Dans la vallée du M'Zab les populations Mozabites sont victimes d'un déchainement de violence génocidaire. Elles sont ciblées pour cause de leur condition sociale, de leur rite confessionnel, et de leur appartenance culturelle et linguistique. Populations Amazighs, investies dans le commerce et la petite et moyenne entreprise, de rite Ibadite, elles vivent leur particularisme dans un repli par rapport au reste de la société algérienne peu éduquée à l'acceptation de la différence et de diversité.
Dans ce contexte générale, le Dr Kamel-Eddine Fekhar exprime une opinion radicale qui prône une autonomisation de la région par rapport au pouvoir centrale. Face aux violences subies par les siens et devant la passivité, sinon le parti pris, des autorités censés assurer la sécurité des biens et des personnes ce militant des droits de l'homme croit que seule une protection internationale peut mettre un terme à la violence génocidaire qui s'abat sur les Mozabites. Les autorités d'Alger ne lui pardonne pas cet affront.
Dans la vallée du M'Zab des criminels, des assassins sévissent en toute impunité, alors qu'un homme et ses camarades croupissent en prison parce qu’ils ont transgressé, à tord ou a raison, les ligne de lignes implicites de la bienpensance du système et de ses élites.
Le radicalisme des positions de Fekhar et de ses camarades, dénote avec la position de réserve des Mozabites, mais est toujours toujours inscrit dans une conception pacifique du combat et de la lutte.
La privation de liberté qui contraint Fekhar et ses camarades est illégale et viole l'esprit et la lettre de la constitution algérienne. Elle attente à des droits fondamentaux qui doivent être reconnus à tous les hommes.
Liberté pour Fekhar et ses camarades.
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