À l’occasion de la sortie du dernier livre de Bastien Vivès « La Vérité sur l'Affaire Vivès » (10/2024), MOUV’ENFANTS demande à celles et ceux qui font la BD - scénaristes, auteurs et autrices, dessinateurs et dessinatrices, maison d’édition, librairies - de se positionner sans ambiguïté aux côtés des victimes de VSS et de pédocriminalité.
La culture, dont la BD fait partie intégrante, joue un rôle majeur dans nos représentations. Celles-ci peuvent dans la vrai vie encourager les lecteurs-trices ainsi que toute la société à se tenir aux côtés des victimes ou alors du côté des agresseurs. Ne sous-estimions pas le poids de la culture dans la pédocriminailité : ce n’est pas juste un « fantasme « ou un « délire artistique » mais surtout des enfants qui ont des vies brisées et qui adultes souffrent profondément et font des tentatives de suicide (1 victime sur 2).
Nous rappelons que chaque année en France, 160.000 enfants sont victimes de VSS, selon la CIIIVISE.
Nous tenons à préciser qu’évidemment, nous ne sommes pas opposé-es aux BD érotiques ou humoristiques tant qu’elles n’alimentent la culture du viol et de la pédocriminalité. Ne commettons pas l’erreur de confondre sexualité et violence : la sexualité concerne des adultes consentants réuni-es dans le but d’avoir du plaisir. Par définition, avoir une relation sexuelle avec un enfant est un CRIME, c’est de la violence. Un adulte n’a pas de relations sexuelles avec un enfant, un adulte VIOLE un enfant.
Nous saluons la sortie prochaine de plusieurs ouvrages qui brisent l’omerta de la pédocriminalité (« Impénétrable » Alix Garin, « Petite grande » Lauriane Chapeau et Violette Benilan, « Nos âmes oubliées » Grégory Panacionne et Stéphane Allix, …). Merci de montrer l’exemple.
En lançant cette pétition, MOUV’ENFANTS appelle le monde de la BD à ne plus alimenter la culture de la pédocriminalité et à participer à construire une culture de la protection.
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Précisions :
MOUV'ENFANTS tient à rappeler que :
MOUV'ENFANTS utilise les termes de “pédocriminalité” et de “cyberpédocriminalité” qui permettent de mettre la lumière sur le fait que les actes sexuels commis sur des enfants sont des viols et donc des crimes au regard du Code pénal. Un adulte n’a pas de relation sexuelle avec un enfant, un adulte viole un enfant.
Nous refusons d'utiliser “pédophile” ou “pédopornographie” qui contribue à la culture du viol. Nous sommes défavorables à la notion “d’abus sexuels” qui minimisent ce qui est un délit (agression sexuelle) voire un crime (viol).
MOUV'ENFANTS demande la mise en oeuvre de l'ensemble des préconisations de la CIIVISE.
https://mouvenfants.fr
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