Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Aline Barbier
Destinataire(s) :
Medames, messieurs les Députés / Maires
PETITION CONTRE LA GARDE ALTERNEE AVANT SIX ANS ET SANS COMMUN ACCORD
POUR UN FRACTIONNEMENT EVOLUTIF DES TEMPS D’HEBERGEMENT DES BEBES CHEZ LE PERE,
POUR UN CHOIX DE L’ALLAITEMENT MATERNEL POSSIBLE
Que ressentir, à part de l’effroi, devant le fait qu’un père ai le droit de prendre l’enfant à la mère, de fait, sans qu’elle puisse s’en plaindre ?
Les pères bien intentionnés et respectueux de la mère et de l’enfant n’y auront pas recours privilégiant le plus juste pour leur petit et ne le considérant pas comme une voiture que l’on se partage jour pair/impair.
Mais les pères violents se font un plaisir d’utiliser les textes pour enlever légalement l’enfant à sa mère et utiliser celui-ci en « objet narcissique en déniant tout ce qu’une mère peut apporter à un enfant petit ». Le temps d’un jugement, l’enfant aura déjà des traumatismes profonds d’angoisses et d’abandon.
Les magistrats s’appuient sur la teneur de l’article 373-2 du Code civil pour organiser les règles de l’autorité parentale en cas de séparation, et notamment en ce qui concerne l’exercice du droit de visite et d’hébergement. C’est ainsi, qu’aujourd’hui, dans un souci d’égalité des droits entre père et mère, nombres de décisions rendues prévoient une garde alternée ou une équivalence ayant les mêmes répercussions négatives sur l’enfant que celle-ci.
Le Docteur Berger a pu constater que « même un éloignement d’un week-end comportant deux nuits peut provoquer des angoisses chez le bébé … Ces modes de garde alternée entrainent les mêmes symptômes que la résidence alternée ». Il rappelle aussi que la garde alternée n’a été testée que sur les enfants en début de stade de latence, soit à six ans et qu’il serait « irréaliste et dangereux » de ne compter que sur les capacités de résilience de l’enfant et non sur les données observées, des recherches en psychologie.
L’O.M.S recommande l’allaitement au moins de deux ans et plus quand c’est possible. Si nous parlons de liberté et de droit, de quel droit imposerions nous un sevrage forcé et douloureux à un bébé?
Les Docteurs en psychiatrie Havet et Vasseur se joignent à ces observations et ajoutent « qu’ici, les connaissances scientifiques valident alors l’empirisme » et que « l’enfant ne commence à s’individualiser qu’après un temps d’intense relation à la mère et avec le corps de la mère ». « Il faut respecter le temps nécessaire pour l’enfant, son droit à lui ».
La chancellerie a d’ailleurs demandé aux Tribunaux de Grande Instance de tenir compte de ces observations, en précisant que la résidence alternée devait être écartée si la séparation des parents a lieu sur fond de violences conjugales ou si les parents habitent loin ou ne s’entendent pas ou si l’enfant est trop jeune.
Comme dans l’état de Washington où des tribunaux considèrent que si les contacts avec le père sont préconisés, ce n’est qu’à partir de trois ans qu’un enfant peut passer le weekend chez un parent avec lequel il n’habite pas.
Il faut palier à ce vide juridique permettant de légaliser le pire et remettre une protection maternelle pour les bébés tout en protégeant un lien père-enfant. Mais un bébé a des besoins à respecter et c’est son droit à lui.
Je vous invite vivement à lire les documents ci-joints du DR Berger sur les droits de garde du père concernant un bébé et soutenu par l’Association Française de psychiatrie qui nous alerte sur le risque de voir se confondre droits et rôles parentaux : « cette loi, à se vouloir ég