Madame le Maire,
C’est avec un certain étonnement que j’ai pris connaissance du fait divers qui se passe actuellement dans votre ville, au sujet de Maryvonne et de ses squatteurs. Il va de soi que le squat est une chose qui a toujours existé et qui existera probablement toujours. Je ne cautionne pas ce genre d’attitude mais je peux la comprendre.
Ce qui m’échappe totalement, en revanche, c’est que ces gens, qui ont élu domicile dans la maison de Maryvonne lors de son absence, car celle-ci vivait alors chez son compagnon, aient tous les droits.
Je veux bien admettre qu’elle ne les a pas dénoncés dans les 48 heures suivant leur emménagement, mais, dans la mesure où elle-même n’était pas présente, elle aurait difficilement pu se rendre compte de l’intrusion. Et légalement, elle est en tort. Jusqu’où ?
Cela fait maintenant plus de deux ans que ces indésirables ont pris possession du pavillon appartenant à Maryvonne. Et que cette dernière, apeurée par leur comportement outrageant, car, non seulement ils ont changé les serrures, mais ont également jugé utile d’apposer du barbelé sur la porte d’entrée, ainsi que des tessons de bouteille. Sachant que d’un point de vue légal, ce bâtiment appartient toujours à autrui.
Je vous demande donc de prendre en compte, au nom de tous les gens qui ont signé cette pétition, le cas présent, car même si elle a commis « l’erreur » de ne pas les dénoncer à temps, il faut bien admettre que cela va trop loin. Imaginez-vous à sa place, vous partez de votre domicile pour des vacances ou un déplacement professionnel, et à votre retour, celui-ci est envahi par des squatteurs. Sans que vous ne puissiez rien faire car le délai légal de dénonciation est échu. Croyez-vous vraiment que vous les laisseriez là, à faire ce qu’ils veulent de votre bien immobilier, vous laissant par la même SDF, sachant que vous n’avez pas accès à VOTRE maison ? J’en doute fort.
Pour toutes ces raisons, tant juridiques qu’humaines, je vous saurai donc gré de prendre bonne note de ce qui précède, et de remédier à cette situation inacceptable dans les plus brefs délais.
Dans l’attente d’une suite à ce fâcheux événement, je vous adresse, Madame le Maire, mes salutations les plus distinguées.
Une octogénaire opposée à des squatteurs qui... par 20Minutes