Pétition Internationale 2024 pour l’Autonomie Administrative et le Développement Durable de Sikikédé
À l’attention de :
- Son Excellence le Président de la République Centrafricaine,
- Son Excellence le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
- Monsieur le Ministre Chargé de l'Administration du Territoire, de la Décentralisation et du Développement Local,
- L’Assemblée Nationale de la République Centrafricaine,
- Les Instances Internationales : Nations Unies, Union Européenne, PNUD, Union Africaine, CEMAC, CEAC.
Objet : Revendication légitime pour l’autonomie administrative de Sikikédé, avec la création de deux communes (Ndah et Haïfa) et d’une sous-préfecture.
Nous, signataires de la présente pétition, citoyens centrafricains et soutiens internationaux, adressons cette requête urgente pour demander la reconnaissance et la mise en œuvre des droits légitimes des habitants de Sikikédé. Cette région, formellement connue sous le nom de Ndah et Haïfa, totalise une population de 56 000 habitants, répartie en quatorze (14) Chefs de Groupe et quatre-vingt (80) Chefs de Quartiers.
Conformément aux lois en vigueur en République Centrafricaine, notamment la loi n°21.001 du 21 janvier 2021 relative aux Circonscriptions Administratives et la loi n°20.008 du 07 avril 2020 portant Organisation et Fonctionnement des Collectivités Territoriales, cette localité satisfait pleinement les critères d’érection en communes et sous-préfecture.
Nos Revendications
- Création de deux communes autonomes : Ndah et Haïfa
Sikikédé dispose des infrastructures organisationnelles nécessaires pour être subdivisée en deux communes distinctes. Ces communes doivent être administrées sous une nouvelle sous-préfecture de Sikikédé, conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi n°21.001.
- Reconnaissance et mise à jour cartographique
L'intégration officielle de Sikikédé dans la cartographie administrative de la République Centrafricaine doit être effectuée immédiatement pour refléter les nouvelles circonscriptions.
- Développement des infrastructures locales
- Construction de services publics essentiels : écoles, hôpitaux, centres de santé.
- Rétablissement de l’autorité de l’État pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.
- Égalité et justice pour les habitants de Sikikédé
Les citoyens de cette région doivent bénéficier des mêmes droits et opportunités que les autres citoyens centrafricains, notamment en matière d’accès à l’éducation, aux soins de santé, et aux opportunités économiques.
Motivations
- Disparités persistantes : Alors que d’autres localités comme Am-Ndafok, Ouandja, Mamoune, Gordil et Tiringoulou jouissent d’un statut administratif élevé, Sikikédé demeure marginalisée, ce qui constitue une injustice flagrante et une violation du principe d’égalité entre citoyens centrafricains.
- Légalité de la revendication : En vertu des lois précitées, la population de Sikikédé a le droit légitime à cette reconnaissance administrative, d’autant plus que les conditions requises (population, structures administratives locales) sont déjà réunies.
- Besoin de développement durable : Sans cette autonomie, Sikikédé continuera à souffrir de l’absence de services publics, privant des milliers de citoyens d’une vie digne et productive.
Appel à la Communauté Nationale et Internationale
Nous exhortons:
- Les autorités centrafricaines à inclure immédiatement Sikikédé dans leur projet d’érection de communes et sous-préfectures.
- Les instances internationales, corps diplomatiques et organisations de développement à soutenir cette revendication légitime.
Sikikédé ne demande pas de privilège, mais l’égalité de traitement et la justice sociale.
Fait le 25 décembre 2024.
A l’initiative des Défenseurs des droits et de la justice pour Sikikédé.
Denver, Washington, Paris, Bangui, N’Djamena, Yaoundé, Londres, Khartoum, Sidney, Canberra, Stockholm, Kinshasa, Brazzaville, Juba, Dakar, Tripoli, Addis Abeba.
Yacoub Yasser
Chairman of Sikikédé Rescue Mission (NGO)
President of Act for Sikikédé Foundation.