En étant étant adolescente et en ITEP, je me renfermais sur moi-même, je pensais que je n'existais pas… On m’a donc diagnostiqué un trouble du comportement, avec un déficit affectif et sociable. Puis au fil du temps je me suis ouverte à la sociabilité en m'occupant au fur et à mesure des enfants plus petits que moi !
Tout ça dû à mon passé traumatisant. Puis en 2016 à l'annonce de la maladie de ma mère, j'ai enfin compris qui j'étais. J'étais une jeune fille négligée et meurtrie, mal dans son corps.. Mais tout ça a causé l'éloignement de ma famille, ce lien maternel qui m’a été arraché à mon insu à mes 2 ans… Cela a provoquer des crises d'angoisse et du renfermement…
J'étais toujours a l'écart mais cela a changé au fil du temps.. En 2016 on juge donc que je ne suis plus atteinte par ce trouble. Mais en 2017, le décès de ma mère va créer une dépression, puis en 2018 la fin de l'ITEP.
Et là je suis jugée TDAH avec reconnaissance handicapé…Mais au fil du temps, je m'épanouie en ayant du mal avec le décès de ma mère et l'abandon de ma famille. Mes différentes agressions sexuelles, viols et harcèlement.
Néanmoins, ma soeur a voulu contrôler ma vie malgré ma vulnérabilité. Je m'en suis aperçue en 2020 et mis un therme à ce lien qui me détruit avec elle..
Je trouve un travail en maison de quartier avec les enfants ou je serai embauché directement de septembre à février 2019.
Avec les enfants ! Cela m'apaise et me crée un lien de sécurité pour moi-même ainsi qu'aux enfants !
C'est comme ça que j'ai pris conscience de la vie et que je surprotège ma fille à l'heure actuelle ! Mais on me l’a retiré car je la protège trop… Donc est ce que c'est une raison pour me l'enlever ?
J'ai l'impression d'avoir mal fais les choses ! Sachant que je suis nounou à domicile ! Pourquoi m'avoir retiré ma petite fille le 3 décembre 2024 ? Ce petit bébé de 3 mois 1/2 a l'époque, et ce lien maternel que j'avais... J'ai l'impression de me revoir il y a quelques années à sa place abandonnée… J'ai peur que ma fille devienne comme moi, qu’elle ait peur qu'on l'abandonne.
En 10 jours, on a eu 2 appels, 1 photo et 2 messages, elle nous manque tellement ! On veut juste de l'aide et le bien être pour notre fille !
Et sur ça on a plusieurs personnes qui nous aident : ma belle famille, sa nounou du mercredi, ma tante, mes amies et surtout mon chéri ! Même si cela a été difficile au début par peur de lui faire du mal, on s'est adapté à notre quotidien de parents mais ça a pas été suffisant !
Pourquoi me reprocher mon passé ? Je n'y suis pour rien dans tout ça. J'ai pas décidé, ni eu de contrôle sur mon passé ! J’aurai aimé avoir une enfance et un début de vie d'adulte joyeux moi ! Maintenant on va continuer à se battre pour elle, pour la récupérer chez nous avec nous là où elle sera mieux !
J'ai repris un suivie psy et je vais refaire une expertise psychologique en janvier ! Chaque bébé évolue à son rythme !
Elle a été placée pendant 8 mois en raison des maladresses de jeunes parents, attribuées à mon trouble du comportement, à des accusations sur l’hygiène supposée de notre logement (insalubre, sale, etc.), à la perte de poids de Myä, à ses hospitalisations prétendument non nécessaires, et au fait qu’on nous accuse de mentir sur son état de santé, de mal la nourrir, de mal l'habiller avec des vêtements tachés et sales. Voilà tout ce qu’on nous reproche, mais c’est faux !
Certes, il y a des torts que nous avons reconnus. Nous sommes jeunes parents, c’est vrai, et nous apprenons. On nous reproche également mon passé dans les services sociaux. Pourtant, tout est sécurisé chez nous : il y a des barrières (alors qu’elle ne marche pas encore), des protections sur les placards, des caches-prises, un parc avec des jouets, et une chambre bien équipée (même si elle est encombrée par toutes ses affaires). Ses vêtements sont propres, lavés, et elle prenait son bain tous les quatre jours, comme conseillé. Elle prenait tout ses biberons, même si elle s’endormait parfois dessus, et nous la stimulions pour qu’elle mange. Sa prise de poids fluctuait, mais elle est née avec un petit poids, donc il faut arrêter de dramatiser.
On dit qu’elle fuyait mon regard pour chercher sécurité auprès des professionnels. Franchement, elle regardait simplement autour d’elle parce qu’elle savait qu’on allait lui faire ses vaccins. Où est le problème ? On dit aussi que mon compagnon est immature et ne prend pas soin de sa fille, alors qu’il était au travail à chaque intervention ! Ils ont même osé dire qu’il ne s’occupait d’elle que parce que je lui demandais… Mais où va-t-on avec ces accusations absurdes ?
Quant à l’hygiène corporelle de Myä, on dit qu’elle était toujours sale et mal habillée. Faut arrêter ! Nos meubles étaient tous neufs, on avait investi 300 € pour aménager notre logement correctement. Ce n’est ni leur maison ni leur enfant, c’est la nôtre.
On nous accuse aussi de mentir sur le fait qu’on emmenait notre fille inutilement à l’hôpital. Une bronchiolite, ce n’est pas rien ! Le Covid non plus ! Et quand elle ne respirait plus, c’était grave ! Oui, pour ses dents et une conjonctivite, nous sommes allés deux fois à l’hôpital parce qu’on s’inquiétait : elle saignait, ne mangeait pas, avait mal. Et c’est écrit dans son carnet de santé : nourrisson de moins de 3 mois, en cas de fièvre, direction les urgences. Nous avons suivi les conseils du Samu à chaque fois. Interdire de soigner son enfant, c’est inadmissible !
En août, sur demande de la PMI, nous devions avoir des TISF jusqu’à décembre. Nous les avons eus de août à novembre, et Myä nous a été retirée en décembre. C’était prémédité d’avance. Avant qu’elle parte, on m’a interrogée sur mon handicap pour le faire réévaluer, mais je n’ai pas su répondre. J’ai simplement dit la vérité.
À sa naissance, ils ont attendu deux semaines et demie pour nous dire qu’elle avait des problèmes de santé, alors qu’elle n’était plus sous oxygène depuis une semaine. Je comprends mieux maintenant… Ils se sont servis de tout cela pour justifier leur décision, même des choses rapportées par ma sœur, comme mon passé, mes viols, et un soi-disant état insalubre de mon logement.
Je suis nulle… Ma sœur a fait un signalement en juin. Elle était venue en avril, alors que j’étais enceinte, et elle en a refait un en septembre sans même m’avoir vue avec la petite. Elle a utilisé des moments de notre passé contre moi, alors que c’est elle qui cherchait à me retirer ma fille pour en avoir la garde. Finalement, elle ne l’a pas eue, mais Myä a été placée pendant 8 mois.
Alors, signez cette pétition pour nous aider à retrouver notre fille et luttez contre le placement abusif ! Comment peut-on juger quelqu’un uniquement sur son passé ?
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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