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Auteur(s) :
Déborah
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Destinataire(s) :
la justice Française
La pétition
Mise à jour
Voici le témoignage de la maman de Zoé:
Je suis originaire de Sarrians, comme mon compagnon. Nous y avons vécu une enfance heureuse, et lorsque nous sommes revenus y vivre, nous étions fiers et heureux que notre petite Zoé fréquente l'école qui nous a vu grandir.
Mais, nos espoirs de vie paisible dans notre petits village ont été fauchés par un événement grave.
Le lundi 28 septembre 2015, Zoé est à l'école maternelle "Les petits mousses", c'est ma mère qui va la chercher à la sortie. Rien dans l'attitude de l'équipe pédagogique ne laisse soupçonner qu'il y ait eu un problème. Pourtant Zoé n'est pas "dans son assiette". En fin de journée je reçois un appel de sa maîtresse.
Elle m'informe qu'un événement s'est produit pendant la récréation de la cantine. Zoé a été violentée par 4 garçons de sa classe. Elle me raconte la teneur de cette agression. Nous n'arrivons pas à y croire. Le ciel nous tombe sur la tête.
Au moment du repas, comme à notre habitude, chacun raconte sa journée. C'est au tour de Zoé, elle a 4 ans, et voilà son discours.
"J'ai eu un problème grave aujourd'hui à l'école, 4 garçons de ma classe m'ont attrapé de force, mis par terre, il y en a 3 qui m'ont tenu de force, moi je voulais pas et je criais, et il y en a un qui m'a baissé le pantalon et la culotte et m'as mis un bâton dans la minette, ça m'a fait mal et j'étais en colère." Voilà, elle nous a exposé son "problème grave".
Notre réponse immédiate a été de lui dire qu'elle avait pris la bonne décision en nous parlant; que nous allons prévenir la police car effectivement ce qui s'est passé est grave. Le mardi 29, nous nous rendons Vincent et moi à l'école pour de plus amples explications. Nous sommes reçus dans la classe par sa maîtresse, l'ATSEM et la secrétaire de mairie aux affaires scolaires. La maîtresse nous confirme donc que la vieille, pendant la récréation qui suit la cantine, les personnels municipaux assurant la surveillance des enfants dans la cour sont interpellées par des cris, elles vont voir ce qui se passe et constatent l'agression. Elles préviennent la maîtresse dès son arrivée à 13h30. Mais nous pouvons être rassurés car les enfants ont été punis.
À ce moment là, le papa d'un des garçons réprimande même son fils devant nous. Nous signifions aux adultes présents notre intention d'avertir les autorités compétentes, et ce dans 2 buts principaux : - confirmer à Zoé que ces actes sont graves - comprendre comment des enfants de 4 ans peuvent avoir de telles idées.
Lorsque nous sortons de l'école, nous croisons Madame le maire de Sarrians. Elle est au courant de la situation. Nous lui disons que nous nous rendons à la gendarmerie pour déposer une plainte et ce pour les raisons invoquées plus haut.
En autres réponses, Mme le maire nous dit que pour notre bien (LOL), nous devrions rester discrets, qu'il ne faut pas donner plus d'importances que cela aux événements qui ne sont "que des jeux d'enfants".
Dans les jours qui suivent la plainte, Zoé a été auscultée par des médecins de l'hôpital de Carpentras, qui n'avaient pas les compétences pour établir une constatation formelle.
Les gendarmes nous ont dirigé vers Nîmes à la rencontre d'un médecin légiste, ce docteur constate des lésions vaginales. Zoé est entendue et sa déposition filmée par les gendarmes. Les garçons sont convoqués avec leur parents, ils confirment les déclarations de Zoé.
Durant la semaine qui suit nous rencontrons Mme le maire dans son bureau. Elle nous appuie de son soutien et nous propose de déplacer Zoé vers l'école maternelle des Sablons, c'est là que nous commençons à comprendre que la municipalité fuit ses responsabilités; ceci nous est confirmé quand Mme le Maire et nous affirme que selon elle, le personnel municipal est irréprochable dans ses missions de surveillance!
