Persécuté depuis 2020 au travers d’accusations diffamatoires non prouvées, victime jusqu’il y a peu d’une instruction non équitable, M. Cyrille ADAM, privé de liberté depuis plus d’un an, attend son procès, isolé dans une cellule de la prison de Béziers, dans des conditions peu respectueuses de ses croyances et en violation de la présomption d’innocence.L’ONU et l’OSCE ont été alertées par son cas.M. Cyrille ADAM, âgé de 71 ans, est un artiste complet : écrivain, musicien, compositeur, photographe, peintre. Pendant plus de 40 ans, il a voué sa vie à défendre la nature et les animaux, à enseigner l’ouverture des consciences, la liberté et l’ouverture du cœur.
Suite à des dénonciations calomnieuses, pour lesquelles les preuves manquent toujours à ce jour, il a été placé en détention provisoire le 9 décembre 2021.
Aujourd’hui, il est toujours en attente de son procès à cause d’une instruction des plus lentes, basée uniquement, jusqu’il y a peu, sur la huitaine de témoignages à charge collectés il y a maintenant près de deux ans. Les plus de 140 témoignages à décharge ne sont parvenus au dossier qu’à l’automne 2022.
Il est toujours détenu au centre pénitentiaire de Béziers dans des conditions irrespectueuses de ses convictions et donc des droits de l’Homme, en particulier de la liberté de penser. Malgré cela, les demandes de mise en liberté continuent d’être refusées.
Son cas a été porté à l’ONU* et à l’OSCE* en Octobre 2022 par une organisation qui défend la liberté de conscience.
Aidez-nous à obtenir sa libération immédiate !
M. Cyrille ADAM, plus communément connu sous son nom chamanique : « Loup Blanc », a été arraché à sa vie le 7 décembre 2021 et se trouve toujours en détention provisoire dans des conditions indignes d’un pays comme la France.
Malgré l'adhésion de la France au PIDCP*, à la règle de Tokyo, aux recommandations de l'ONUDC* sur les conditions de détention, elle a été épinglée à plusieurs reprises sur cette question lors de son EPU* en 2018.
Le 20 avril 2021 une loi a été votée, destinée à garantir le droit au respect de la dignité en détention.
Pourtant le cas de M. Cyrille ADAM, qui n’est de toute évidence pas un cas isolé, donne à douter de l’application efficace de cette loi dans notre pays.
Après quelques semaines d’incarcération à la maison d’arrêt de Nîmes (une des pires prisons françaises quant à la surpopulation et de la vétusté selon un rapport de l’OIP), M. Cyrille ADAM, atteint d’une maladie chronique auto-immune, a dénoncé ses conditions de détention via son avocat (régime alimentaire non respecté, 3 personnes dans une cellule prévue pour 2 personnes, couchage au sol malgré son âge et ses genoux enflés et des douleurs dans tout le corps, non-respect des mesures d’hygiène par rapport au COVID…).
Celles-ci ne pouvant être améliorées, M. Cyrille ADAM, selon la dernière loi votée, a été transféré à la maison d’arrêt de Béziers après 4 mois, à défaut d’être remis en liberté comme le préconisait le ministre de la Justice M. Dupont-Moretti dans un courrier adressé à tous les magistrats en 2021.
Mais à Béziers, malgré le caractère récent des installations et la présence d’une douche dans la cellule, les conditions de surpopulation ainsi que le manque de surveillants et d’hygiène sont parfaitement critiquables.
M. Cyrille ADAM est un citoyen français qui, au vu du manque de preuves de la partie adverse, devrait bénéficier de la présomption d’innocence.
Mais voici ce qu’il subit depuis plus d’un an alors qu’il est âgé de 71 ans :
- Il n’a pas droit aux visites de ses amis. Seule sa famille proche a droit au parloir, mais sa mère ne peut pas se déplacer et son frère est décédé quelques mois après son incarcération. Alors depuis plus d’un an, il n’a vu personne mis à part son avocat ;
- Faute d’une autorisation de téléphoner, il ne peut joindre ses proches que par courrier et les lettres mettent entre 3 et 5 semaines pour arriver à destination ;
- Il n’a pas droit à des repas adaptés à son régime alimentaire strictement végétalien alors que des régimes alimentaires pour des détenus de confessions variées sont prévus ;
- Il subit le tabagisme passif à cause des autres détenus fumeurs de toute substance à toute heure du jour ou de la nuit, alors que tout produit toxique lui est interdit pour sa santé ;
- Son avocat a dû multiplier les démarches jusqu’à la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Toulouse pour obtenir une autorisation de remise de son colis de Noël au centre pénitentiaire de Béziers. De plus, ledit colis a été expurgé de tous les produits naturels que M. Adam prend régulièrement quand il est libre.
- De nombreuses démarches ont été initiées dès Février 2022 par son avocat et son médecin traitant pour alerter de la nécessité d’une prise en charge médicale spécifique à cause de sa maladie 3 chronique et d’une absence de soins adaptés qui ont détérioré sa santé de façon irrémédiable. Lorsque les compléments alimentaires lui sont enfin parvenus en Novembre 2022, ils lui ont été saisis au bout de 3 jours, sous prétexte que la voie officielle n’avait pas été respectée. Il n’a toujours pas pu les récupérer.
- Alors que lesdits produits lui avaient été remis par l’infirmerie, il est poursuivi maintenant devant la commission de discipline pour les avoir détenus un temps…
Au XXIème siècle, dans un pays civilisé soucieux des droits de l’Homme comme la France, il est inacceptable que n’importe quel citoyen au casier vierge, ne puisse bénéficier de la présomption d’innocence et se retrouve dans une situation aussi insupportable que celle de M. Cyrille ADAM.
Par ailleurs, son dossier se heurte à la lenteur administrative car il n’a pu être entendu par le juge d’instruction que le 8 novembre 2022, soit 11 mois après avoir été incarcéré.
La confrontation avec les quelques plaignants n’a démarré qu’au mois de janvier 2023.
Les demandes d’audition de témoins en faveur de M. Cyrille ADAM, soutenu par plusieurs centaines de personnes à travers le monde, ont été très lentes à aboutir, certaines sont encore en cours, d’autres ont été refusées par le juge d’instruction.
Devant un tel constat, nous demandons instamment :
- Que la législation française soit appliquée et que les conventions internationales sur la privation de liberté soient respectées en faveur de M. Cyrille ADAM et de tout autre citoyen en attente d’un procès et que celui-ci soit véritablement équitable !
- Que cette attente se fasse dans un délai raisonnable, dans des conditions décentes et dans le respect des droits de l'Homme comme la France s'est engagée à le faire.
Et, si ces conditions ne peuvent être respectées, alors que lui soit accordée, a minima, la liberté conditionnelle, et ce le plus rapidement possible !
*ONU : Organisation des Nations Unies OSCE : Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe.
*PIDCP : Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (1966).
*ONUDC : Office des Nations Unies contre le Crime et la Drogue.
*EPU : Examen Périodique Universel (relatif au respect des droits de l’homme).What do you want to do ?
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