Le but de la pétition est de demander à un juge français, de bien vouloir accepter d'investiguer pour sauver une fillette de 10 ans, victime de violence par sa mère en Roumanie et donc de se déclarer compétent. Les lois internationales et/ou européennes permettent à ce juge de ce déclarer compétent. Mais le dossier est compliqué, donc la justice française préfère se déclarer non compétente. Pourtant le rapport du psychologue est sans appel : l'enfant ne doit absolument pas rester dans son mileu de vie actuelle.
Le résumé de la situation est dans cet article de presse.
Depuis trois mois, ce papa de Novéant n’a plus de nouvelles de Julie, sa fille de 10 ans. Lionel Vuillaume se bat pour que la justice française tranche le dossier qui l’oppose à la mère, roumaine.
Je me bats pour la cause de ma fille. Je sais que mon enfant n’est pas bien. Je dois l’aider. Je ne m’arrêterai pas » , crie Lionel Vuillaume, qui enchaîne les difficultés, depuis maintenant quatre ans.
Au cœur du dossier qui oppose ce papa français, originaire de Novéant-sur-Moselle, à cette maman roumaine, il y a Julie. L’enfant, qui a la double nationalité est née en France. Âgée aujourd’hui de 10 ans, elle vit, depuis la séparation du couple, avec sa mère en Roumanie. La procédure de divorce est toujours pendante. Néanmoins, elle octroie, en théorie, un droit de visite à Lionel Vuillaume, deux week-ends par mois et durant la moitié des vacances scolaires. « Mais à chaque fois, la mère s’oppose à ce qu’elle vienne en France. J’entame des procédures, toujours. J’en suis à 45, en tout. »
La dernière fois que le Mosellan a vu sa fille, c’était cet été. Au détour de ces vacances, Julie lui a confié, comme à d’autres proches, ses difficultés du quotidien. Sous fond de « violences physiques et psychologiques ». « J’ai senti que ses pleurs venaient de l’estomac. Je l’ai emmenée chez une psychologue, pour qu’elle me rassure. Mais en fait, elle m’a inquiété davantage. Elle m’a dit qu’elle faisait une dépression. Qu’elle n’avait personne à qui parler. » Et depuis trois mois, Lionel Vuillaume n’a plus de nouvelles de son enfant. « Les emails, le compte Skype, les coups de téléphone que j’ai le droit, selon la justice roumaine, de passer de 18 h à 19 h chaque jour… Rien ne répond. Elle ne répond pas non plus à son frère et sa sœur, nés d’une précédente union. Ni à ses grands-parents ou ses amis. Elle est totalement isolée. » En toile de fond, selon le papa : du chantage financier et affectif de la mère, à son égard.
Pour l’ancien directeur international pour une grande enseigne de bricolage, les décisions roumaines penchent un peu trop en faveur de leur ressortissante… « Je sais, maintenant, qu’obtenir une justice impartiale est impossible en Roumanie. » Alors il vient de saisir la juridiction française, en espérant qu’elle se déclare compétente dans ce dossier de garde d’enfant internationale. Et lui octroie la garde, en attendant une décision sur le fond. « Je ne demande pas que l’on me croie sur parole mais qu’il y ait une procédure, des auditions, des investigations, des expertises françaises et indépendantes. »
Une audience avait lieu hier devant le juge aux affaires familiales du TGI de Metz. Les règlements internationaux prévoient que la juridiction compétente dans ces dossiers, est celle de la résidence habituelle de l’enfant. La Roumanie donc. « Pour nous, l’ordre public international familial, de la convention internationale des droits de l’enfant doit s’appliquer. L’intérêt supérieur de l’enfant doit prévaloir », insiste Me Bettina Rougier.
La juridiction française s’est déjà déclarée incompétente après une première audience. Le délibéré de la seconde est attendu le 8 décembre. Mais le papa veut se faire entendre. Lionel Vuillaume envisage une grève de la faim, devant le tribunal, avant le prochain délibéré. Initiative qu’il a déjà menée, il y a plusieurs semaines, devant le tribunal de Bucarest. En vain.
« Je sais, maintenant, qu’obtenir une justice impartiale est impossible en
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