Nos Petits Frères et Sœurs, défend les enfants et les familles vulnérables en Haïti depuis 1995 et ne peut que sensibiliser sur la situation actuelle dans le pays. La population haïtienne vit dans l’horreur au quotidien.
Aujourd’hui, la situation en Haïti est pire que chaotique.
En 2023, l’ONU a recensé plus de 4 789 assassinats, 2 490 enlèvements et un taux d’homicide de 40,9 pour 100 000 habitants, soit plus du double de 2022. Les auteurs de ces crimes ne sont autres que les criminels appartenant aux différentes bandes armées qui règnent sur plus de 80% de la capitale. Chaque déplacement expose les Haïtiens à des violences inimaginables : meurtres, vols, viols, enlèvements… personne n’est épargné.
Quels sont les derniers événements en Haïti ?
La situation s’aggrave chaque jour un peu plus. A Port-au-Prince, les bandes armées se sont unies pour demander la démission du premier ministre, Ariel Henry. Afin d’appuyer cette demande, les bandes criminelles se sont attaquées aux infrastructures publiques : commissariats, écoles, hôpitaux, prisons… Au total, plus de 4 500 prisonniers ont été libérés par les bandes armées, incluant des membres affluents de ces gangs.
Aujourd’hui, la population haïtienne vit dans la terreur. Plus de 360 000 personnes ont abandonné leur maison et fui la violence des bandes armées. Aujourd’hui, des milliers de personnes cherchent un abri dans des bâtiments publics (lycées, hôpitaux ou autres).
Fin mars, face au chaos, la France a pris la décision de rapatrier ses ressortissants. C’est l’armée française qui prend en charge leur évacuation.
Quelles sont les solutions ?
Le 11 mars dernier, la Communauté des Caraïbes (Caricom), s’est réunie en urgence à Kingston, en Jamaïque, avec des représentants de l’ONU, du Canada, de la France et des États-Unis. Suite à cette réunion, le premier ministre haïtien a annoncé sa démission au profit d’un conseil de transition composé de membres de la société civile et destiné à organiser des élections.
Pour faire face à l’escalade de violence en Haïti, une intervention de l’ONU était attendue pour rétablir l’ordre. C’est finalement le Kenya qui a répondu à l’appel à l’aide d’Haïti en acceptant d’envoyer 1 000 hommes pour une opération sous l’égide de l’ONU et financée, entre autres, par le Canada, la France, et les Etats-Unis.
Venir en aide aux enfants et aux personnes les plus vulnérables
Face à la dégradation de la situation dans le pays, les équipes de Nos Petits Frères et Sœurs restent bien présentes et engagées pour les plus vulnérables.
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