La pétition est clôturée pour deux raisons :
La première concerne l'objectif global d'alignement des modalités qui ne peut être contraint en vertu du principe d'autonomie des universités.
Egalement, nous pouvions ainsi seulement espérer que les universités de droit du territoire prennent connaissance avec peut-être plus de précision de la détresse parfois dissimulée, de certains étudiants. Il semble que ce soit chose faite dans plusieurs facultés, et que les modalités ne cesseront de tendre vers plus d'équité, dont le curseur a été modifié à la suite des décisions des facultés d'Aix ou de Paris pour n'en citer que deux.
Merci pour votre mobilisation et vos partages,
Merci au doyen de la faculté de Nice et l'équipe pédagogique d'avoir élargi la porte du dialogue qui nous a toujours été ouverte, et permis de satisfaire au mieux les demandes de chacun.
Merci aux étudiants qui sont à l'initiative de ces changements d'avoir su porter les voix et les demandes de chacun et d'avoir contribué à la cloture de cette pétition.
Le 24 janvier 2020, le COVID-19 apparaît en France.
Le 12 mars 2020, l’ensemble des établissements d’enseignements est fermé sur décision du Président de la République.
Cette situation laisse les étudiants, le corps enseignants, et l’ensemble des membres de l’équipe pédagogique dans le besoin urgent de s’organiser pour la poursuite des cours à distance, ainsi que la tenue des examens à distance.
Au compte-goutte, les étudiants d’université de Droit ont été informé des modalités des examens, et il est rapidement apparu que dans les différentes facultés de droit les méthodes d’évaluation diffèrent. De nombreuses universités ont pris le parti de ne pas faire passer d’examens finaux à leurs étudiants et de choisir d’autres méthodes d’évaluation tel que le contrôle continu tel que c’est le cas, entre autres, dans les facultés de droit d’Aix-en-Provence, de Nancy, de Caen, et d’autres.
D'une part donc, la situation entre les étudiants est inégale. Les modalités diffèrent, et la valeur de l’obtention de l’année varie naturellement au même rythme.
A cela s’ajoute, dans le cadre de l’organisation des examens à distance tels que les QCM, un haut risque de fraude qui pourrait entraîner de grandes inégalités entre les étudiants (familles juristes, paiement de doctorants ou d’enseignants…). Pour contrer cela certaines facultés ont décidé d’évaluer leurs étudiants grâce à des devoirs maison, d’autres encore ont choisi de mettre 10 à tous les étudiants pour le deuxième semestre et leur proposent des « sessions spéciales » qui leur permettent de se rattraper s’ils ne valident pas leur année ou d’améliorer leur moyenne pour ceux qui n’en sont pas satisfaits.
D'autres problèmes plus personnels peuvent se poser à cause de la pandémie, certains étudiants ont pu être contaminés par le virus et ne sont donc pas en capacité de passer des partiels. D'autres encore ont pu perdre des proches, ce qui les affecte grandement et les empêche de réviser correctement.
Par cette pétition, nous tenions à vous exposer les différentes difficultés qui se posent à nous au vue de la situation actuelle. Nous ne pouvons que constater le manque d’équité entre les différentes facultés, et bien que les partiels ne soient pas nationaux, notre diplôme l’est. Notre volonté première est donc simplement d’atteindre une équivalence des diplômes au niveau national mais également locale pour que tous les étudiants actuellement en licence puissent être sur un pied d’égalité.
Nous invitions ainsi tout étudiant de licence ou membre de l’éducation supérieur, qui partage ce sentiment d’iniquité à signer et partager cette pétition afin que les modalités d’examens des facultés de droit soient alignées sur l'ensemble du territoire et que ces dernières prennent en compte les difficultés évoquées dans cette pétition.