Je demande que tout enfant qui se dit victime de violences ou d’agressions sexuelles soit non seulement écouté mais également entendu par l’ensemble des institutions judiciaires, qui devront non seulement être spécialisées et formées à l’écoute et à l’accompagnement des mineurs, mais également sensibilisées aux violences et agressions sexuelles.
Ces institutions devront communiquer impérativement entre elles et rendre une expertise conjointe.
Je demande des mesures efficaces et concrètes de protection (suspension du droit de visite et d’hébergement et suspension de l’autorité parentale systématique en cas d’enquête pénale contre le mis en cause).
Les visites médiatisées seront envisagées seulement sous condition de validation d’un expert pédopsychiatre qui aura rencontré l’enfant afin que la petite victime ne soit pas sous la contrainte de rendre visite à celui ou à celle qui représente un danger à ses yeux.
Un JAF (juge aux affaires familiales) peut ordonner un DVH (droit de visite et d'hébergement) classique alors que le présumé coupable est sous enquête pénale et a la possibilité de continuer ses sévices sur l’enfant et maintenir sur lui une emprise totale !
La présomption d’innocence ne doit pas être au détriment de la protection de l’enfant dont la parole est souvent balayée d’un revers de main au profit d’un présumé coupable, faute de moyens, faute de connaissance, faute de volonté !
Sous-estimer la parole de l’enfant, c’est se rendre complice des agressions dont il se dit victime et l’enfermer dans un mutisme qui génèrera un traumatisme à vie ! L’enfant de 4 ans par exemple n’a pas la capacité de faire valoir sa parole autrement que par son parent protecteur. Le parent protecteur souvent mis en cause par le parent agresseur est vite discrédité, la meilleure attaque des agresseurs est le mensonge et la manipulation.
Le ou la juge est un être humain qui détient seul aujourd’hui tous les pouvoirs sur la vie de l’enfant, ou sa mort à petit feu entre les mains de son bourreau puisque personne d’autre ne verrouille leur décision sacrée, souvent prise sans avoir entre les mains tous les tenants et les aboutissants de l’affaire faute de temps, de connaissances, de moyens et parfois de volonté.
Enfin, les moyens nécessaires et la volonté de stopper l’impunité doivent être déployés au plus haut niveau de l’état, « quoiqu’il en coûte » !
En effet, bien que nous ne parlions pas de virus, la violence et la pédocriminalité se développent comme un fléau tabou et détruisent ce que la société a de plus important : les enfants.
Les délais judiciaires devront eux aussi être réduits et apporter des réponses ultimes et primordiales à ces affaires sordides qui méritent rapidement une prise de conscience collective.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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