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Auteur(s) :
Stéphanie JACQUET - Une maman
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Destinataire(s) :
Monsieur le Ministre de l'Education Nationale
La pétition
A l’attention de Monsieur le Président de la République,
A l’attention de Monsieur le Ministre de l’éducation Nationale,
Messieurs,
Cette lettre n’a aucun but politique mais elle est écrite pour vous détailler le désarroi actuel des mairies, des écoles publiques et des parents d’élèves dû à votre réforme des rythmes scolaires. Je ne mets pas en doute la mise en place, peut-être avec succès, de votre réforme pour les moyennes et grandes villes. Pour les petites communes – et je vous rappelle que la France représente 31500 communes de moins de 2000 habitants – la réforme est un casse-tête à mettre en place.
Nous sommes confrontés à plusieurs problématiques :
-Les parents travaillent généralement tard le soir – les enfants ne peuvent être récupérés plus tôt.
-Les parents travaillent généralement le mercredi – les enfants ne peuvent pas être récupérés le mercredi à midi.
À ces deux points, les petites mairies doivent faire face à une attente des parents d’élèves. Vous conviendrez que les mairies n’ont pas les fonds pour organiser la gestion du périscolaire.
Il y a donc deux options financières qui se dessinent :
-Les mairies absorberont le coût de la prise en charge. Ce coût sera indirectement répercuté sur les impôts locaux.
-Les parents devront se tourner vers différents modes de garde, à leurs charges.
En d’autres termes, cette réforme aura un impact financier sur les Français (des petites communes). Pour le soi-disant bien-être des enfants, vous allez encore abaisser le niveau de vie des Français. Les Français subissent assez la pression de la crise comme ça !
Concernant le soi-disant bien-être, il serait intéressant d’avoir, à la fin de l’année scolaire, un rapport transparent des écoles de petites communes ayant appliquées votre réforme dès la rentrée 2013.
À cette réforme, beaucoup de familles, pour ceux qui le peuvent, se tournent vers le privé, déjà engorgé. Nous espérons que vous réfléchirez à la situation de ces communes dans l’impasse, aux souhaits des Français.
Nous espérons des solutions :
-Un assouplissement de la réforme.
-Des subventions nécessaires pour les petites communes.
Merci de prendre en considération cette lettre.
Elle n’est pas écrite de la main d’un énarque mais juste de la main d’une maman inquiète.
Dans l’attente d’une réponse de votre part,
Cordialement,
Stéphanie Jacquet.
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il se moque du bien être des enfants ce qu'il veulent, le réel but de cette réforme pour l'état, faire diminuer le chômage et créant des milliers d'emplois pauvres et au détriment des contribuables qui vont devoir les financer localement (en même temps que les dotations locales qui chutent)