Il y a des bavures policières, mais aussi des bavures judiciaires.
Aujourd'hui en tant que jeunes femmes, mères, sœurs, nous démarrons notre combat nommé Hamidou sans injustice.
Ce drame est survenu le 27 septembre 2013 suite à un cambriolage chez Hamidou, quelques heures plus tôt. Hamidou a décidé d'aller porter plainte à la gendarmerie de Gisors, mais se heurte à une opinion déjà faite (coup d'assurance d'après les gendarmes).
Il décide de faire sa propre enquête. Il finit par trouver les voleurs à l'aide de deux connaissances du voleur même. Le soir du 27 septembre vers 22h, il tombe nez à nez avec le voleur accompagné d'un collègue qui l'attendait armé.
Hamidou, est accompagné de son cousin et de deux autres personnes, dont l'un a subi des coups au visage par le voleur. Après cela, le voleur braque une arme et tire à plusieurs reprises des coups de feu qui font fuir les témoins.
De là, Hamidou craignant pour sa vie essaye de le désarmer mais des coups partent. Le jeune voleur prend la fuite dans le noir, son collègue le rattrape avec son véhicule en voulant ouvrir le coffre.
Hamidou lui ordonne de ne pas bouger, mais le jeune homme essaye de prendre l'arme de la main de Hamidou. De là s'en suit des coups de feu.
Pendant cette lutte, l'arme tombe à terre et se casse par la suite, il prend aussi la fuite. De là, Hamidou et son cousin voyant les deux autres fuirent avec leur propre véhicule, il décide de prendre le véhicule du voleur de peur qu'il revienne avec d'autres personnes et prennent la fuite.
Quelques jours après Hamidou apprend le décès du voleur retrouvé dans l'eau de la Mar, pensant à des ragots, il ne réagit pas, mais le 7 octobre 2013, il se fait interpeller chez lui, il ne pose aucune résistance et déclare ce qu'il s'est passé.
De là s'en suit une injustice et des bavures judiciaires.
- Le premier juge de Senlis monte un dossier à charge, à sa mutation. Il se charge de bien ordonner à son successeur de laisser Hamidou croupir en prison.
- La disparition de plusieurs scellés (cagoule, lunettes de fusils, gant, couteau) provenant du véhicule du voleur.
- Des rapports d'expertise antidatés.
- Les autopsies qui se contredisent.
- Divulgation et recel de secret d'instruction.
- Toutes les plaintes de Hamidou classées sans suite.
Aujourd'hui, cela fait plus de 3 ans que nous attendons une date de jugement et une requalification des faits en tant que coup mortel ayant entraîné la mort sans avoir eu l'intention de la donner et non un meurtre comme la justice veut faire croire. Car il faut savoir que l'arme appartenait au voleur et a été chargée par le voleur.
Nous souhaitons une justice juste et égale pour tous que l'on soit noir, blanc, beurre, riche ou pauvre.
Aidez-nous ! Mobilisons-nous pour que Hamidou soit jugé sans injustice.
Signez et partagez au maximum cette pétition. Ensemble nous serons plus fort car un arbre qui tombe fait beaucoup plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
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