Nous sommes des étudiant.e.s de l’université de Nancy dans l’incompréhension. Comme tout le monde, nous sommes au cœur de cette pandémie. Encore une fois oubliés.Après les colles quelques semaines auparavant, qui se sont bien déroulées car bien encadrées. Bien que toujours trop nombreux dans les amphithéâtres. Si on oublie les pauses de 2h entre les épreuves avec nulle part où aller. Le régime du présentiel est possible avec une organisation
SOLIDE.
Des paroles contradictoiresChacun d’entre nous souhaite que les évènements se déroulent le mieux possible, tant dans le suivi pédagogique que dans les évaluations terminales, permettant de valider nos unités d’enseignement. Durant le premier confinement, nous avions eu des partiels à distance. Ceux-ci se sont bien déroulés, nous y sommes aujourd’hui habitués et nous pensons pertinent de les réitérer dans un contexte sanitaire similaire. Surtout en vu des mails qui nous sont adressés :
"j'ai sans doute conclue hâtivement aux examens en présence.Cécile Dubois, vice-doyenne m'a appelé à la prudence car nous attendons encore la publication du décret et sa transposition sur l'université." (Captures d'écrans à l'appuie)
En effet, nous recevons des mails sur les modalités d'examens susceptibles de changer à moins d'une semaine des examens. Nous, étudiant.e.s de Nancy sommes fatigués, notre avis sur la question n'est pas entendu.
Le cas par cas
Nous avons eu écho de situations complexes que certains de nos camarades peuvent subir. Bon nombre d’entre eux sont confinés chez leurs familles, souvent hors du département ( ou même encore hors du pays ) allant de trente minutes à plusieurs heures de route, impliquant également des difficultés de transport. De nouvelles problématiques se créent par rapport à la distance, dans le calcul de frais de déplacement, ce qui peut pénaliser les étudiant.e.s les plus modestes (encore une fois). Certains ont même rendus leurs logements, et vont donc séjourner chez des amis pendant la durée des épreuves.
Sans parler des étudiant.e.s qui peuvent être cas contact, dans leurs cas, ils passeront aux rattrapages directement par impossibilité de se présenter aux épreuves.
Pourquoi eux oui et pas nous ? C'est la question que nous, étudiant.e.s de Nancy nous posons : pourquoi les étudiant.e.s de Metz ont droit au distanciel et pour certaines promotions, sont déjà en vacances tandis que nous sommes encore avertis de possible changements. Nous réclamons l'égalité pour tous, rien de plus ! On se sent discriminés ou peut-être est-ce du mépris des étudiant.e.s de Nancy ? "Egalité".... nous qui croyons que le terme figurait dans notre "devise nationale", nous serions nous trompé ?...
Des solutions viables
Comme pour les partiels précédents, qui se sont déroulés à distance, avec, certes des problèmes d'organisation, mais certainement pas de cette envergure. Pourquoi ne pas réutiliser une méthode qui a déjà porté ses fruits ?...
Nous avons conscience que des suspicions de fraudes persistent par la réalisation de partiels à distance. Nous les comprenons mais nous tenons à appuyer que ce sont de fausses évidences. Les étudiant.e.s sont guidés par une franche volonté de réussir, pour eux-mêmes. Prendre le risque de contamination pour éviter tout risque de fraude est une mesure disproportionnée.
Les étudiant.e.s de L'UFR DEG De Nancy, sont fatigués de voir l'administration jouer au boomerang, que ce soit par les décisions prises ou les mails. Aujourd’hui nous sommes tous uni.e.s, pour nos droits, pour notre avenir, consentez à notre appel pour plus d’équité, de solidarité et de cohésion