Contre le passage dangereux des partiels en présentiel
Suite aux annonces présidentielles, il a été décrété que les partiels de Janvier seraient maintenus en présentiel.
Cette décision dangereuse est source d'inquiétude et de préoccupation pour nombre d'entre nous.
En effet, la crise sanitaire et économique a profondément creusé les inégalités psychologiques, sociales et financières au sein des étudiants. Il n’est pas raisonnable de nous demander de passer des examens dans des conditions normales alors que nous avons tous reçu un enseignement très dégradé ce semestre : l’organisation des cours a plus que manqué. Des retards très importants ont été pris, entre les cours qui n’ont pas lieu, ceux qui ont deux semaines de retard et le silence cuisant de certains professeurs qui refusent de répondre aux mails. Tous n'ont donc pas suivi les cours de la même manière, les révisions n'ont pas pu se dérouler également pour tous. Le stress psychologique induit s’ajoute au tunnel déjà très anxiogène que nous traversons. La santé mentale au moment des partiels sera évidemment dégradée, et ce pour tous.
De surcroît, beaucoup d'étudiants ne vivent pas en région parisienne. Certains vivent à l’étranger et des partiels en présentiel les forceraient à parcourir de longues distances, prenant ainsi des risques considérables pour leur santé en cette période de crise sanitaire, sans oublier les coûts matériels.
Énormément d'étudiants vivent au quotidien avec des personnes à risques, ou sont eux-mêmes à risques. Leur faire passer des examens pendant des heures dans des amphithéâtres pleins serait un danger pour eux.
Comment allez-vous assurer le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale (surtout pour les cours qui sont communs à tous les étudiants et qui nécessitent donc de réunir des centaines d’élèves) alors que le nouveau protocole sanitaire déclaré par Jean Castex nous conseille de laisser au moins 8 mètres carrés entre chaque personne dans des lieux fermés ? À cela s’ajoute le fait que le début des partiels sera normalement le 4 Janvier, trois jours après le nouvel an, où beaucoup de personnes vont se réunir parce que le gouvernement enlève toutes restrictions, ce qui va créer un nid d’infections au sein de l’université.
Thomas Clay et la direction de l’UFR03 nous demandent ainsi de choisir entre nos études et notre santé, ainsi que celle de nos proches.
Nous nous opposons à cette décision aussi précipitée qu’inconsciente, et à ses conséquences qui s’annoncent désastreuses.
Nous savons déjà que l’université Panthéon-Assas à décidé de faire les partiels en distanciel. Si d’autres peuvent le faire, vous pouvez le faire aussi.
NE PAS MAINTENIR LES PARTIELS EN PRESENTIEL !
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Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.