Je suis mitigée par cette réforme. Oui, il faut aider les enfants qui ont des difficultés, mais pour moi, c'est dès la petite section ! Les enseignants savent repérer les petits en difficulté. Mais comment faire pour aider 2 élèves sur 25 ? Avec souvent une ATSEM pour 2 classes ? Il faut se donner les moyens dès la maternelle et faire le suivi, un vrai suivi des enfants en difficulté. Ne pas catégorisés, mais rassembler ! Alors, cette réforme marchera si tout est fait dès la maternelle, et avec beaucoup de moyens humains....
Ce qu'il faut déjà faire , c'est reprendre la base de primaire qui n'est pas acquise.Le programme de primaire qui était non pas des maths mais de l'arithmétique est à reprendre! Ne pas avoir de tableau numérique en primaire , c'est un obstacle! Ne pas utiliser la calculatrice avant le CM2.
Il faut arriver en 6ème avec les bases bien acquises avant de passer à tout numérique.
Cela n'empêche pas d'avoir une heure spéciale informatique pour habituer aussi les élèves.
Mon mari et moi avons été les premiers à faire de l'informatique en primaire avec nos élèves moi, au CE avec des petits logiciels qui permettaient de faire des révisions plus récréatives et mon mari avec déjà au CM2 une approche mathématique!
Tout le secret d'une "entrée "la meilleure possible en 6ème , c'est la réforme du primaire à l'image d'autrefois.C'est d'ailleurs ce qui se passe avec la méthode de Singapour avec la formule :manipuler(concret), passer au dessin(semi-concret) , passer à l'abstrait
J'ai signé surtout pour avoir le droit au commentaire car, ce site commence aussi à avoir la patte des manques de rigueur des jeunes d'aujourd'hui élevés avec les programmes inadaptés de l'école sous toutes ses coutures français, maths, histoire -géographie, sciences naturelles et autres. Le manque de logique est flagrant dans TOUT.
Annie
La fonction "répondre" ne marche pas...
Donc je réponds ici à Maryse qui s'arrête au titre et gobe que c'est pour améliorer les savoirs.
Si vous aviez fait un peu plus d'études, vous ne vous laisseriez pas berner par l'emballage publicitaire d'un produit mensonger. Malheureusement, le niveau intellectuel du Français moyen est très bas, ce qui explique pourquoi Macron est réélu et le nombre d'imbéciles qui soutiennent sa politique sans en comprendre la vraie nature.
Après l'hôpital, la santé (et le reste !), il faut continuer la lancée. L'enseignement va de mal en pis, puisqu'il faut apprendre à lire à des élèves de 6ème ... avec tout ce que cela comporte à côté. Les maîtres et maîtresses de jadis arrivaient très bien à maintenir plusieurs niveaux de classes sachant évoluer et progresser, avec d'autres méthodes. Maintenant on ferme une multitude de classes, (là-aussi désert éducatif en plus du médical), mais le temps d'enseignement est récupéré pour "apprendre la sexualité" ! Que veut-on faire des meilleurs élèves dans cette catégorie ??!!
Ô désespoir, cela se voit ! Alors on tente de sauver les apparences et pensant qu'un ou une enseignant(e) peut être "multiple" avec un seul corps, - et si on compte bien, 3 niveaux : 15 dans un, le plus dur à cultiver (et long), et 20 à 25 pour les deux autres, les plus denses = 40 élèves environ ! pas obligatoirement "studieux"), forme olympique nécessaire ! MAIS, s'il s'agit d'un non-diplômé préféré à un recalé de la liste d'attente ??? .....
Alors oui, on peut s'attendre à ce que d'autres matières soient bâclées, supprimées, escamotées, qui pourtant sont utiles dans la vie puisqu'elles existent aux programmes depuis toujours. Le SVT, par exemple, conférer ci-dessus. L'histoire et la géographie sont déjà devenues un seul thème plus politique qu'autre chose. Et puis, on supprimera le français pour les forts en maths et les matheux n'auront pas besoin d'orthographe et de sciences littéraires puisqu'ils auront leurs bits et micros et IA.
Et les autres n'auront droit à rien, peut-être pourront-ils devenir philosophes, après tout ?!
Pourquoi abandonner ce qui a fait efficacement ses preuves ?
Laisser sa trace ne veut pas dire détruire le prouvé et le bon.
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