Comme vous pouvez le constater, nous n'avons jusque là aucune discussion avec la directrice des" petits mousses", celle-ci ne se sentant visiblement pas concernée par ce qui se passe dans son école.
Nous sommes alors reçus par M. l'inspecteur d'académie à l'Isle sur Sorgues. Selon lui, la directrice de l'école n'a pas faillit dans ses missions, puisque "la responsabilité durant ce temps incombe à la municipalité" et que nous serons tout de même contactés par le psychologue de l'éducation nationale pour assurer un soutien pour Zoé. À ce jour, nous n'avons aucune nouvelle de cette personne.
Zoé verra au cours de plusieurs séances une psychologue, à notre initiative et à nos frais. Les mois passent et Zoé va bien, mais nous constatons que ses relations psychosociales avec les garçons sont devenues compliquées. Nous faisons tout notre possible pour vivre normalement, et espérons une réponse de la justice, pour les 2 raisons invoquées plus haut et à ce moment pour une réponse sur les responsabilités de chacun, puisque la mairie et l'éducation nationale se renvoie la balle.
En octobre 2016, nous sommes convoqués par la gendarmerie qui nous signifie que le procureur du tribunal de Carpentras a décidé de classer l'affaire sans suites, pour le motif de : oups, quelqu'un a omis de nous préciser le motif de ce refus d'instruction.
A la colère de ne pouvoir être entendus, suit un sentiment de résignation. Nous allons continuer à vivre avec, nous n'avons pas le choix. Même si Zoé va bien, elle n'a pas classé l'affaire elle ! Alors vous vous demandez peut-être pourquoi j'éprouve le besoin aujourd'hui de déballer tout ça?
Il se trouve que ce jeudi 18 janvier 2017, nous avons reçu la visite de la gendarmerie pour me convoquer dans leurs bureaux afin d'être entendue sur un signalement fait à mon encontre par la directrice de l'école. J'aurai tenu en mars 2016, dans une conversation avec ma cousine, qui a elle aussi connu de graves problématiques dans la prise en charge de ses enfants et de leurs sécurités dans les écoles publiques de Sarrians.
Voilà comment du statut de parents de victime, même si cela n'a pas été établi, je me retrouve à devoir me justifier.
Je décide donc de me justifier publiquement aujourd'hui. Oui, de mon point de vue, les différents responsables dans cette affaire, qu'il s'agisse de Mme le Maire ou de la directrice de l'école, ont fait preuve d'incompétence.
Non, nous n'avons reçu aucun soutien de la majorité municipale. Non, nous n'avons reçu aucun soutien de l'école. Et même si la justice ne se prononce pas, il n'en reste pas moins que , de notre point de vue, la morale et l'éthique de ces personnes sont contestables. Je tiens tout de même à remercier M. Alexandre Kormanyos, qui a été et est toujours d'un grand réconfort pour nous. Certains Sarriannais ont sûrement entendus parler vaguement de cette histoire. Ils en auront maintenant, pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout, la version officielle, celle de Zoé et de ses parents. Je suis consciente que je risque de déclencher certaines réactions de la part des personnes que je cite, et une fois de plus j'assume totalement chacun de mes propos.
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courage a vous !!! ne baissé pas les bras ... que tous les parents qui ont des enfants qui sont violentés bousculer taper reagissent nous avons le cas dans une ecole publique dans le 9emes arrondissement de marseille ou 2 enfants terrorises frappes les autres enfants cela tres souvents accompagné de propos vulgaire et raciste anti blanc .. la reponse du corps enseignant ( propos d enfants !! enfants reconnus violent mais leurs nouvelles arrivé demande un temps d integration !!!!!!
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Laure - Le 22/01/2017 à 22:43:41
Honteux de voir la justice française ne pas donner la justice qu'elle belle exemple. De tout coeur avec Zoé
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Julie - Le 27/01/2017 à 01:08:16
C'est une honte de voir à quelle point par peur de scandale les personnes concernées minimise les actes.