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Auteur(s) :
Latreche Patricia
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Destinataire(s) :
Mr le Maire de CHARTRES
La pétition
Nous, parents d'élèves ou futurs élèves de Chartres, lançons cette pétition afin d'offrir à nos enfants une option supplémentaire de menus végétariens quotidiens. Nous sommes contre le fait de ne pas pouvoir choisir des menus dans leurs assiettes.
Nous espérons que nos arguments ci-dessous vous amèneront à reconsidérer la position de la commune.
1) C'est bon pour la planète : L'élevage intensif contribue à la déforestation. Les terres sont rasées pour produire des cultures qui sont ensuite utilisées pour nourrir les animaux.
En Amazonie brésilienne, par exemple, 63% de la déforestation est due à l'élevage.
L'élevage représente également 14,5% des émissions de gaz à effet de serre. C'est autant que le secteur des transports.
Enfin, l'élevage industriel contribue au gaspillage de l'eau (nécessité d'une très grande quantité d'eau pour la production de viande par rapport à la production de céréales et légumes) et la pollution des eaux car il rejette une quantité importante de polluants comme les nitrates, phosphore, antibiotiques... [1]
2) C'est bon pour la santé : D'après l'Agence nationale de sécurité de l'alimentation (ANSES), les enfants entre 3 et 11 ans mangent deux fois plus de protéines que nécessaires.
Un choix de menu végétarien journalier comme le préconise l’ANSES ainsi que le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) constitue une action de prévention majeure pour la santé de nos enfants et permettra de lutter contre cet excès de protéines animales et prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires, diabète et cancer qui touchent plus 6,4 millions de français(es). [2]
3) Idée reçue sur les carences en B12 : La vitamine B12 est effectivement indispensable au bon fonctionnement du corps. Elle se trouve dans la viande, le poisson et le lait. En cas de baisse de consommation, voir suppression de viande, il n'y a donc aucun risque de carence en vitamine B12 si l'enfant continue de consommer le poisson et produits laitiers régulièrement.
A titre d'exemple, pour les enfants de 4 à 12 ans, un bol de céréales + un bol de lait + 30g de comté suffisent à couvrir les besoins quotidiens en B12. [3]
4) Idée reçue sur « l’équilibrage alimentaire » en servant la viande : La consommation de fruits et légumes est plus importante chez les cadres que chez les ouvriers, et à l’inverse, les viandes sont beaucoup plus consommées dans les milieux modestes.
Plus le budget alimentaire est restreint, moins il y a consommation de fruits et légumes. Ainsi, les inégalités sociales en matière d’alimentation se retrouvent d’avantage dans la consommation de fruits et légumes que dans la consommation de viande. [4]
5) C'est bon pour le portefeuille : Des économies peuvent être faites sur une des matières premières qui coûte le plus cher : la viande. Plusieurs villes ont pu ainsi faire des économies. Le cas de Lille par exemple, la ville économise 30 centimes par repas végétarien. [5]
De nombreuses villes de France proposent déjà un choix de menu végétarien 5 jours/semaine. Voici quelques exemples :
- Cergy
- Colombes
- Grenoble
- La Verrière
Le SIRESCO (Syndicat Intercommunal pour la Restauration Collective) propose déjà un menu végétarien quotidien. Sur les 19 villes adhérentes du Siresco, 7 villes proposent le menu végétarien tous les jours pour les élémentaires.
Plusieurs villes ont intégré un menu végétarien quotidien dans les cantines, pourquoi pas Bourges ?
6) Cela répond à une attente sociale très forte : Aujourd’hui, 67% de la population française est prête à réduire sa consommation de protéines animales au profit de plus de qualité.
Près de six personnes sur dix soutiennent l’introduction de menus végétariens dans les écoles, et cette proportion augmente encore chez les 18-34 ans (74%). Enfin, l’une des plus grandes fédérations de parents d’élèves, la FCPE, va plus loin et demande l’introduction dans les cantines de deux menus sans viande ni poisson par semaine. [6]
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Cette initiative devrait être étendue à toutes les écoles et plus encore dans toute la restauration collective. Il y a une chose que vous oubliez dans les méfaits de l'élevage intensif, c'est avant tout la souffrance animale, avant les nuisances environnementales qui en découlent. il ne faut pas oublier que ces animaux vivent un calvaire de leur naissance à leur mort!