Non aux activités de Jeune Nation et ses affiliés !
Appliquer le décret du 25 juillet 2013 d’interdiction de Jeune nation.
Suite à une alerte du Codex-05, amplement relayée par les éditions départementales (05 et 04) des quotidiens régionaux Le Dauphiné Libéré et La Provence, Mémoire Résistance HB, soutenue avec efficacité par le Mouvement de la Paix 05, et des associations locales d’Anciens Résistants ou de Mémoire, du 04, 26 et 84, a lancé le 7 juin 2016, une pétition adressée au Préfet des Hautes-Alpes reprenant un appel, rédigé par deux universitaires.
Par notre seul fichier d’adhérents et de sympathisants et relayé par des dizaines d’associations et personnes, nous avons réuni plus de 700 signatures, remises au Préfet des Hautes-Alpes le 4 juillet 2016. Le 7 juillet, le Préfet prenait un arrêté d’interdiction du camp de Jeune Nation, prévu à Salérans, dans un lieu privé, du 11 au 17 juillet 2016.
Malgré cette interdiction Jeune Nation a tenu son camp, dans un lieu inconnu (à l’heure de la rédaction de cette pétition) et s’en vante sur son site internet.
Pour le camp annoncé à Salérans, les organisateurs avaient édité des affiches demandant "Justice pour Pétain". Ce "camp d’été" avait pour but d’exalter la mémoire et de promouvoir la réhabilitation de l’homme qui fut entre 1940 et 1945, le responsable de la collaboration d’Etat avec l’Allemagne nazie et le promoteur de valeurs antidémocratiques et racistes, anti-éthiques de celles de la résistance, de la République et du ‘’vivre ensemble en société’’.
L’arrêté préfectoral s’appuyait sur le décret du 25 juillet 2013, signé du Président de la République, du Premier Ministre et du ministre de l’Intérieur (M. Manuel Valls).
Le décret du 25.07.2013 précise que Pétain a été "condamné le 15 août 1945 par la Haute Cour de justice pour haute trahison et intelligence avec l'ennemi et frappé d'indignité nationale". Il a été aussi jugé par l’histoire. A partir de l’analyse des archives, notamment allemandes, les historiens ont confirmé que Pétain avait activement recherché et poursuivi une collaboration d’Etat avec l’Allemagne Nazie que celle-ci n’avait pas cherché à lui imposer et qu’il a été à l’initiative d’une organisation politique volontairement antidémocratique et raciste.
Ce décret du 25.07.2013, explique toutes les raisons qu’il y a d’interdire "Jeune Nation" : que l'association appelle également à lutter contre le "métissage comme modèle de société" et l'axe américano-sioniste ; que les membres des "Jeunesses nationalistes" se qualifient de "souchiens" en référence à une "souche européenne" ; que l'association "Jeunesses nationalistes" propage son idéologie par des articles et communiqués publiés régulièrement sur son site internet ; qu'elle recherche, par des "actions coup de poing", la plus grande visibilité médiatique afin de propager massivement ses idées… qu'elle organise de nombreux rassemblements, manifestations, commémorations et déplacements, en France et à l'étranger ; qu'elle participe également à l'organisation et à l'animation d'un "camp-école Jeune Nation" destiné à la formation doctrinale et sportive de ses jeunes membres ; que l'idéologie développée se traduit d'ailleurs par divers actes d'intimidation, par les "Jeunesses nationalistes", de dégradation et de violence impliquant les membres de l'association; que l'association "Jeunesses nationalistes" propage une idéologie incitant à la haine, à la discrimination et à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une race…
L'association "Jeunesses nationalistes’’ participe aux commémorations de la mort de miliciens et membres de la Waffen SS tués en 1944 et 1945; qu'une délégation des « Jeunesses nationalistes » se rend régulièrement à l'hommage annuel rendu à Benito Mussolini à Predappio, en Italie; que M. Gabriac a participé à la célébration du soixantième anniversaire de la mort de Philippe Pétain,…; que M. Alexandre Gabriac, président de l'association "Jeunesses nationalistes", apparaît dans la presse nationale le 25 mars 2011 effectuant le salut hitlérien devant un drapeau nazi ; que M. Dimitri Senepart, membre des "Jeunesses nationalistes", a également été photographié effectuant le salut hitlérien et portant une tenue inspirée de l'uniforme SS; que Mme Laura Lussaud, cadre des "Jeunesses nationalistes", publie sur un site internet auquel renvoie celui des "Jeunesses nationalistes" des articles invitant les militants et sympathisants nationalistes à correspondre avec les révisionnistes et négationnistes emprisonnés et à se rendre à leur levée d'écrou pour leur manifester leur soutien; qu'elle communique à cette fin des indications pratiques et des recommandations telles que les mots "shoah" ou "holocauste" à ne pas citer; que par l'ensemble de ces actions, l'association « Jeunesses nationalistes » exalte la collaboration avec l'ennemi au sens du 5° de l'article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure;
Considérant que pour des raisons inhérentes à l’ordre public, il y a lieu de prononcer la dissolution de l'association ‘’Jeunesses nationalistes’’…
Les signataires de cette pétition demandent :
*aux Préfets de faire respecter ce décret, comme l’a fait le Préfet des Hautes Alpes.
*au gouvernement de veiller à l’application de son décret du 25 juillet 2013 notamment en prenant les mesures possibles dans d’autres pays pour que les serveurs servant d’appui à la propagation de ces thèses dangereuses pour la démocratie et la paix, soient sévèrement sanctionnés.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.