"Je ne suis pas une terroriste, je ne suis pas une criminelle." Rokia Traore
« Rokia a été condamnée à deux ans de prison lors d’un procès qui s’est déroulé à Bruxelles sans qu’elle en ait été informée, en son absence et sans qu’elle ait pu être défendue par un avocat, en violation des droits de la défense et du principe du procès équitable. », a estimé son avocate italienne, Maddalena Claudia Del Re, dans un message transmis à l’AFP. « Aujourd’hui, la bataille pour les droits de Rokia se déplace à Bruxelles. », a-t-elle conclu.
Son tort : avoir voulu protéger sa fille de 4 ans de l’inceste paternel.
Une procédure classée sans suite par la justice belge.
Une fois de plus, c'est une mère qui cherche à protéger sa fille qui se retrouve emprisonné alors même que le père est libre.
Elle fait l’objet d’un mandat d'arrêt européen contre elle pour "enlèvement, séquestration et prise d'otage" alors même que ses enfants ont quasiment toujours grandi au Mali.
La justice belge nie la décision de justice malienne qui octroie le droit de garde à la mère et nie des conditions de vie de l'enfant. En effet, cette dernière vit avec sa mère depuis six ans au Mali.
L’histoire de Rokia Traoré symbolise les dysfonctionnements de le justice belge à l’égard des mamans solos, proche en ce sens de la justice française.
Ces dysfonctionnements sont d’autant plus discriminants quand la mère est d’origine hors UE, autrement dit "racialisée".
En effet, alors que depuis plusieurs années le père est absent, et ne contribue pas financièrement aux besoins de l’enfant, il garde son droit parental. À n’importe quel moment, il peut saisir la justice et faire condamner Rokia Traoré qui durant toutes ces années a assumé toutes les charges émotionnelles, éducatives et financières de l’enfant.
En lançant cette pétition, MOUV’ENFANTS exige la levée du mandat européen et la remise en liberté de Rokia Traoré. La France doit agir. L’intérêt supérieur de ses enfants doit être la seule priorité.
---
Précisions :
MOUV'ENFANTS tient à rappeler que :
MOUV'ENFANTS utilise les termes de “pédocriminalité” et de “cyberpédocriminalité” qui permettent de mettre la lumière sur le fait que les actes sexuels commis sur des enfants sont des viols et donc des crimes au regard du Code pénal. Un adulte n’a pas de relation sexuelle avec un enfant, un adulte viole un enfant.
Nous refusons d'utiliser “pédophile” ou “pédopornographie” qui contribue à la culture du viol. Nous sommes défavorables à la notion “d’abus sexuels” qui minimisent ce qui est un délit (agression sexuelle) voire un crime (viol).
MOUV'ENFANTS demande la mise en oeuvre de l'ensemble des préconisations de la CIIVISE.
https://mouvenfants.fr
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.