Protéger les enfants contre les violences sexuelles et l’inceste en leur donnant les ressources nécessaires et les clefs pour se protéger.
La loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 impose aux établissements scolaires de dispenser une éducation à la sexualité dès le primaire, à raison d'au moins trois séances annuelles par niveau.
Ces séances visent à :
L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVRAS) fait partie des 82 préconisations de la CIIVISE (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants). Sa mise en œuvre est primordiale : son absence engendre des conséquences démocratiques, sociales et financières majeures. Cette loi a été adoptée par les assemblées, validée par le Conseil constitutionnel et promulguée par le président de la République, pourquoi n’est-elle alors pas appliquée ?
Pourtant, 23 ans après l’entrée en vigueur de cette loi, son application reste défaillante. Selon un rapport de l’Éducation nationale publié en 2021, seul.e.s 15% des élèves en ont bénéficié.
Cette situation est alarmante au regard des chiffres des violences sexuelles en France :
Les enfants et les adolescents sont aussi exposés à de nouvelles formes de violences sexuelles par le biais d'internet et des réseaux sociaux. La pornographie est diffusée à large échelle. L'âge moyen d'exposition à la pornographie est de 11 ans en France. Arcom - Mai 2023. Ce qui met les mineurs en contact régulier avec une vision brutale et fausse des rapports sexuels.
En éduquant les enfants à connaître leurs droits, comprendre leur corps, et différencier le bien du mal, nous leur donnons les clés pour se protéger et grandir dans le respect d'eux-mêmes et des autres. C’est une démarche essentielle, au même titre que d'autres formes de prévention, pour construire une société plus sécurisante. Un enfant informé est un enfant protégé.
Exigeons l’application de la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001, qui oblige les écoles à dispenser trois séances annuelles d'éducation sexuelle, mais cette obligation est rarement respectée. Ces séances seront adaptées à l'âge et aux besoins des enfants.
L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVRAS) est l’un des meilleurs outils pour repérer l’inceste et prévenir toutes formes de violences. Elle permet d’apprendre le respect de soi et des autres, de comprendre le consentement, de lutter contre les stéréotypes et les violences, de développer l’esprit critique, de devenir autonome et de faire ses propres choix. Cet enseignement favorise l’épanouissement et le bien-être des élèves, contribue à leur réussite scolaire et instaure un climat apaisé au sein des établissements. Il constitue un pilier essentiel pour bâtir une société égalitaire, sans discriminations ni harcèlement scolaire.
Cette réalité ne peut plus être ignorée. La jeunesse doit avoir accès à une information complète et de qualité pour se construire dans un environnement respectueux et prévenir les violences sexistes et sexuelles. Ces enseignements sont cruciaux pour :
Nous demandons à l’État de garantir :
Nous, signataires de cette pétition, demandons au Président de la République et au gouvernement que les enfants et adolescent-es bénéficient d’une éducation à la sexualité à la hauteur des enjeux de notre société.
Ensemble, œuvrons pour une jeunesse informée, respectueuse et capable de construire un avenir égalitaire !
Un enfant informé est un enfant protégé ! Ensemble, agissons pour mieux protéger les enfants.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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