Depuis trente ans, je soutiens LM. Cet homme, considéré en tant que handicapé car il est atteint d’une psychose grave, est nourri, blanchi, logé chez moi, soigné par mes soins, confronté à la culture pour l’extraire de son angoisse quotidienne.
La responsabilité de LM m’a été retirée en avril 2007 et donné au service de tutelles de Pierrefeu du Var ; à partir de cette date, Laurent n’a plus touché un centime de la part de Mme la gérante. Comment pouvez-vous couvrir une telle défaillance ? Laurent ne reçoit pas d’argent pour la nourriture, l’entretien, les soins ; le loyer est impayé depuis sept ans !
J’ai gardé par devers moi tous les montants des consultations médicales et les témoignages des médecins et je compte bien être remboursé de ces frais ; Au début, j’ai envoyé les feuilles de maladies à la Sécurité Sociale, les remboursements tombaient sur le compte de LM et je n’en étais jamais dégrevé. Mme la gérante s’obstine à exiger que les praticiens envoient les documents au service. Hélas, les médecins ne veulent pas avoir affaire au service de tutelles parce qu’ils sont payés aux Calendes.
Lors de différentes confrontations avec vos services, LM a été présenté comme un arriéré mental. Quelle honte et quel mépris de la part de la partie adverse ! En effet s’il en était ainsi, on pourrait dire que j’aurais manigancé pour obtenir de l’argent sur le dos de celui que j’ai sauvé du désastre quand sa mère l’avait mis à la porte en 1985. Je vous rappelle que LM est sous curatelle, qu’il dispose de ses facultés et qu’un homme qui a réussi à passer trois permis et à travailler pendant quinze ans n’est pas un arriéré mental ! Comment avez-vous pu redonner cette responsabilité de curatelle à cette gérante défaillante alors que LM avait demandé un changement de service ?
Ce qui est dans son droit. Mais vous ne semblez pas aimer ce mot de droit et pourtant la justice en est la gardienne. Vous avez substitué au droit votre pouvoir, il en est de même pour Mme la gérante. Depuis janvier 2014, LM est à nouveau sous curatelle avec le même service, dont la gérante s’est targuée qu’elle ne le rencontrerait jamais ; pourtant le jeudi 13 décembre 2007, je lui avais proposé de se rendre au studio de Laurent pour le voir et constater où il vit, ce qu’elle n’a pas fait.
Il reçoit 80 € par semaine qui lui servent d’argent de poche mais ni la nourriture, ni l’entretien, ni les soins, ni le loyer ne sont pris en compte ce qui est gravissime. Comment une telle situation peut-elle s’installer et durer alors qu’un agent de l’état ne fait pas son travail ? Je vous demande instamment, M. Le juge, d’intervenir auprès du service de Pierrefeu de manière à régler une situation dont l’absurde le dispute à l’injustice la plus criante.
Avec mes salutations.
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