Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Denis Gasté
Destinataire(s) :
Madame la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Les universitaires, les personnels et les étudiants de l’Université du Sud Toulon-Var sont atterrés.
Au-delà des craintes légitimes pour leur université, ce sont les principes mêmes de la démocratie dans toutes les universités qui sont en cause.
Par un communiqué de presse du 19 octobre 2009, Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche suspend de leurs fonctions électives le Président de l’Université du Sud Toulon-Var et deux vice-présidents en application de l’article 12 de la loi LRU.
Le 23 octobre, un administrateur provisoire, Philippe Tchamitchian, est nommé ayant « mission de rétablir la sérénité à l’université de Toulon pour lui permettre de fonctionner normalement, dans l’intérêt de ses personnels et de ses étudiants ».
Le 6 novembre, le Président de l’Université du Sud Toulon-Var démissionne.
A partir de ce moment-là, le processus électoral devait être enclenché.
Or, le même jour, toujours par voie de communiqué, Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche confirme l’administrateur provisoire en lui donnant pour objectif d’organiser l’élection d’un nouveau président, dès que les conditions de fonctionnement de l’université le permettront.
Nous tenons à informer l’ensemble de la communauté universitaire de France que l’Université du Sud Toulon-Var n’a jamais cessé de fonctionner depuis les « affaires » qui l’ont secouée : les chercheurs cherchent, les enseignants enseignent, les administrateurs administrent et les étudiants étudient… Les rapports très positifs de l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur en janvier et juin 2008 et de la Chambre Régionale des Comptes en 2009 témoignent des choix pertinents, du bon fonctionnement et du dynamisme de cette université en recherche, en pédagogie et dans sa gestion financière.
Quel que soit le résultat des procédures en cours qui ne concernent que trois personnes, depuis la démission du président Oueslati le 6 novembre et la délocalisation de la section disciplinaire à l’Université Paris IV par le CNESER le 17 novembre, toutes les conditions que le Ministère estimait nécessaires au retour du processus démocratique, sont réunies.
Or, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche impose encore un administrateur provisoire à la tête de l’USTV. Pire, ce dernier veut s’installer au mépris des règles démocratiques et universitaires et prétend être investi des mêmes prérogatives qu’un président élu dans le choix de la politique de l’Université.
Le maintien d’un administrateur provisoire n’est pas justifiable. Il place notre Université sous une tutelle non seulement insupportable mais extrêmement dangereuse pour son avenir alors que notre communauté universitaire doit préparer son projet de contrat quadriennal.
Dans le respect des valeurs républicaines, nous exigeons que l’administrateur provisoire nommé par décision de Madame le Ministre remplisse l’unique mission pour laquelle il est légitime : organiser des élections dans les délais les plus brefs c’est-à-dire janvier 2010 au plus tard, afin que notre communauté universitaire reprenne en main son destin.
Les universitaires, les personnels et les étudiants de l’Université du Sud Toulon-Var ne sont ni des irresponsables ni une peuplade à coloniser. Nous n’avons besoin ni d’un tuteur ni d’un protecteur. Nous avons besoin d’un président et d’élus que nous entendons désigner nous-mêmes.
ON NE PEUT ACCEPTER PLUS LONGTEMPS LE BLOC