de prise en charge non scolaires au même endroit risquent de désacraliser la classe. De même les enfants risquent de toucher, déranger, voire abîmer les affaires laissées en classe, que cela soit les affaires des élèves sous les tables ou le matériel pédagogique présent. D’autre part, l’utilisation de la salle de classe comme lieu d’accueil interdit toute prise en charge sportive.
Non à un recrutement hâtif et incertain d’intervenants difficilement qualifiés à la fois dans l’encadrement des enfants et dans un domaine d’activité particulier !
Non à un taux d’encadrement très insuffisant ! Si la prise en charge s’apparente à du gardiennage, nous n’en voulons pas. Non au surcoût de la garde supporté par les parents ! Si un certain nombre de parents choisissent aujourd’hui de ne pas travailler le mercredi ou de faire garder leurs enfants sans surcoût (grands-parents, etc.), on peut imaginer que cette solution ne soit pas envisageable 4 fois/semaine sur un temps restreint. Ce qui majorera obligatoirement le coût de la garde des enfants puisqu’il semble difficile d’envisager de façon pérenne le maintien de la gratuité de ce temps périscolaire (si toutefois la gratuité est proposée dans un premier temps).
Non enfin à la mise en péril de tout un panel d’activités extra-scolaires !
Elles sont présentes pour le moment sur la commune. Les éducatifs sportifs et autres consentiront-ils à fractionner leur prise en charge des enfants tout au long de la semaine après l’école plus le périscolaire et à proposer les activités en fin de journée au lieu de les proposer le mercredi ? De même, la concentration des activités le mercredi après-midi ne rendra plus disponibles les salles de sports pour les différentes activités de manière à répondre à la fréquentation d’aujourd’hui. Les créneaux actuels sur la journée entière permettent tout juste de satisfaire la demande des différents clubs.
Pour toutes les raisons précitées, nous vous demandons de défendre la cause des familles que vous représentez et d’œuvrer à l’abandon d’une telle réforme. Avec toute notre considération et bon espoir d’être nous-mêmes considérés,
Les parents d’élèves non élus des Ecoles de la Mairie et de Champbouvier
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Bonjour , Au départ on nous dit que c'est fait pour alléger les journées des enfants et leur permettre un meilleur apprentissage. Les journées ne devant plus dépasser 5H30 d'enseignement par jour. Mais, beaucoup de mairies (exemple à Luzarches) ont demandé une dérogation afin de dépasser ces 5H30 pour fabriquer ce type d'emploi du temps :2 journées de 6h d’enseignement 2 journées de 4h30 d’enseignement suivies d’1h30 de TAP mercredi matin. Où en est-on avec le premier but de cette réforme qui était de réduire la journée d’enseignement de 6 heures à 5h30 maximum ? La réforme devrait se concentrer en premier sur les rythmes d'enseignement puis sur le périscolaire, et non l'inverse. Que disent aujourd’hui Messieurs les Chronobiologistes sur ces journées de 6h qu'ils décriaient tant avant ? Comment pourra –t- on dans le futur analyser les avantages /désavantages de la reforme puisque la recommandation d’alléger la journée n’aura pas été suivie ? Quid des inégalités entre les communes ? Mettez vous à la place des enfants et que préfèreriez vous avoir : - Option A : 4 journées réduites d’enseignement (moins de 5h30) suivies de 45 minutes ou 1 heures de TAP - Option B : 2 journées de 6 heures et 2 autres très courtes suivies de 1h30 de TAP ?
Nous parlons ici d’enfants en primaire et en maternelle. Ils ne sont pas encore au collège où là ils auront des emplois du temps variés.
Dernier point : la dérogation pour dépasser 5h30 par jour n’était pas prévue dans le premier texte et a été ajouté par Mr Le Ministre dans la version 2014. Pour faire plaisir à qui ? Associations, Mairies….
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Marylaure - Le 07/02/2014 à 23:31:10
L'une de mes meilleures amies dit ne plus reconnaître sa fille depuis le passage à la réforme (Paris): épuisée, angoissée, colérique... les ateliers proposés ne sont que du bricolage encadré par des jeunes de moins de 20 ans dont on ne sait rien. Cette réforme me fait peur. Elle menace la sécurité de mes enfants, de leur école. Je sais déjà qu'elle me coûtera cher sur tous les tableaux. Je ne peux pas l'accepter!
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Rémi - Le 16/05/2014 à 07:50:36
il faut savoir une seule chose, le réel but de cette réforme pour l'état, faire diminuer le chômage et créant des milliers d'emplois pauvres et au détriment des contribuables qui vont devoir les financer localement (en même temps que les dotations locales qui chutent)