Pour le remplacement des enseignants absents

n'en déplaise à certains,si l'enseignement en france se dégrade à ce point,ce n'est pas à cause des profs:je n'en ai jamais rencontré qui se "prélassaient sur des plages corses 4 ou 5 fois dans l'année "au lieu d'aller faire leurs , cours , ça c'est de la pure démagogie...mais il faut bien trouver un coupable . D'ailleurs si c'était un si bon "job"comment exlpiquer la difficulté à recruter de nouveaux enseignants ? Moi j'enseigne depuis 30ans et je n'ai jamais vu une situation aussi catastrophique ; il faut que les gens se remuent si on ne veut pas voir toute une génération sacrifiée...et l'avenir de notre pays durablement compromis.

Tout-à-fait d'accord pour remplacer les enseignants manquants. Toutefois, je me permets de souligner quelque chose. Il y a quarante ans, enfin il y a longtemps, les classes étaient surchargées parce qu'on ne pouvait pas faire autrement. Sauf, que les jours de cours étaient plus nombreux, du lundi au samedi, de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30. Je ne me rappelles pas qu'on était très fatigués d'autant plus qu'on allait encore aider les parents aux champs ou ailleurs. Pas tout le temps, mais bien, bien souvent. Et on apprenait bien pour la plupart. Maintenant, nous voulons des classes moins surchargées, ce qui est bien légitime, mais il faut reconnaître que les parents souhaitent avoir les enfants avec eux, le week-end, que ces enfants soient libres pour que les parents partent plus facilement. Personnellement, j'ai des parents qui n'ont jamais pu profiter de quoi que ce soit, que du travail, et nous nous en portions pas plus mal. C'est la civilisation des loisirs qui est en partie responsable car, comme au travail, on doit faire le travail d'une semaine en quelques jours. Qui dit période de travail plus courte dit moins d'enseignants. C'est la logique de nos dirigeants et vu comme çà, on leur donne raison. Si en plus, les enseignants sont absents, (ils ont quand même le droit d'être malades), eh bien il n'y a plus d'enseignement. Qui a voulu çà ? que chacune se pose honnêtement la question et peut-être que des réponses pourraient se présenter. On a voulu aussi changer l'enseignement,(méthode globale de lecture, etc ...) nous, nous avions des devoirs ce qui permettait bien de compléter ce qu'on avait vu dans la journée, maintenant, quand on voit les programmes d'école, déjà les parents ne comprennent plus, ne peuvent plus les suivre à moins d'être dans le coup, les enseignants qui ne sont plus là évidemment ne peuvent pas les suivre non plus. Alors, qu'est-ce qu'il faut en penser ? Je pose la question.

Je comprends le désarroi de Delphine mais ce n'est pas un simple problème de gestion qui conduit à cette situation catastrophique mais c'est un CHOIX POLITIQUE qui préfère rogner sur des dépenses jugées non-prioritaires pour la classe dirigeante actuelle, hélas!