Vous êtes nombreux a avoir suivi et soutenu notre mobilisation et nous vous en remercions.
A quelques jours de la rentrée, il est temps de partager avec vous les nouvelles fraîches.
Tout d'abord quelques rappels :
En juin dernier, les effectifs au collège étaient de 97 élèves de 5° répartis dans 4 classes, et 90 élèves de 3° répartis dans 3 classes.
Lors du dernier conseil d'administration, début juillet, l'équipe pédagogique présentait son projet d'organisation de la prise en charge des élèves pour l'année à venir; sans rentrer dans les détails techniques, sachez qu'un effort important de moyens avait été attribué aux futurs 3° pour compenser l'effectif lourd de ces classes, particulièrement dommageable pour préparer le brevet.
Puis, comme vous le savez, à la mi-juillet, suite au départ annoncé de 7 élèves de 5°, l'Inspection Académique informait de son projet de fermer une classe de 4°, prévoyant ainsi 3 classes à 30 élèves, comme les 3°.
A l'annonce de cette décision, les parents délégués ont décidé de réagir, forts des éléments présentés dans notre pétition.
Nous avions pu obtenir un RDV à l'Inspection Académique afin d'expliquer et argumenter notre mécontentement. Nos interlocuteurs nous ont répondu que sans évolution des effectifs sur ce niveau ils n'ouvriraient pas la classe demandée, mais ils nous ont proposé d'attribuer à ces classes une enveloppe représentant quelques heures supplémentaires. Ces moyens étant insuffisants, ils avaient suggéré que soit revu au collège par l'équipe pédagogique la répartition prévue initialement; en clair, cela signifiait reprendre aux classes de 3° les moyens attribués pour compenser leurs effectifs, et les donner aux classes de 4°.
Nous avons considéré cette proposition inacceptable et avons donc lancé la pétition, espérant que quelques demandes d'inscription supplémentaires arrivent pendant l'été.
Bilan de l'évolution des effectifs au début de la semaine : 3 demandes d'inscription en 3°, une arrivée et un départ en 4°. Nous croisons donc les doigts en attendant les nouvelles mesures décidées par l'inspecteur d'académie...
Nous sommes heureux d'apprendre l'ouverture d'une nouvelle classe de 3°, ramenant leurs effectifs à 23 maximum par classe!
Les effectifs n'ayant pas évolué, il n'y aura pas de 4ème classe de 4°. En revanche, tenant compte de nos argumentations, l'inspectuer d'académie attribue à ces classes les moyens supplémentaires évoqués devant nous en juillet. Les élèves de 3° n'étant plu en effectif chargé, ces heures supplémentaires pourront être complétés au collège. Elles serviront à dédoubler les classes de 4° sur certaines heures de cours, à travailler en constituant des groupes de besoin, ou à faire intervenir 2 enseignants dans la même classe pour un suivi des élèves plus personnalisé.
Certes, ce n'est pas l'idéal et nous aurions préféré l'ouverture d'une classe supplémentaire en 4°. Mais nous considérons qu'il s'agit d'un compromis acceptable dans l'intérêt de tous.
Bonne rentrée à tous, et à bientôt,
Les parents délégués FCPE et BPE
Cette année le collège d'Arzacq comptait 97 élèves de 5° répartis dans 4 classes.
Pour information, cette quatrième classe de 5° avait été ouverte en catastrophe à quelques jours de la rentrée, ayant pour conséquence une mise en route un peu chaotique, notamment pour 2 de ces 4 classes qui ont du attendre plusieurs semaines avant d'avoir un professeur en math et en anglais. Tout au long de l'année, et toujours sur ce même niveau de 5°, les élèves ont eu un emploi du temps « gruyère » résultant de nombreuses absences de professeurs, dues pour la plupart à des problèmes institutionnels.
D'autre part, les élèves de ce niveau sont décrits par l’ensemble du corps enseignant comme scolairement assez faibles. On y dénombre une forte concentration d'élèves présentant toutes sortes de difficultés et entraînant des problèmes importants de discipline. Un dispositif de lutte contre le décrochage scolaire a donc été mis en place qui a concerné pas moins de 13 élèves de 5° . Le nombre important d’avertissements posés en conseil de classe de 5° soulignant des problèmes de comportement ou de manque de travail en est un indicateur supplémentaire.
Par conséquent, certains parents ont jugé que les conditions d'étude de leurs enfants n'étaient pas satisfaisantes et ont décidé de les changer d'établissement et de les diriger pour la plupart vers le privé. Pour cette raison, ou d'autres personnelles, l'effectif montant actuel est de 90.
Au vu de ce chiffre, et malgré les protestations argumentées de Mme Desplat, la Principale du collège, Monsieur l'Inspecteur d'académie a donc décidé de ne finalement pas ouvrir une quatrième classe de 4° à la rentrée prochaine. L'annonce officielle ayant été faite le mercredi 12/07 au soir, on peut supposer qu'une annonce de dernière minute est un choix stratégique destiné à limiter les réactions et de ce fait les parents d’élèves se sentent pris en otage.
Les conséquences pratiques ne sont pas celles qui nous soucient le plus en tant que parents, bien entendu, mais tout de même : l'organisation de la rentrée 2017-2018 ayant déjà été prévue sur le plan administratif et pédagogique pour 4 classes de 4° et non 3, cette décision tardive remet tout en question alors qu'une majeure partie des personnels est déjà partie en vacances. Si cette décision était maintenue il faut s'attendre à une rentrée tout aussi compliquée que la dernière, et toujours pour les mêmes élèves!…
Mais le plus grave n'est pas là! Cette baisse d'effectif résulte d'un mécontentement des parents concernant les conditions de travail de leurs enfants et cette décision va les aggraver lourdement puisqu'ils passeront d'un effectif par classe de 24 en moyenne cette année à 30 l'année prochaine. A titre indicatif la moyenne nationale du nombre d'élèves par classe est de 24,8 (source : www.education.gouv.fr). Cette décision de l'inspecteur d'académie résulte d'un calcul purement mathématique et ne prends pas du tout en compte la présence de nombreux individus en difficulté parmi ces 90 collégiens d'où des conséquences humaines graves.
Nous devons donc agir pour tenter d'éviter une configuration qui empirerait les conditions d’apprentissage de ces élèves déjà fragilisés.
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